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Courtiers en voyage vs agences : concurrence ou complémentarité ?

un statut juridique border line


Les courtiers en voyages se multiplient sur Internet. Ces intermédiaires doivent-il être immatriculés pour exercer ? Du côté du SNAV, il n’y a pas de doute : les courtiers sont un des maillons de la commercialisation et doivent par conséquent être immatriculés, selon la législation en vigueur. Pourtant, juridiquement, les choses ne sont pas aussi évidentes qu’il y paraît…


Rédigé par Céline EYMERY le Jeudi 27 Janvier 2011

Courtiers : le sujet revient sur le devant de la scène, notamment avec le développement sensible de ces nouveaux entrants sur Internet. /photo dr
Courtiers : le sujet revient sur le devant de la scène, notamment avec le développement sensible de ces nouveaux entrants sur Internet. /photo dr
Ils s'appellent Addict Voyages, Trouvtoo voyages, Neorizons (et bien d'autres encore)... et sont des courtiers en voyages.

Ils se situent entre le client final et l'agence de voyages, et se définissent comme des apporteurs d'affaires.

Dans ce domaine, il y a deux approches. Certains proposent leur service au consommateur, pour les aider à trouver le voyage de leur rêve.

D'autres s'adressent aux agences, pour les aider à étoffer leur portefeuille client.

Selon les cas, ils sont rémunérés soit par le client pour une mission de conseils et de recherches, soit par l'agence dans le cadre d'honoraires (soit, le cas échéant par les deux parties ?)

La problématique n'est pas nouvelle

Ne vendant pas de voyage à proprement parler, l'acte d'achat du produit final étant conclu entre le client et une agence immatriculée, ils ne disposent pas, eux d'immatriculation.

Exit donc pour ces intermédiaires : la garantie financière, l'assurance et l'aptitude professionnelle.

Leur point de vue est simple : ils ne s'occupent que de la mise en relation et n'encaissent pas le montant du voyage. Point final.

Aujourd’hui le sujet revient sur le devant de la scène, notamment avec le développement sensible de ces nouveaux entrants sur Internet. Cette problématique "a en fait toujours existé", souligne Valérie Boned, Directeur des Affaires Juridiques et de la Formation au SNAV.

"Il y a une vingtaine d'année, elle avait déjà été soulevée avec les "rabatteurs" qui ramenaient des clients notamment pour les agences de voyages ethniques", poursuit Me Emmanuelle Llop, Avocat à la Cour (Clyde & Co)

La question et le problème restent entiers à l’heure de l’immatriculation : quel est le statut pour les courtiers en voyages ?

SNAV : les courtiers doivent être immatriculés

Que dit la loi ? Pour le savoir il faut se reporter à l' Article L 211.1 du code du tourisme qui stipule : "Le présent chapitre s'applique aux personnes physiques ou morales qui se livrent ou apportent leur concours, quelles que soient les modalités de leur rémunération, aux opérations consistant en l'organisation ou la vente".

Pour Valérie Boned, il n'y a pas d'équivoque : "La loi n'a pas changé avec la loi Novelli et quiconque apporte son concours à la commercialisation, doit être immatriculé. Il s'agit clairement d'un des maillons de la commercialisation."

"Avec la mise en place du nouveau régime, les intermédiaires tendent à se multiplier, et plusieurs d'entre eux cherchent à se régulariser", poursuit la Directrice des Affaires Juridiques.

Une tendance confirmée par Christian Mantéi, Directeur général d'Atout France qui note "une montée en puissance des demandes" émanant de ces apporteurs d'affaires.

Un sujet sur lequel, il ne prend pas position rappelant qu'Atout France "est un simple opérateur de l'Etat chargé de la mise en œuvre des réformes. Ce n'est pas de notre ressort de participer à un débat préalable sur une question donnée."

Le client est-il protégé ?

Preuve qu'un flou artistique entoure la question, Sophie Florval d'Addict Voyage, citée par le QDT, a essuyé un refus d’Atout France à qui elle a demandé confirmation, qu'elle n'avait pas besoin d'être immatriculé pour exercer cette activité.

