Lorsque la dynamique patronne de l’agence Atmosphair s’est installée voici quatre ans, la communauté des agents de voyages lillois l’a trouvée « très courageuse » pour ne pas dire casse-cou. Se mettre à son compte, en indépendante, dans la rue Solférino, la rue de Lille la plus achalandée en agences de voyages, il fallait le faire ! « De la dizaine d’agents de ma génération qui sont restés dans le métier, je suis la seule à avoir franchi le pas », commente-t-elle.
Mais après un an au Canada pour apprendre l’anglais, un an en agence de voyages en Belgique et 15 ans d’expérience acquise chez Travelil, cette amoureuse des déserts avait des fourmis dans les jambes. « J’ai proposé à mon patron de continuer à travailler pour lui mais sous la forme d’une association, il a refusé ».
Alors, elle s’endette pour racheter l’agence Thorel, fond de commerce compris, après avoir cherché de l’aide et des conseils auprès de Philippe Demonchy, l’ex-président de Selectour. Et elle adhère alors tout naturellement au réseau.
L'agence travaille essentiellement sur rendez-vous
Aujourd’hui, elle s’interroge sur cette adhésion. « La centrale de paiement, c’est le côté très positif mais, en tant qu’agence uniquement tourisme, il y a un tas de services que je paie avec l’adhésion et qui ne me servent pas. »
Mais après un an au Canada pour apprendre l’anglais, un an en agence de voyages en Belgique et 15 ans d’expérience acquise chez Travelil, cette amoureuse des déserts avait des fourmis dans les jambes. « J’ai proposé à mon patron de continuer à travailler pour lui mais sous la forme d’une association, il a refusé ».
Alors, elle s’endette pour racheter l’agence Thorel, fond de commerce compris, après avoir cherché de l’aide et des conseils auprès de Philippe Demonchy, l’ex-président de Selectour. Et elle adhère alors tout naturellement au réseau.
L'agence travaille essentiellement sur rendez-vous
Aujourd’hui, elle s’interroge sur cette adhésion. « La centrale de paiement, c’est le côté très positif mais, en tant qu’agence uniquement tourisme, il y a un tas de services que je paie avec l’adhésion et qui ne me servent pas. »
Car le mode de fonctionnement d’Atmosphair est un peu original. « La clientèle de passage qui cherche le forfait le moins cher en faisant toutes les agences de la rue ne m’intéresse pas. Il me fait perdre mon temps ! » Sylvie et son employée visent le service plus et autant que possible, le haut de gamme avec un panier moyen au dessus de 1 500 euros.
Pour ce faire, elles travaillent essentiellement sur rendez-vous, à l’agence dont on ferme la porte pour être plus tranquille, ou même au domicile des clients potentiels. Elles arrivent avec quelques brochures sélectionnées et organisent un voyage taillé sur mesure. Et quand les brochures ne répondent pas à la demande, elles n’hésitent pas à fabriquer elles-mêmes.
"Les tour-opérateurs devraient savoir récompenser de telles ventes !"
Car, le « à la carte » des tour-opérateurs n’est, pas toujours à la hauteur. « Et la rémunération plafonnée à 12 % sur un dossier de 25 000 euros comme j‘en ai décroché un récemment, c’est trop peu. Les tour-opérateurs devraient savoir récompenser de telles ventes ! », estime-t-elle.
Et c’est forte de ses envies de faire bouger les choses qu’elle envisage de se lancer dans la vie syndicale. « Nous avons la chance d’avoir, avec Jean-Luc Dufrenne, un président régional du Snav très dynamique mais globalement, tout cela ronronne. En face de la toute puissance des grands groupes, les petits doivent tout faire pour défendre leurs intérêts ».
Car après quatre ans, le constat est là : « J’adore ce que je fais mais je ne gagne pas suffisamment bien ma vie », dit-elle dans un éclat de rire. Encore un an et demi pour rembourser les emprunts puis après, soit elle rempilera, soit elle fera autre chose « mais toujours dans le tourisme ». Quand on a l’esprit d’entreprise…
Pour ce faire, elles travaillent essentiellement sur rendez-vous, à l’agence dont on ferme la porte pour être plus tranquille, ou même au domicile des clients potentiels. Elles arrivent avec quelques brochures sélectionnées et organisent un voyage taillé sur mesure. Et quand les brochures ne répondent pas à la demande, elles n’hésitent pas à fabriquer elles-mêmes.
"Les tour-opérateurs devraient savoir récompenser de telles ventes !"
Car, le « à la carte » des tour-opérateurs n’est, pas toujours à la hauteur. « Et la rémunération plafonnée à 12 % sur un dossier de 25 000 euros comme j‘en ai décroché un récemment, c’est trop peu. Les tour-opérateurs devraient savoir récompenser de telles ventes ! », estime-t-elle.
Et c’est forte de ses envies de faire bouger les choses qu’elle envisage de se lancer dans la vie syndicale. « Nous avons la chance d’avoir, avec Jean-Luc Dufrenne, un président régional du Snav très dynamique mais globalement, tout cela ronronne. En face de la toute puissance des grands groupes, les petits doivent tout faire pour défendre leurs intérêts ».
Car après quatre ans, le constat est là : « J’adore ce que je fais mais je ne gagne pas suffisamment bien ma vie », dit-elle dans un éclat de rire. Encore un an et demi pour rembourser les emprunts puis après, soit elle rempilera, soit elle fera autre chose « mais toujours dans le tourisme ». Quand on a l’esprit d’entreprise…
