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Comment Savanna Tours a tissé un réseau d’agences réceptives en Afrique

12 000 clients accueillis chaque année



Rédigé par Aline Pontallier le Dimanche 21 Novembre 2010

Savanna Tours en Tanzanie

La Tanzanie ayant le vent en poupe ces dernières années, sans doute après l’année blanche kenyane, Jean-Michel Juloux vient d’organiser un éductour (avec participation remboursable) pour quelques agents de voyages belges et français, anciens et futurs clients du réceptif.

Six jours dans les parcs du nord, pour avoir un aperçu du potentiel de la destination et de la méthode de travail de Savanna Tours.

« Ce voyage a été proposé comme un circuit normal avec des clients, pas des VIP accompagnés par le patron du réceptif. C’est la meilleure façon d’apprécier le vrai service sur place.

Un accompagnateur est présent depuis Paris, comme pour tous les groupes, pour les problèmes d’intendance et les imprévus. Il est en contact quotidien avec mon associé à Zanzibar ou avec moi.
»

Le contact client à l’aéroport d’Arusha-Kilimandjaro, ce sont deux Toyota 4x4 à toit ouvrant, en très bon état, et assez spacieux pour les six personnes par véhicule, avec deux chauffeurs parlant français.

L’un d’eux n’est pas très bavard, mais nous aurons l’occasion d’apprécier ses qualités de pisteur quand il nous permettra de suivre un léopard dérangé par la pluie pendant un bon quart d’heure à 1m50 de nos regards. Un privilège d’exception ! (voir la vidéo)

Le groupe était logé en campements et lodges

Le circuit comportait un safari dans le parc du Mont Meru, dans le parc Manyara, dans le cratère du Ngorongoro, et bien entendu dans le fameux Serengeti.

Avec une rando VTT contrariée par la pluie et une balade à pied écourtée par les horaires, voilà pour les impondérables.

Le groupe était logé en campements et lodges représentatifs des prestations moyenne gamme qui sont le cœur de cible du réceptif, mais étaient inscrites au programme quelques visites d’autres hébergements plus luxueux pour avoir une idée de la gamme possible.

Les rajouts de visites demandés par des agents de voyage évidemment curieux ont impliqué des bouleversements dans des horaires déjà assez contraignants. Modifications assumées avec le sourire par accompagnateur et chauffeurs.

« Au Kenya et en Tanzanie, les distances sont problématiques quant il arrive une perturbation. L’essentiel dans ce cas est d’avoir des chauffeurs expérimentés et de très bons véhicules » confirme Jean-Michel Juloux.

L’inévitable village masaï, dans la zone protégée

« Mais ces changements impliquent des frais d’entrée supplémentaires, ou des amendes en cas de dépassement du temps autorisé à l’intérieur des parcs. »

Une récente législation tanzanienne, qui tente de limiter la fraude, oblige les chauffeurs à régler les entrées en carte de crédit.

Avec les problèmes d’approvisionnement que cela implique et qui expliquent la demande du réceptif de règlement des dossiers plus tôt que la moyenne en France. Savanna Tours prend aussi la précaution de charger son accompagnateur d’un viatique de secours en dollars.

Côté rencontres, l’itinéraire, un peu chargé par rapport à un circuit classique compte tenu des visites de lodges, n’a pas permis d’arrêts marchés ou partages avec les Africains, à l’exception de l’inévitable village masaï, dans la zone protégée.

Avec la particularité d’en avoir choisi un qui vient d’ouvrir une école pour ses jeunes enfants, mais une école trilingue ! Masaï, swahili et anglais.

C’est bien la pluie qui amène les grands fauves à déroger à leurs habitudes nocturnes

Est-ce que ces efforts permettront aux Masaï du futur de mieux s’intégrer dans la nation tanzanienne, ou simplement de mieux communiquer avec les touristes qui visitent leurs réserves, l’avenir le dira.

Si certains sont restés sur leur faim en termes d’hébergements adaptés à leur clientèle (voir encadré) ou de rencontres avec les Africains, la satisfaction a été unanime sur la richesse animalière et la diversité de paysages dans les parcs.

En constatant également que toute période semble avoir ses avantages. Novembre, début de la petite saison des pluies, limite les visiteurs, mais sans doute à tort, puisque c’est bien la pluie qui amène les grands fauves à déroger à leurs habitudes nocturnes et à se montrer devant les objectifs.

Et le soleil, comme le sourire, revient vite.

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Commentaires

1.Posté par vandenhende le 26/11/2010 10:14 | Alerter
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Jean -Michel !
Un passionné, un vrai, et un très grand professionnel, comme on en rencontre hélas de moins en moins ...
j ai eu la chance de faire un éductour "incentive" extraordinaire en janvier dernier au Sénégal, grâce à lui, et avec lui, à et en ai découvert plus en 4 jours que certains clients en deux semaines, et surtout, il a réussi à nous coller sa passion de l Afrique et des Africains, de ces sourires, de ces valeurs, du partage et de la générosité qu 'on perdu de vue dans nos pays industrialisés... un grand Monsieur, à qui on aimerait confier tous nos clients pour qu 'ils passent eux aussi des moments inoubliables, à la rencontre des autres, à qui en donnant un peu on reçoit tellement plus en retour ..voyage BONHEUR assuré !!! juste envie de repartir là bas au plus vite ....merci Jean Mi et bravo ! Brigitte

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