Me Emmanuelle Llop (Clyde&Co), recentre le débat sur la question du consommateur, évacuant la question de l'intermédiaire commercialisant un conseil ou une prestation de devis : "Il faut veiller à ce que le consommateur soit protégé. Pour cela il faut être attentif à ce que la vente soit conclue avec une agence ou tour-opérateur immatriculé."

Elle poursuit "Dans la mesure ou le voyagiste immatriculé est titulaire du contrat de vente, il est responsable."

Qu'en est-il alors de l'intermédiaire ? Quelle définition juridique donner aux termes "Apporter son concours" ? Pourrait-on imaginer qu'un comparateur de voyages en ligne soit considéré comme un maillon de la chaîne de commercialisation ?

Peut-on, finalement immatriculer des acteurs qui ne vendent pas de voyages directement aux clients ?

Le débat est lancé...

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Commentaires
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1.Posté par Gaudin le 28/01/2011 09:09 | Alerter
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Plusieurs solutions :

1. Plutôt que courtiers en voyages ou conseiller en voyages, on pourrait imaginer un conseiller en rêves ou expert en publicité touristique...

2. Installer son activité dans un autre pays d'Europe aux lois plus souples...

3. Les comparateurs de voyages rémunérés par les voyagistes qui investissent massivement sur ce type d'intermédiaire devraient être soumis à ce moment là aux mêmes obligations, comme les moteurs de recherches dont les publicités rémunératrices invitent les internautes à acheter auprès de l'annonceur voyagiste ou agv, hôtels, cies aériennes...

4. Si les courtiers en voyages devaient être immatriculés, il pourrait alors paraître légitime à cet instant qu'ils puissent vendre le voyage directement au client à domicile et récupérer de fait leur commission auprès des producteurs (agv, to, réceptifs...) et générer alors une belle trésorerie...mais ils seront encore plus volatiles que les mortars en cas de défaillance...

2.Posté par Esther Baruchel le 28/01/2011 09:53 | Alerter
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Je rectifie : trouvtoo voyages que vous citez est le 1er courtier en voyages que j'ai lancé en 2004. Or, il ne reste plus aujourd'hui que la marque, et le courtier est unvoyageparfait.com (et non trouvtoo voyages).

J'ai en effet été beaucoup suivie et copiée (de façon plus ou moins heureuse) et je constate que le débat est très à la mode ces jours ci dans la presse professionnelle touristique.

J'ai même été appelée par la direction du tourisme qui voulait des éclaircissement sur mon activité. J'ai répondu bien volontiers et je maintiens ma position : tant qu'effectivement le contrat est signé entre le client et un to ou une agence immatriculée ALORS le client est protégé (comme le souligne très justement Me Emanuelle Llop). Fin du débat. Les dérives arrivent lorsque n'importe quel opportuniste s'improvise courtier en voyages et met le client en danger en le mettant en relation avec des prestataires non immatriculés.

Je le dis et le re-dis : que les agences se mettent au gout du jour, qu'elles créent des blogs, qu'elles affinent leur présence sur internet, et elles ne se feront plus "piquer" leurs clients par les voyagistes sur internet et les courtiers :-) Le misérabilisme a le don de fortement m'agacer, car il est tellement plus facile d'imputer ses manquements aux autres, plutôt que de se remettre en question pour dépasser les difficultés. Car le vrai problème à mon sens n'est pas les courtiers mais bien le fait que le client veut tout tout de suite, et que l'agence de voyage traditionnel ne peut pas à ce jour répondre à ce nouveau besoin.

3.Posté par Gaudin le 28/01/2011 10:07 | Alerter
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et je finis par...

