Alitalia a décroché quelques mois de sursis.
L'assemblée générale des actionnaires a approuvé dans la nuit du lundi 14 au mardi 15 octobre 2013 le projet d'augmentation du capital de 300 millions d'euros.
Les actionnaires ont également validé l'entrée au capital de la Poste Italiane ainsi que deux banques, qui vont acheter pour 175 millions d'euros d'actions.
Mais sans plan d'économies ou de restructuration, cet argent risque de s'épuiser bien vite.
Car la compagnie continue de perdre 700 000 euros par jour.
L'assemblée générale des actionnaires a approuvé dans la nuit du lundi 14 au mardi 15 octobre 2013 le projet d'augmentation du capital de 300 millions d'euros.
Les actionnaires ont également validé l'entrée au capital de la Poste Italiane ainsi que deux banques, qui vont acheter pour 175 millions d'euros d'actions.
Mais sans plan d'économies ou de restructuration, cet argent risque de s'épuiser bien vite.
Car la compagnie continue de perdre 700 000 euros par jour.
Son avenir suspendu à la décision d'Air France-KLM
Du coté des actionnaires, Air France-KLM dispose désormais de trente jours pour décider de participer ou non à cette opération de sauvetage.
Une décision qui risque d'être très difficile à prendre pour la compagnie, elle même aux prises avec un vaste plan de restructuration.
D'autant plus qu'elle avait déjà investi 300 millions d'euros en janvier 2009. "Air France semble condamnée à une fuite en avant pour espérer récupérer quelques billes" estime un spécialiste du secteur.
Mais en a-t-elle les moyens ? Et dans le cas contraire, qui pourrait la remplacer ? British Airways et Lufthansa ont déjà fait savoir qu'elles n'étaient pas intéressées.
Quant aux compagnies du golfe, il n'est pas certain qu'elles aient envie de renflouer les caisses d'une entreprise valorisée entre zéro et 150 millions d'euros.
Au final, notre expert s'avoue très pessimiste sur l'avenir d'Alitalia : "Je ne pense pas qu'elle puisse redevenir un grand leader européen".
Une décision qui risque d'être très difficile à prendre pour la compagnie, elle même aux prises avec un vaste plan de restructuration.
D'autant plus qu'elle avait déjà investi 300 millions d'euros en janvier 2009. "Air France semble condamnée à une fuite en avant pour espérer récupérer quelques billes" estime un spécialiste du secteur.
Mais en a-t-elle les moyens ? Et dans le cas contraire, qui pourrait la remplacer ? British Airways et Lufthansa ont déjà fait savoir qu'elles n'étaient pas intéressées.
Quant aux compagnies du golfe, il n'est pas certain qu'elles aient envie de renflouer les caisses d'une entreprise valorisée entre zéro et 150 millions d'euros.
Au final, notre expert s'avoue très pessimiste sur l'avenir d'Alitalia : "Je ne pense pas qu'elle puisse redevenir un grand leader européen".