Fin d’une époque pour Marineland, l’un des plus importants parcs marins en Europe (1,2 million de visiteurs, 30 ME de chiffre d’affaires), le groupe espagnol Parques Reunidos a signé à Paris l’acte d’acquisition à son fondateur le comte Roland de la Poype. Le montant de la transaction tournerait autour de 40 ME.
Créé en 1967 et dirigé depuis 2003 par Richard Golding, Parques Reunidos gère 20 parcs de loisirs, dont 5 marins, en Europe (un en Argentine) pour un chiffre d’affaires de 108 ME et 2200 salariés.
Il a acquis récemment Bo Sommarland, le premier parc aquatique et familial en Norvège, et Bobbejaanland en Belgique. Le groupe espagnol prendra possession officiellement de Marineland jeudi avec la nomination d’un directeur général.
La cession met un terme à six mois de tribulations laissant craindre pour son avenir. Conflit entre les actionnaires en début d’année avec départ de Mike Riddell, directeur général emblématique, procès des riverains qui ont gagné la démolition de certaines installations, malfaçons dans le grand bassin aux orques et soucis de la qualité de l’eau pompée en mer.
La cession rassure le Tribunal de Commerce d’Antibes qui craignait les difficultés de trésorerie à l’automne lors de la discussion des concours bancaires. Pour accélérer la cession, le tribunal avait nommé un administrateur provisoire pour aider les deux parties à se mettre d’accord.
Le groupe espagnol va injecter suffisamment d’argent pour relancer les investissements et l’attractivité du parc auprès des visiteurs. Richard Golding, l’anglais Pdg de Parques Reunidos annonce la volonté du groupe d’investir 12 ME au cours des deux prochaines années pour faire de Marineland la vitrine du groupe.
Voilà de quoi rassurer les salariés qui craignaient le spectre d’une fermeture hivernale ainsi que le transfert des orques, à valeur inestimable, vers les autres parcs marins espagnols.
Créé en 1967 et dirigé depuis 2003 par Richard Golding, Parques Reunidos gère 20 parcs de loisirs, dont 5 marins, en Europe (un en Argentine) pour un chiffre d’affaires de 108 ME et 2200 salariés.
Il a acquis récemment Bo Sommarland, le premier parc aquatique et familial en Norvège, et Bobbejaanland en Belgique. Le groupe espagnol prendra possession officiellement de Marineland jeudi avec la nomination d’un directeur général.
La cession met un terme à six mois de tribulations laissant craindre pour son avenir. Conflit entre les actionnaires en début d’année avec départ de Mike Riddell, directeur général emblématique, procès des riverains qui ont gagné la démolition de certaines installations, malfaçons dans le grand bassin aux orques et soucis de la qualité de l’eau pompée en mer.
La cession rassure le Tribunal de Commerce d’Antibes qui craignait les difficultés de trésorerie à l’automne lors de la discussion des concours bancaires. Pour accélérer la cession, le tribunal avait nommé un administrateur provisoire pour aider les deux parties à se mettre d’accord.
Le groupe espagnol va injecter suffisamment d’argent pour relancer les investissements et l’attractivité du parc auprès des visiteurs. Richard Golding, l’anglais Pdg de Parques Reunidos annonce la volonté du groupe d’investir 12 ME au cours des deux prochaines années pour faire de Marineland la vitrine du groupe.
Voilà de quoi rassurer les salariés qui craignaient le spectre d’une fermeture hivernale ainsi que le transfert des orques, à valeur inestimable, vers les autres parcs marins espagnols.
