Rencontre entre pros sans la pression de la crise
TM.com - Comment allez-vous agir, concrètement ?
AM : "Pour faire face à cette crise, je souhaiterai que tous les professionnels du tourisme puissent se rencontrer rapidement, sans la pression de la crise dont les effets sont encore sensibles à ce jour.
Se rencontrer pour définir les contours d’une position collective concernant les grandes lignes à respecter : modalités pratiques de report – position juridique en fonction des contraintes légales de chacun.
Avant tout des mesures pratiques destinées à résorber au mieux des parties les contraintes provoquées par la crise dans le but uniquement de proposer aux consommateurs des réponses coordonnées cohérentes et suivies rapidement d’effets.
Pour offrir un front uni et éviter que chaque entité concernée puisse se prévaloir aux yeux des consommateurs des avantages spécifiques qu’ils peuvent offrir et que son concurrent n’est pas en mesure de faire. Rassembler pour régner ensemble.
Bien sûr, une telle rencontre se doit d’être œcuménique et de rassembler tous les métiers, tous les organismes représentatifs concernant la vente de voyages en France. Une trêve pour que la concurrence exacerbée ne puisse brouiller l’image globale de la profession.
Et pourquoi pas, faisons un rêve, apprendre à mieux se connaître, à travailler ensemble à se respecter à nouveau ?
Ce serait une belle preuve de maturité de la part de cette profession en manque constant de vrais repères. Pour définir un avenir construit et assumé.
Plus concrètement, si une position globale peut-être définie, dans les agences ayant réalisé des ventes éventuellement contestées il faudra informer, conseiller, affirmer, parfois affronter. Bref faire notre travail
Effectuer un véritable travail d’après-vente. Dans le respect des lois et en cherchant à préserver équitablement les intérêts financiers de chacun. Il faudra avoir la volonté d’anticiper des mesures en ce domaine pour ne pas avoir à subir.
Et surtout, il est de l’intérêt de tous que le gouvernement réunisse toutes les instances, ainsi que tous les acteurs de la profession qui ont été affectés par cette crise ainsi que les associations de consommateurs pour trouver une solution qui relèvera de la négociation et non pas d’une application et d’une interprétation erronée des textes.
Bien évidemment la situation des clients coincés à l’autre bout du monde est grave et nul ne conteste qu’elle créée des difficultés économiques également pour eux.
Mais le droit, et notamment le droit européen en privilégiant systématiquement le consommateur, partie jugée la plus faible peut parfois mettre en péril tout un secteur économique.
Notre objectif est très clair : obtenir de l’Etat l’indemnisation rapide et intégrale de nos préjudices et non pas de simples promesses qui n’engageront que ceux qui auront la faiblesse d’y croire.
Et pour clore mon propos, j’aimerai remercier tous les professionnels sans exception pour les efforts qu’ils ont développé pour gérer les effets de cette crise sans précédent."
AM : "Pour faire face à cette crise, je souhaiterai que tous les professionnels du tourisme puissent se rencontrer rapidement, sans la pression de la crise dont les effets sont encore sensibles à ce jour.
Se rencontrer pour définir les contours d’une position collective concernant les grandes lignes à respecter : modalités pratiques de report – position juridique en fonction des contraintes légales de chacun.
Avant tout des mesures pratiques destinées à résorber au mieux des parties les contraintes provoquées par la crise dans le but uniquement de proposer aux consommateurs des réponses coordonnées cohérentes et suivies rapidement d’effets.
Pour offrir un front uni et éviter que chaque entité concernée puisse se prévaloir aux yeux des consommateurs des avantages spécifiques qu’ils peuvent offrir et que son concurrent n’est pas en mesure de faire. Rassembler pour régner ensemble.
Bien sûr, une telle rencontre se doit d’être œcuménique et de rassembler tous les métiers, tous les organismes représentatifs concernant la vente de voyages en France. Une trêve pour que la concurrence exacerbée ne puisse brouiller l’image globale de la profession.
Et pourquoi pas, faisons un rêve, apprendre à mieux se connaître, à travailler ensemble à se respecter à nouveau ?
Ce serait une belle preuve de maturité de la part de cette profession en manque constant de vrais repères. Pour définir un avenir construit et assumé.
Plus concrètement, si une position globale peut-être définie, dans les agences ayant réalisé des ventes éventuellement contestées il faudra informer, conseiller, affirmer, parfois affronter. Bref faire notre travail
Effectuer un véritable travail d’après-vente. Dans le respect des lois et en cherchant à préserver équitablement les intérêts financiers de chacun. Il faudra avoir la volonté d’anticiper des mesures en ce domaine pour ne pas avoir à subir.
Et surtout, il est de l’intérêt de tous que le gouvernement réunisse toutes les instances, ainsi que tous les acteurs de la profession qui ont été affectés par cette crise ainsi que les associations de consommateurs pour trouver une solution qui relèvera de la négociation et non pas d’une application et d’une interprétation erronée des textes.
Bien évidemment la situation des clients coincés à l’autre bout du monde est grave et nul ne conteste qu’elle créée des difficultés économiques également pour eux.
Mais le droit, et notamment le droit européen en privilégiant systématiquement le consommateur, partie jugée la plus faible peut parfois mettre en péril tout un secteur économique.
Notre objectif est très clair : obtenir de l’Etat l’indemnisation rapide et intégrale de nos préjudices et non pas de simples promesses qui n’engageront que ceux qui auront la faiblesse d’y croire.
Et pour clore mon propos, j’aimerai remercier tous les professionnels sans exception pour les efforts qu’ils ont développé pour gérer les effets de cette crise sans précédent."