En 2002, Top Résa, le plus important rendez-vous professionnel en France, avait attiré quelque 13.500 visiteurs et 1.254 exposants du monde entier, agences de voyages, tour opérateurs, hôteliers, offices de tourisme, transporteurs et services en tous genres. Cette année, les organisateurs espèrent faire encore mieux. En effet, face à une saison d'été médiocre, une crise économique mondiale, le SRAS et un Hiver qui ne semble pas vouloir rattraper le retard des résa d'été, les professionnels ont besoin de s'auto rassurer.
CIT : une série de mesures qui n'ont aucun effet immédiat
Pour cela, rien de mieux que de se plonger dans les allées grouillantes du Salon, même si ce n'est pas ici que l'on signera des contrats juteux. Mais ce petit coin du Calvados, devenu pour quelques jours la capitale française du tourisme, a le don d'apaiser (ou d'exacerber) les craintes des professionnels. Et ce n'est pas la venue de Gilles de Robien, ministre de tutelle du tourisme, qui y changera quelque chose.
Le Gouvernement qui avait annoncé en grande pompe le premier Conseil interministériel sur le tourisme (CIT) depuis vingt ans, a accouché d'une série de mesures qui n'ont aucun effet immédiat sur la passe difficile traversée par la profession.
Hélas, " la confiance et l'estime" que Gilles de Robien aux acteurs du secteur ne règlera pas leurs problèmes matériels immédiats.
On serait en mesure d'attendre davantage d'un Gouvernement qui claironne l'importante du tourisme, premier secteur économique français devant l'automobile, avec 2 millions d'emplois et 15 milliards d'euros de solde positif de la balance des paiements, mais qui vient de perdre une belle occasion de mettre ses actes en accord avec ses déclarations...
Le secrétaire d'Etat au Tourisme Léon Bertrand qui sera présent aujourd'hui sur le salon, lancera une série d'opérations consacrées uniquement à la promotion de la Destination France.
[Jean da LUZ à Deauville - 26 septembre 2003]
redaction@tourmag.com]mail:redaction@tourmag.com
CIT : une série de mesures qui n'ont aucun effet immédiat
Pour cela, rien de mieux que de se plonger dans les allées grouillantes du Salon, même si ce n'est pas ici que l'on signera des contrats juteux. Mais ce petit coin du Calvados, devenu pour quelques jours la capitale française du tourisme, a le don d'apaiser (ou d'exacerber) les craintes des professionnels. Et ce n'est pas la venue de Gilles de Robien, ministre de tutelle du tourisme, qui y changera quelque chose.
Le Gouvernement qui avait annoncé en grande pompe le premier Conseil interministériel sur le tourisme (CIT) depuis vingt ans, a accouché d'une série de mesures qui n'ont aucun effet immédiat sur la passe difficile traversée par la profession.
Hélas, " la confiance et l'estime" que Gilles de Robien aux acteurs du secteur ne règlera pas leurs problèmes matériels immédiats.
On serait en mesure d'attendre davantage d'un Gouvernement qui claironne l'importante du tourisme, premier secteur économique français devant l'automobile, avec 2 millions d'emplois et 15 milliards d'euros de solde positif de la balance des paiements, mais qui vient de perdre une belle occasion de mettre ses actes en accord avec ses déclarations...
Le secrétaire d'Etat au Tourisme Léon Bertrand qui sera présent aujourd'hui sur le salon, lancera une série d'opérations consacrées uniquement à la promotion de la Destination France.
[Jean da LUZ à Deauville - 26 septembre 2003]
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