Passer un accord entre le courtier et l'agv ou le TO serait bien plus intelligent :

1. Le courtier serait rémunéré par le TO / AGV sur les ventes générées (sur le modèle existant de Twim Travel) avec un salaire minimal / mois pour que le courtier dépende légalement du TO

2. Le TO / AGV allègerait ses charges salariales

Plutôt que de brider, décourager, assommer...pourquoi ne pas tenter l'objectivité, les synergies, le courage, le développement de conseillers nomades professionnels...et si l'agence de voyages n'était plus une boutique au frais fixes exorbitants, aux marges réduites, aux brochures papiers (non durables) et à la multiplication des offres peu maîtrisées...? Si l'agence de voyages se refaisait une beauté ? Si l'agent de voyages pouvait enfin gagner sa vie correctement sans pouvoir tenter d'oublier ses difficiles fin de mois en pensant au prochain éductour.

Allez Mister Wathier, un e-syndicat.3.0 please !

4.Posté par VAN HERK le 28/01/2011 10:33 | Alerter
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Quelle est la différrence entre 'un courtier x, y ou z ' et certains par example 'TO Néerlandais,correctement immatriculé ANVR/SGR aux Pays Bas ? Ils font exactement le même boulot.
Travelling = Global.
Quelle est la différence entre une entreprise française existente qui collectionne les 'guides vivantes' sur et par le net (pas des livres) et 'un courtier x,y ou z' de quelque parte ?

Les seuls qui se frottent les mains dans ce 'kakafonie' sont les assureurs, qui nous vendent la peur avec les factures salés pour ensuite pouvoir jouer sur la bourse; c'est
tout. Sens nous rembourser si on n'a pas causé des problèmes l'année précedent.

'Supprimons les assureurs et commençons finalement 'à travailler' sens mettre toute le monde dans un cage 'suspect', n'import grand ou petit.

Mi -Conclusion: mission impossible.
Conclusion finale: immatriculons vraiment toute le monde......mais ou, quand on travaille 'global'.
Pas de réponse.

5.Posté par Fabio Casilli le 28/01/2011 11:23 | Alerter
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Je pense que tout cela est un faux débat, ou plutôt un débat que, comme souvent, arrive trop tard.
Il est vrai qu'on a pas la sphère de crystal et qu'on ne peut pas toujours prévoir ce que sera notre profession à l'avenir, il en reste pas moins que les courtiers comme Esther, que je connais bien, sont une réalité bien installée et réelle, pas le fruit de l'imagination ou un projet en devenir.
A partir de là la situation n'et plus tout à fait la même.
le même débat c'est présenté quand les coffrets ont apparus sur le marché: jamais on avait vendu des voyages ailleurs que dans les agences, mais on a dû prendre conscience de cette nouvelle réalité et légiférer en conséquence. La loi concernant les courtiers n'est pas claire, il faudra donc modifier les textes de loi en conséquence en tenant compte de cette nouvelle réalité du marché: le fait de l'ignorer, ou de reporter ultérieurement une décision à ce sujet ne changera rien au fait.
Pour finir, je tiens à dire que parfois les courtiers, qui jouent sur leur peau (pas de vente = pas de gains), contrairement à qui dans les agences a un salaire garanti tous les mois, font souvent plus d'efforts et sont donc plus renseignés et mieux formés que certains agents de comptoirs...mais ça, c'est un autre débat...

6.Posté par max le 28/01/2011 11:30 | Alerter
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certain(e)s se pensent les créateurs uniques et originaux de ce métier de courtier, on les copient même!! on croit rêver..............
la modestie est de mise!
et la cerise sur le gateau, un opportuniste qui mets en contact un client avc un prestataire non immatriculé???? ou ? quand? comment?
sortez de notre douce France et vous verrez que ce 'métier' existe ailleurs et sans créer de problèmes à quiconque

7.Posté par Esther Baruchel le 28/01/2011 13:07 | Alerter
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Je vais donc affiner mes propos, puisque Max (qui a eu le grand courage de signer de façon identifiable ses propos) ne semble pas bien comprendre. Je persiste et signe, je suis la première, en France, à avoir mis en place ce concept de courtier en 2004 via Trouvtoo Voyages. Que ce concept existe ou non à l'étranger peu importe, je dis juste que je suis précurseuse en la matière. Le terme et le concept sont sortis de mon imagination. Et finalement, peu importe que d'autres l'aient déjà décliné à l'étranger...
De plus, oui, certains prestataires trouvés sur le net mettent en relation les internautes et des agences receptives locales, et ce sans disposer de licence en France. Ce qui est de fait illégal et ne protège pas le consommateur.

