" Après avoir vu, sur mon écran de télévision, un enfant d’une dizaine d’années bien triste de voir son départ en vacances annulé, une grand-mère désespérée de devoir renoncer à accueillir ses petits enfants, et de très nombreux concitoyens entassés dans des aéroports et, condamnés à ajourner ou renoncer à leur départ, j’ai maudit les grévistes et la direction d’Air France.
Mais comme on tape déjà pas mal sur les premiers, j’ai décidé de ne pas continuer à tirer sur les ambulances. Et si on regardait un peu plus haut, si on prenait de l’altitude pour plus d’acuité ?
Première réflexion : Air France n’est pas très reconnaissante (c’est un euphémisme) en direction de ses mandataires. Alors pourquoi voulez-vous qu’elle le soit davantage vis-à-vis de son personnel ?
Après avoir supprimé les commissions aux agences de voyages, on peut imaginer que M. Spinetta tiendra bon face aux syndicats et au personnel navigant - qui ont peut-être d’ailleurs des revendications légitimes - sans se soucier des conséquences pour ses Clients.
Respect Monsieur Spinetta !
De son point de vue et de celui de ses actionnaires, l’arrivée des low cost oblige à serrer les boulons. Certes, mais compte tenu des résultats de la compagnie, il doit bien y avoir un peu de latitude pour des négociations, non ?
Mais comme on tape déjà pas mal sur les premiers, j’ai décidé de ne pas continuer à tirer sur les ambulances. Et si on regardait un peu plus haut, si on prenait de l’altitude pour plus d’acuité ?
Première réflexion : Air France n’est pas très reconnaissante (c’est un euphémisme) en direction de ses mandataires. Alors pourquoi voulez-vous qu’elle le soit davantage vis-à-vis de son personnel ?
Après avoir supprimé les commissions aux agences de voyages, on peut imaginer que M. Spinetta tiendra bon face aux syndicats et au personnel navigant - qui ont peut-être d’ailleurs des revendications légitimes - sans se soucier des conséquences pour ses Clients.
Respect Monsieur Spinetta !
De son point de vue et de celui de ses actionnaires, l’arrivée des low cost oblige à serrer les boulons. Certes, mais compte tenu des résultats de la compagnie, il doit bien y avoir un peu de latitude pour des négociations, non ?
le Président du SNAV, a été aussi d’une discrétion proverbiale
Regardons toujours de plus haut. J’aurais aimé voir se précipiter dans les aéroports parisiens les présidents du SNAV de l’APS et du CETO, ainsi que les présidents de réseaux d’agences de voyages.
Où donc étiez-vous ce week-end Messieurs ?
Sans doute faisiez-vous le siège du bureau présidentiel d’Air France ? Tiens, d’ailleurs, où a-t-il passé son week-end, celui-là ?
A noter pour ce qui le concerne, que le Président du SNAV, a été aussi d’une discrétion proverbiale. Mais est-il le mieux placé pour défendre les clients des agences et les agences elles-mêmes ?
En effet, et c’est toute l’ambiguité du métier, comment le président réélu qui a Air France dans son capital, pourrait-il malmener un actionnaire ? Fâcheux, non ?
C’est peut être vrai aussi (mais pour d’autres raisons) pour les patrons des Réseaux ?
Pour nous, pauvres rampants, qui ne tutoiions pas les hautes sphéres feutrées de la finance, il ne nous reste plus qu’à attendre que les clients qui n’auront pas pu embarquer, nous "demandent des comptes".
Il faudra alors (conseillers voyages, chefs de comptoirs, chefs d’agences), se débrouiller seuls pour les les recevoir courtoisement, les écouter longuement, parfois se faire enguirlander voire menacer, et quitter souvent plus tard l’agence pour rattrapper le temps perdu.
Ainsi va la vie des agents de voyages de base, pas coupables mais responsables de tout y compris de la c… des autres !
Où donc étiez-vous ce week-end Messieurs ?
Sans doute faisiez-vous le siège du bureau présidentiel d’Air France ? Tiens, d’ailleurs, où a-t-il passé son week-end, celui-là ?
A noter pour ce qui le concerne, que le Président du SNAV, a été aussi d’une discrétion proverbiale. Mais est-il le mieux placé pour défendre les clients des agences et les agences elles-mêmes ?
En effet, et c’est toute l’ambiguité du métier, comment le président réélu qui a Air France dans son capital, pourrait-il malmener un actionnaire ? Fâcheux, non ?
C’est peut être vrai aussi (mais pour d’autres raisons) pour les patrons des Réseaux ?
Pour nous, pauvres rampants, qui ne tutoiions pas les hautes sphéres feutrées de la finance, il ne nous reste plus qu’à attendre que les clients qui n’auront pas pu embarquer, nous "demandent des comptes".
Il faudra alors (conseillers voyages, chefs de comptoirs, chefs d’agences), se débrouiller seuls pour les les recevoir courtoisement, les écouter longuement, parfois se faire enguirlander voire menacer, et quitter souvent plus tard l’agence pour rattrapper le temps perdu.
Ainsi va la vie des agents de voyages de base, pas coupables mais responsables de tout y compris de la c… des autres !