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Chine : Tai Yang diversifie ses activités

création d'un département représentation et logistique


Tai Yang, réceptif français en Chine, avait connu un fort démarrage jusqu'à l'avènement de l'épidémie de Sras. Aujourd'hui Yves Bergauzy qui croît plus que jamais à la destination a décidé, en attendant qu'elle reparte, de diversifier ses activités dans l


Rédigé par jdl le Mardi 16 Décembre 2003

Chine : Tai Yang diversifie ses activités
TourMaG.com - Quelle est d'après vous, la situation actuelle sur le marché chinois. Le tourisme français est-il reparti ?

Yves Bergauzy : "Le tourisme intérieur est reparti dès juillet de façon très forte, puisque les Chinois n'avaient pas le droit de quitter leur ville pendant la crise du SRAS. Il en est de même pour le tourisme asiatique, à l'exception du Japon. Il faut y ajouter le marché des Chinois d'outre mer et le trafic ethnique dont l'importance est primordiale.

En revanche, pour les Occidentaux, c'est plus dur. Quelques "courageux" sont repartis en septembre et en octobre. Pour les autres, on constate des reports de voyages du printemps et de l'été dernier dans des zones non touchées comme le Yunnan ou le Tibet.

Par contre, les ventes d'avril à octobre ont représenté 10% des ventes de l'année précédente. Le tourisme français revient particulièrement pour les clients qui n'ont pas été rivés à leur poste de TV, les "mordus" de culture et de la Chine et, surtout, les individuels indépendants qui reviennent fort et, bien sûr les hommes d'affaires.

Il en va autrement pour les CE qui font encore l'impasse pour 2004, les agences les y encourageant quelque peu en excluant, pour certaines, la Chine, voire l'Asie, de leur programmation.
Peut être reviendront-ils pour l'arrière saison..."

T.M.com - Quand peut-on espérer un retour à la croissance ?

Y.B. :"Personnellement, je situe l'activité 2004 à 50% de celle de 2002 et je table en 2005 sur 120 % d'activité par rapport à celle de 2002... J'ai situé l'"oubli" d Sras à 1 an et ne crois pas me tromper en spéculant sur une vraie reprise de la demande à partir d'avril 2004."

T.M.com- Les nouvelles mesures de libéralisation côté chinois et côté européen peuvent-elles avoir un effet d'appel d'air ?

Y.B. : "Il est clair que la Chine s'ouvre. Que tout est fait certes, doucement, mais sûrement. L'Europe vient d'être agréée par les autorités chinoises ce qui signifie un marché potentiel de 300 millions d'individus qui ont le pouvoir d'achat pour voyager. Dès à présent, alors que le tourisme en France n'est même pas agréé, notre pays accueille d'ores et déjà 400 000 Chinois ( avec des visas affaires).

Les années croisées, avec d'octobre 2003 à juin 2004 l'Année de la Chine en France et d'octobre 2004 à juin 2005 l'Année de la France en Chine, vont être médiatisées et ne peuvent qu'apporter du business pour tout le monde."

T.M.com - Malgré (ou à cause) la crise vous avez développé de nouvelles activités : représentation de réceptifs étrangers sur le marché chinois et accueil business. Pourquoi ?

Y.B. : "Après avoir eu des activités de généraliste de taille moyenne, je me suis rendu compte qu'il ne pouvait y avoir de place au niveau de petites structures que pour des spécialistes ou artisans très pointus. Les généralistes de taille moyenne vont avoir de plus en plus de difficultés face aux mastodontes allemands ou anglais.

Malgré tout j'avais conscience, bien avant le SRAS, que la spécialisation peut être dangereuse. Aussi avais-je déjà, avant la maladie, commencé des études sur l'out going des Chinois vers l'Europe. La crise m'a contraint à accélérer le pas et à recruter une personne spécialement dédiée à ce marché."

T.M.com - Vous allez donc représenter d'autres structures sur le marché chinois ?

Y.B. : "En effet. Nous avons déjà refusé une représentation d'un Réceptif maltais car le marché, après étude, n'était pas suffisamment porteur. Ce que nous voulons c'est faire du " Win Win ". Avant toute représentation, nous faisons une étude gratuite et très pointue de faisabilité : nombre de visas délivrés, besoins, produits, opérateurs etc...

Ensuite nous proposons une participation aux frais sur place et surtout un pourcentage du CA. Nous mettons donc à la disposition des Réceptifs intéressés une connaissance des marchés locaux, un bureau opérationnel avec du personnel trilingue ( chinois, français et anglais ) et la possibilité de traduire leur brochure et de faire l'interface avec les opérateurs locaux.

T.M.com - Vous vous intéressez aussi au tourisme d'affaires ?

Y.B.: "Oui, car la clientèle affaires n'a pas faibli. Dès l'interdiction des voyages levée en juillet dernier par l'OMS, nous avons géré de plus en plus de dossiers Individuels pour des agences de voyages spécialisées dans les voyages d'affaires.

La plupart du temps nos prestations se sont résumées à la location d'une voiture, d'un interprète, de réservations d'hôtels dans différentes villes et de voyages aériens inter villes.

Notre société à Hong Kong nous permet désormais de gérer toutes les opérations sur Shenzhen et sa région, notre bureau de Pékin gère la Chine continentale du centre ( Shanghai ) et du Nord ( Pékin ).

Nos introductions et notre connaissance du marché local nous font déborder de notre mission d'agence réceptive pure, et nous mettons de plus en plus en contact les entreprises françaises qui vendent ou achètent en Chine avec les interlocuteurs locaux. Ce sont tous ces éléments qui nous ont conduit à développer le nouveau département : Tai-Yang Logistique."

Propos recueillis par Jean da LUZ - 17 décembre 2003
redaction@tourmag.com

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