8.Posté par Moz@rt le 06/02/2011 19:26 | Alerter
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Madame Esther Baruchel, quelques remarques …

1 - Je suis au regret de vous dire que vous n'êtes pas la 1ère à avoir imaginé le concept de courtier en voyage en 2004 via Trouvtoo Voyages, d'autres l'ont fait quelques années plutôt.

Vous êtes encore moins le 1er courtier en séminaire et incentive .. vous faites fi de toutes les agences qui font cette activité depuis les années 1970 /1980.

Je vous cite "Le terme et le concept sont sortis de mon imagination." c'est faux, connaissez vous cette phrase d'Anaxagore de Clazomènes « Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau ».

J'espère que vous allez me mettre au défi de vous le montrer ! En plus vous verrez que la date affichée sur la page web est certaine et non modifiable !

2 – Je dois vous rappeler, comme vous l'indiquez sur votre site "Le devis proposé est gratuit et sans engagement de commande", c'est bien là le « PROBLEME », après nous avoir fait travailler sur des dizaines de devis gratuits, nous n'avons rien vu venir ;-( !
Nous vous avons gentiment demandé d'aller "faire travailler gratuitement d'autres agences", ce que vous avez fait très gentiment et nous vous en remercions.

Pour finir, cette activité de « courtage en voyage » est à mon avis un épiphénomène. L’arrivée de nouveau process technologiques va rendre cette activité obsolète et vous allez, dans les prochains mois, vous rendre compte pourquoi.

9.Posté par Esther Baruchel le 06/02/2011 19:57 | Alerter
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Cher Moz@art,
Pour accorder un quelconque crédit à vos propos, encore aurait il fallu que vous donniez le nom de votre tour operateur que j'aurais soit disant fait travailler pour rien...

De même, puisque vous prétendez que d'autres que Trouvtoo Voyages ont mis en place le concept de courtier en voyages en France avant 2004, encore faudrait il citer des exemples concrets.

En ce qui concerne vos prédictions malheureuses concernant l'avenir de ma profession, votre avis n'engage que vous et vos allusions à un "nouveau process techonologique" ne m'impressionne guère.

En résumé, en avançant masqué, et en ne justifiant pas ses propos avec des exemples concrets, on perd en crédibilité, n'est ce pas ?

Je note surtout l'amertume et l'agressivité de vos propos, qui me laissent penser que votre tour operateur n'est pas au mieux de sa forme.

10.Posté par Solveg Rania le 21/03/2011 16:10 | Alerter
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Bonjour,
Je viens de lire cet article intéressant mais je suis très déçue par les commentaires totalement hors propos...

Les métiers du tourisme changent et évoluent de même que tous les métiers quelque soit le secteur d'activité.

Pour assurer une prestation de qualité je souhaiterai qu'un minimum d'encadrement soit imposé aux courtiers comme par exemple l'obligation de détenir une Licence de tourisme et/ou un agrément professionnel car malheureusement à l'heure actuelle c'est un job facile qui attire trop d'incompétents et/ou d'escrocs qui n'apportent aucune valeur ajoutée au client.

Ce métier de courtage dans le tourisme existe sous diverses formes depuis les années 60 aux Etats-Unis et en Angleterre, il est arrive en France dans les années 90 et sa démocratisation fulgurante dans les années 2000 tient surtout à l'explosion d'internet.

Pour conclure qu'il s'agisse du client ou du professionnel il est bien plus avantageux de développer des réseaux sur le modèle de Twim Travel que de laisser se développer des agences de courtage. Cela résout tout les soucis des agences et des clients (flexibilité, garanties...) sans pour autant rajouter un énième intermédiaire couteux en milieu de chaine.

