"Le Syndicat National des Agences de Voyages (SNAV) s'est engagé depuis 2003 dans une démarche de modernisation de la Convention Collective Nationale des Agences de Voyages et de Tourisme.
Partant du constat que la grille conventionnelle actuelle n'est plus adaptée à la réalité des métiers de la production, de la distribution et du réceptif, le SNAV souhaitait engager avec les partenaires syndicaux un travail de revalorisation des classifications qui donnerait à la fois une image plus attractive des métiers et favoriserait par ailleurs une meilleure gestion des emplois et des compétences dans les entreprises de la branche.
Cette démarche a été conduite sur plusieurs étapes :
- une phase de recueil de l'avis des adhérents et d'étude des pratiques de classification dans les entreprises, et des rémunérations (2003-2004)
- la formulation, sur cette base, d'une proposition de nouvelle grille (2004)
- la négociation avec les syndicats sur la base de cette proposition.
Cette dernière étape a commencé en juin 2005 et a connu plusieurs phases :
- Une phase de discussion technique sur l'architecture de la nouvelle grille et les critères
de classification. Après des débuts difficiles, plusieurs avancées de part et d'autre, ont permis un consensus sur la philosophie générale de la nouvelle grille, les critères à prendre en compte et le nombre de niveaux.
Des points techniques restaient à préciser mais leur négociation a été repoussée après les discussions sur les minima.
- Une phase de discussions préliminaires sur les minima salariaux de la nouvelle grille.
Devant l'écart entre la proposition de l'inter-syndicale et la proposition initiale du SNAV, la délégation patronale a révisé par 2 fois à la hausse sa proposition de revalorisation des minima. La délégation s'engageait par ailleurs sur des objectifs de poursuite de la démarche de revalorisation sur le moyen terme.
Malgré ces ouvertures importantes validées par le bureau exécutif du SNAV, et ce, dans un contexte économique pourtant difficile pour les petites agences, la délégation intersyndicale a maintenu une position rigide, exigeant une revalorisation des minima manifestement très irréaliste au regard des possibilités de la branche.
L'absence d'ouverture dans la position inter-syndicale rend donc difficile la poursuite de la négociation dans la situation actuelle. Les minima salariaux constituent en effet un des clés de voûte du nouveau système de classification. L'absence d'accord sur ce point rend inutile la poursuite des discussions techniques pourtant bien avancées dans la première phase des négociations, même si les « portes du SNAV » demeurent ouvertes aux partenaires sociaux qui souhaiteraient continuer les négociations sur la base de nos dernières propositions.
Le SNAV regrette cet état de fait, préjudiciable pour les entreprises de la branche mais également pour les salariés qui voient ainsi s'éloigner la possibilité d'un accord présentant pourtant des évolutions de minima salariaux de l'ordre de 10% et une revalorisation importante de l'attractivité des métiers du tourisme.
Néanmoins, le SNAV demeure attaché à la poursuite du dialogue social au sein de notre branche en particulier dans les domaines de la formation professionnelle, de l’intégration des jeunes et sur le statut des guides.
Lire l'article précédent concernant l'arrêt des négociations sur la CC
Partant du constat que la grille conventionnelle actuelle n'est plus adaptée à la réalité des métiers de la production, de la distribution et du réceptif, le SNAV souhaitait engager avec les partenaires syndicaux un travail de revalorisation des classifications qui donnerait à la fois une image plus attractive des métiers et favoriserait par ailleurs une meilleure gestion des emplois et des compétences dans les entreprises de la branche.
Cette démarche a été conduite sur plusieurs étapes :
- une phase de recueil de l'avis des adhérents et d'étude des pratiques de classification dans les entreprises, et des rémunérations (2003-2004)
- la formulation, sur cette base, d'une proposition de nouvelle grille (2004)
- la négociation avec les syndicats sur la base de cette proposition.
Cette dernière étape a commencé en juin 2005 et a connu plusieurs phases :
- Une phase de discussion technique sur l'architecture de la nouvelle grille et les critères
de classification. Après des débuts difficiles, plusieurs avancées de part et d'autre, ont permis un consensus sur la philosophie générale de la nouvelle grille, les critères à prendre en compte et le nombre de niveaux.
Des points techniques restaient à préciser mais leur négociation a été repoussée après les discussions sur les minima.
- Une phase de discussions préliminaires sur les minima salariaux de la nouvelle grille.
Devant l'écart entre la proposition de l'inter-syndicale et la proposition initiale du SNAV, la délégation patronale a révisé par 2 fois à la hausse sa proposition de revalorisation des minima. La délégation s'engageait par ailleurs sur des objectifs de poursuite de la démarche de revalorisation sur le moyen terme.
Malgré ces ouvertures importantes validées par le bureau exécutif du SNAV, et ce, dans un contexte économique pourtant difficile pour les petites agences, la délégation intersyndicale a maintenu une position rigide, exigeant une revalorisation des minima manifestement très irréaliste au regard des possibilités de la branche.
L'absence d'ouverture dans la position inter-syndicale rend donc difficile la poursuite de la négociation dans la situation actuelle. Les minima salariaux constituent en effet un des clés de voûte du nouveau système de classification. L'absence d'accord sur ce point rend inutile la poursuite des discussions techniques pourtant bien avancées dans la première phase des négociations, même si les « portes du SNAV » demeurent ouvertes aux partenaires sociaux qui souhaiteraient continuer les négociations sur la base de nos dernières propositions.
Le SNAV regrette cet état de fait, préjudiciable pour les entreprises de la branche mais également pour les salariés qui voient ainsi s'éloigner la possibilité d'un accord présentant pourtant des évolutions de minima salariaux de l'ordre de 10% et une revalorisation importante de l'attractivité des métiers du tourisme.
Néanmoins, le SNAV demeure attaché à la poursuite du dialogue social au sein de notre branche en particulier dans les domaines de la formation professionnelle, de l’intégration des jeunes et sur le statut des guides.
Lire l'article précédent concernant l'arrêt des négociations sur la CC
