Booking a passé au crible les clauses des conditions générales de ventes - Capture écran
Sale temps pour Booking.com. Après la suppression de la clause dite de parité tarifaire, le site de réservations de chambres d'hôtels est mis en demeure par l'UFC-Que Choisir.
L'association de défense des consommateurs a passé au crible, les conditions générales de l’opérateur, et estime que parmi près de 50 clauses, un bon nombre sont abusives ou illicites.
Dans un communiqué de presse, l'UFC-Que Choisir met en avant 4 d'entre elles.
La première concerne les commentaires postés par les clients des établissements, qui peuvent être "normaliser, refuser, ou supprimer" à la seule "discrétion" de Booking...
Comment alors faire confiance aux avis publiés ?
Seconde clause qui pose problème : l'exonération totale de Booking, en cas de litige sur les prix, la qualité ou la réservation. Le site n'est tout simplement pas responsable !
L'association de défense des consommateurs a passé au crible, les conditions générales de l’opérateur, et estime que parmi près de 50 clauses, un bon nombre sont abusives ou illicites.
Dans un communiqué de presse, l'UFC-Que Choisir met en avant 4 d'entre elles.
La première concerne les commentaires postés par les clients des établissements, qui peuvent être "normaliser, refuser, ou supprimer" à la seule "discrétion" de Booking...
Comment alors faire confiance aux avis publiés ?
Seconde clause qui pose problème : l'exonération totale de Booking, en cas de litige sur les prix, la qualité ou la réservation. Le site n'est tout simplement pas responsable !
Collecte des données personnelles sans modération
La collecte à tout va des données personnelles des clients, mais aussi des prospects qui se rendent sur le site sans acheter, est le troisième grief relevé par l'UFC.
Booking ne propose même pas à ses utilisateurs de refuser les cookies, alors que la loi l’exige !
Enfin, la dernière clause mise à mal, concerne les contenus des utilisateurs. Le site de réservations de chambres d'hôtels se réserve le droit "exclusif, universel, irrévocable, inconditionnel et perpétuel" d'utiliser les commentaires et photos des consommateurs, notamment à des fins publicitaires, sans informer, ni même rémunérer leurs auteurs.
En conséquence, l'UFC-Que Choisir a mis en demeure Booking et lui demande de supprimer et/ou modifier les clauses considérées comme abusives ou illicites dans ses contrats et de les conformer au droit français.
A défaut de réponse, l’association de défense des consommateurs se réserve le droit d’agir en justice.
Booking ne propose même pas à ses utilisateurs de refuser les cookies, alors que la loi l’exige !
Enfin, la dernière clause mise à mal, concerne les contenus des utilisateurs. Le site de réservations de chambres d'hôtels se réserve le droit "exclusif, universel, irrévocable, inconditionnel et perpétuel" d'utiliser les commentaires et photos des consommateurs, notamment à des fins publicitaires, sans informer, ni même rémunérer leurs auteurs.
En conséquence, l'UFC-Que Choisir a mis en demeure Booking et lui demande de supprimer et/ou modifier les clauses considérées comme abusives ou illicites dans ses contrats et de les conformer au droit français.
A défaut de réponse, l’association de défense des consommateurs se réserve le droit d’agir en justice.