Ce n'est que mon analyse !

Solveg

11.Posté par Esther Baruchel le 21/03/2011 16:21 | Alerter
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Bonjour,
Au risque d'enfoncer des portes ouvertes, et parce que je crois qu'il est crutial de ne pas laisser dire n'importe quoi : un courtier en voyages n'est pas un ènième intermédiaire mais une interface moderne entre le client et le tour operateur (qui, lui, détient une licence). Nous étions donc parfaitement dans le sujet, me semble t'il :-)

12.Posté par Solveg Rania le 21/03/2011 17:50 | Alerter
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Madame,

Tous vos commentaires (y compris celui ci) dénigre le savoir et les opinions des autres et tentent de faire croire que vous seule détenez La Vérité : "j'ai inventé", "on m'a copié", "je ne peux laisser dire n'importe quoi"...

Je peux affirmer sans aucun problème que ce que vous dites est faux. Un courtier n'est pas une "interface" et encore moins "moderne", c'est simplement une profession intermédiaire qui doit son existence à l'incapacité des agences de voyages à s'adapter aux contraintes évolutives des clients et à l'incapacité des annonceurs internet à proposer des offres claires.

Vous êtes bien entre le client et l'agence ou le TO ? Donc il n'est absolument pas faux de dire que le courtier est un intermédiaire et c'est bien un énième intermédiaire puisque les agences de voyage sont déjà des intermédiaires entre les TO et le client me semble-t-il !!

Ce nouveau commentaire est donc à nouveau non constructif et hors sujet puisque vous ne faites que dénigrer mes propos.

A mon sens vous devriez d'avantage proposer des solutions et donner de vrais arguments qui légitimeraient votre profession... bref avoir une attitude positive et constructive !!

Solveg

13.Posté par Esther Baruchel le 21/03/2011 18:19 | Alerter
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J'ai beaucoup de respect pour Twim Travel et ses fondateurs, et comme vous les citez dans votre premier commentaire, je suppose que vous êtes un de leurs "agents de voyage privés" ou tout du moins que vous avez un lien avec cette structure. Aussi, rapprochez vous de leurs fondateurs, et vous verrez qu'ils ne dénigrent en rien le concept que j'ai inventé (je maintiens) et que bien au contraire, nous tentons d'avancer ensemble.

14.Posté par Moz@rt le 21/03/2011 18:29 | Alerter
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Bonjour

Un jour je posterai une liste " non exhaustive" des code APE de ces interfaces modernes .. c'est assez amusant et parfois même comique.

Concernant Twim Travel, c'est intéressant mais limité. Que la profession se rassure, des outils arrivent qui ne vont pas plaire aux " interfaces modernes ".

15.Posté par Solveg Rania le 22/03/2011 09:22 | Alerter
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Votre don de voyance est un peu rouillé me semble-t-il ;-) Je ne travaille pas pour cette agence mais comme c'est bien la seule du genre je ne peux citer qu'elle !!!

J'ai quand même été agent de voyage il y a bien longtemps dans les années 90 et déjà à l'époque j'ai eu l'occasion de travailler avec des courtiers... bref passons !! Pour votre information je suis actuellement (et depuis 13 ans) directrice opérationnelle d'un grand groupe hôtelier de luxe et lors de mes passages en France je suis sollicitée comme intervenante auprès d'étudiants en cycle supérieur (hôtellerie/tourisme). Et pour aller au bout de l'explication c'est dans le cadre de l'une de ces interventions que je me suis intéressée de près à l'activité de courtage.

Pour le reste je préfère clore ce qui n'est ni un échange, ni une discussion et encore moins un débat ! Un autre forum sur la question présente des personnes (dont certains de vos confrères) qui avancent sur le sujet en offrant des arguments et propositions très pertinentes et qui est donc bien plus intéressant pour mes recherches.

Solveg

16.Posté par Alain Fournier le 07/04/2011 17:50 | Alerter
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Bonjour Solveg...de quel forum parlez-vous ?

