L'altitude et la fraîcheur, nouveaux atouts des Alpes
Avec 6% de nuitées de plus qu’en 2002, les Hautes Alpes enregistrent la plus forte hausse régionale et retrouvent un niveau annuel de près de 22,7 millions de nuitées, rappelle un communiqué du CDT.
Les progressions sont surtout liées à une forte augmentation de la fréquentation hivernale (+ 13%). En dehors des Hautes Alpes et des Alpes de Haute-Provence, tous les autres départements de la région (Var, Vaucluse, Alpes Maritimes et Bouches du Rhône), enregistrent une baisse de 5 à 7%, essentiellement en haute saison d’été.
Deux périodes expliquent les bons résultats de l’année : la progression du volume des nuitées est concentrée sur la période d’hiver (+ 256 000 nuitées de janvier à mars), qui représente 42 % du gain. Par ailleurs, l’été maintient son niveau d’activité (+ 1,6 % sur juillet et août) en concentrant, quant à lui, 20 % du gain des nuitées.
Nette progression du mois de juin
La nette progression du mois de juin, comme la baisse enregistrée sur mai 2003, s’explique essentiellement par le passage du pont de la Pentecôte de mai en 2002 à juin en 2003. Les pertes de nuitées s’enregistrent de manière plus diffuse sur certains mois du printemps (avril et mai) et à l’automne (septembre, novembre et décembre).
La part des nuitées réalisées par les étrangers (30 % du total des nuitées hotelières du département) est en très légère baisse dans les Alpes de Haute-Provence. Comme dans tous les départements, la part de la clientèle étrangère baisse de 49 à 45 % en Provence Côte d’azur.
Quel que soit le niveau de classement, le taux d’occupation des hôtels de la région est globalement en baisse. La durée moyenne des séjours reste stable à 2,3 nuits. Cependant, il faut signaler que l’hôtellerie représente environ 5% de la capacité en lits et de la fréquentation en nuitées du département.
Globalement, l’année touristique 2003 pour les Alpes de Haute-Provence, est globalement satisfaisante. Dans un contexte général plutôt à la baisse et une conjoncture défavorable, le département conserve voire améliore ses parts de marché. Cette bonne résistance à l’érosion de la fréquentation que subit le reste de la Région PACA (excepté les Haut-alpins), s’explique aussi par la structure de notre clientèle constituée majoritairement de Français et de régionaux.
La faible proportion d’étrangers rend la destination moins vulnérable
La faible proportion d’étrangers (environ 10 %) très réactifs à la conjoncture politique et économique, rend notre destination moins vulnérable à ces fluctuations externes, dans la mesure où les principales clientèles européennes et nord américaines de la région sont affectées d’une baisse du taux de départ.
Il faut noter par ailleurs que la croissance des flux touristiques vers notre département ne rend pas compte du niveau de consommation des clientèles , qui a plutôt tendance à stagner et ne doit pas masquer l’hétérogénéïté de la fréquentation sur les différentes destinations qui constituent notre département.
"En effet le Verdon, destination accueillant le plus d’étrangers, a connu comme la Haute Provence une année touristique moyenne. Ce constat doit nous conduire à poursuivre nos efforts communs face à une concurrence toujours plus soutenue en poursuivant : l’amélioration de la qualité des prestations proposées et en les rendant plus accessibles et visibles commercialement."
Les progressions sont surtout liées à une forte augmentation de la fréquentation hivernale (+ 13%). En dehors des Hautes Alpes et des Alpes de Haute-Provence, tous les autres départements de la région (Var, Vaucluse, Alpes Maritimes et Bouches du Rhône), enregistrent une baisse de 5 à 7%, essentiellement en haute saison d’été.
Deux périodes expliquent les bons résultats de l’année : la progression du volume des nuitées est concentrée sur la période d’hiver (+ 256 000 nuitées de janvier à mars), qui représente 42 % du gain. Par ailleurs, l’été maintient son niveau d’activité (+ 1,6 % sur juillet et août) en concentrant, quant à lui, 20 % du gain des nuitées.
Nette progression du mois de juin
La nette progression du mois de juin, comme la baisse enregistrée sur mai 2003, s’explique essentiellement par le passage du pont de la Pentecôte de mai en 2002 à juin en 2003. Les pertes de nuitées s’enregistrent de manière plus diffuse sur certains mois du printemps (avril et mai) et à l’automne (septembre, novembre et décembre).
La part des nuitées réalisées par les étrangers (30 % du total des nuitées hotelières du département) est en très légère baisse dans les Alpes de Haute-Provence. Comme dans tous les départements, la part de la clientèle étrangère baisse de 49 à 45 % en Provence Côte d’azur.
Quel que soit le niveau de classement, le taux d’occupation des hôtels de la région est globalement en baisse. La durée moyenne des séjours reste stable à 2,3 nuits. Cependant, il faut signaler que l’hôtellerie représente environ 5% de la capacité en lits et de la fréquentation en nuitées du département.
Globalement, l’année touristique 2003 pour les Alpes de Haute-Provence, est globalement satisfaisante. Dans un contexte général plutôt à la baisse et une conjoncture défavorable, le département conserve voire améliore ses parts de marché. Cette bonne résistance à l’érosion de la fréquentation que subit le reste de la Région PACA (excepté les Haut-alpins), s’explique aussi par la structure de notre clientèle constituée majoritairement de Français et de régionaux.
La faible proportion d’étrangers rend la destination moins vulnérable
La faible proportion d’étrangers (environ 10 %) très réactifs à la conjoncture politique et économique, rend notre destination moins vulnérable à ces fluctuations externes, dans la mesure où les principales clientèles européennes et nord américaines de la région sont affectées d’une baisse du taux de départ.
Il faut noter par ailleurs que la croissance des flux touristiques vers notre département ne rend pas compte du niveau de consommation des clientèles , qui a plutôt tendance à stagner et ne doit pas masquer l’hétérogénéïté de la fréquentation sur les différentes destinations qui constituent notre département.
"En effet le Verdon, destination accueillant le plus d’étrangers, a connu comme la Haute Provence une année touristique moyenne. Ce constat doit nous conduire à poursuivre nos efforts communs face à une concurrence toujours plus soutenue en poursuivant : l’amélioration de la qualité des prestations proposées et en les rendant plus accessibles et visibles commercialement."
