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Aircalin joue la prudence face à la concurrence

45 000 pax transportés au départ de France


Pas de projet de ligne directe entre Paris et Nouméa. La compagnie de la Nouvelle-Calédonie préfère multiplier les accords commerciaux pour acheminer ses passagers toujours plus nombreux à vouloir découvrir cette destination du Pacifique Sud.


Rédigé par Geneviève BIEGANOWSKI le Jeudi 28 Mai 2009

Aircalin joue la prudence face à la concurrence
La position de la compagnie de Nouvelle Calédonie est digne du plus grand savoir-faire en terme de diplomatie. Ainsi, Air Austral qui vole désormais entre Paris et Nouméa utilise les slots d’Aircalin sur l’axe Sydney-Nouméa.

Les deux compagnies adhèrent aussi au même cercle des transporteurs ultramarins, la Fedecom. Et pourtant, il n’y a aucune relation commerciale entre les deux. Aircalin a choisi son camp, celui d’Air France/KLM en priorité.

Elle en utilise d’ailleurs le programme de fidélisation Flying Blue. Son Pdg Jean-Michel Masson est lui-même un ancien cadre d’Air France.

Depuis l’arrêt de la ligne de Nouméa par Air France en 2004, les deux partenaires proposent la ligne avec des acheminements opérés par Aircalin en A330 entre Nouméa et Tokyo (4 vols hebdo), Osaka (2 vols hebdo) et Seoul (2 vols hebdo) puis la continuation vers Paris avec Air France.

Les dirigeants d’Aircalin veulent rester sur leur dimension régionale

A ce programme s’ajoutent les 14 rotations hebdomadaires de KLM au départ de Séoul et Tokyo. Les accords entre les deux compagnies sont gérés par des SPA (spécial prorate agrements) qui donnent sur les A 330 d’Aircalin, 166 sièges en classe éco à Aircalin et 110 à Air France.

Chacune des compagnies commercialise également 13 sièges de classe Affaires. Un cadre assez rigide ne permettant pas un accès à des sièges supplémentaires en cas de besoin.

Aircalin s’est donc trouvé quelques partenaires supplémentaires comme Finnair via le Japon et Seoul et Singapore Airlines via Sydney et Brisbane. Par ailleurs, Qantas dispose également d’un code share pour les vols d’Aircalin entre Sydney et Nouméa.

Une multiplication des solutions qui semble satisfaire la compagnie de Nouvelle Calédonie. Avec 45 000 pax transportés au départ de France dont environ 20 000 touristes, toutes compagnies confondues, les dirigeants d’Aircalin veulent rester sur leur dimension régionale, estimant l’exploitation en propre d’une ligne vers la métropole peu réaliste.

La concurrence d'Air Austral est plutôt accueillie avec fairplay

Même si Aircalin dépend un peu des capacités mises sur le marché par ses différents partenaires, seule la période de février, en très haute saison, peut poser problème.

Quant à la nouvelle concurrence d’Air Austral, elle est plutôt accueillie avec fairplay : « la concurrence est un élément de stimulation. Que le meilleur gagne », commente Carole Bednarek, la directrice France et Europe qui a déjà à faire face à un assaut commercial beaucoup plus rude des compagnies du Golfe ou des compagnies de la Star Alliance.

Pour autant, Aircalin va devoir tout de même revoir son service bi-classe, notamment avec l’arrivée de la nouvelle configuration des appareils d’Air France qui seront équipés de la classe Premium Economie dès la saison hiver.

Pour les huit heures de trajet restant entre les villes asiatiques et Nouméa, Aircalin va devoir trouver une solution. Un projet est à l’étude actuellement avec une mise en place prévue dans le courant de l’année 2010.

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