Effectivement sur celui-ci le débat est assez stérile !

Merci

Alain

17.Posté par van herk le 07/04/2011 19:46 | Alerter
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Supprimons tout les intermédiairs inutiles et tout les 'managers' qui blockent et qui se donnent trop d'importance sens pouvoir prendre des décisions finales et commençonst à travailler normalement avec le but que TOUT le monde dans le TOURISME va gagner un salaire décent de minimum 1500 net par mois....En supprimant tout les intermédiairs inutiles on peut y arriver....Il y a du boulot à faire....en France.

18.Posté par Antoine Bouchet le 15/04/2011 13:07 | Alerter
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Bonjour à tous,
Quel sujet passionnant pour nous qui venons d'ouvrir un site dédié aux voyages et loisirs : Evassens.
Je revendique donc à ce titre d'être le 1er courtier en voyages et loisirs ! Non, je plaisante, je ne revendique rien car je suis un petit nouveau dans ce vaste monde du tourisme/loisirs peuplé de personnes bienveillantes avec un égo presque inexistant...;-)
Calmons-nous ! Pour apaiser certain d'entre vous, un cri de ralliement : "Client" car personne ne parle de client, incroyable, non ?
Je n'ai pas encore de légitimité car j'ai l'humilité du débutant (pour l'instant !) donc je ne peux encore rien démontrer mais cela ne m'empêche pas de proclamer :" le client guide toutes nos actions !!! "
En tant que le 12ème courtier en voyage (et oui, je revendique ;-)) je pense qu'il faut apporter satisfaction à nos clients et cela passe par le service. Qu'est ce que le service ?
L'écoute ! Avant de me lancer dans ce beau métier, j'ai beaucoup observé, analysé et écouté les professionnels et le constat est simple : le client évolue de plus en vite, est un grand zappeur et est très difficilement "fidélisable". Il cherche, mais à mon sens mal...et parfois il trouve.
Avec Internet, le premier réflexe pour un client est de taper sur le fameux moteur au nom mathématique ce qu'il recherche et si l'on prend l'exemple de " W.E" des millions de réponses et des centaine de milliers de pages...bon courage !!!
Donc, le métier de Courtier doit exister et je pari gros, existera encore, voir de plus en plus...
Par contre, il doit savoir conserver la place qui est la sienne : intermédiaire.
Nous sommes donc complémentaires avec les agences, les T.O et l'ensemble des professionnels du tourisme !
Avec mon associée (vive la parité) nous sommes actuellement en recherche de partenariat et croyez moi, il y a de tout ! Je ne recherche que les meilleurs car mes clients (tiens encore eux) méritent les meilleurs. Cette sélection est importante car plutôt que de se poser la question de la légitimité du Courtier, il faut savoir balayer devant sa porte.
Ce métier existe depuis des décennies aux Etats-Unis (et oui, ça vient souvent de la bas, snif). Cela fonctionne parfaitement bien car ils ont une culture différente de la nôtre dans le business (et je sais de quoi je parle) peu importe l'étiquette, la dénomination, le titre ou je ne sais quoi, ce qui importe c'est le savoir faire !
Etre connu et par la suite reconnu par mes clients est mon objectif et un jour si possible (je suis assez ambitieux, pardonnez-moi) également par vous les pros!
J'ai fait toute ma carrière dans le management chez l'enseigne préférée des Français et notre réussite insolente n'était dûe que grâce à nos clients, pourquoi ? Car le meilleur vecteur de communication qui soit est le "bouche à oreilles" , c'est la raison de mon intervention dans ce "débat" (qu'il faudrait organisé, non?") car je ne peux laisser dénigrer, sans réagir (c'est mon côté Lancelot), ce métier et l'une de mes consoeurs.
Merci d'avoir pris le temps de lire ces interminables lignes (je ne sais pas être synthétique, je déteste ça, toujours faire court au point d'être incompris, non merci! )
Par avance, merci de m'accorder une petite place parmi vous et me laissez la/ma chance de vous convaincre sur ce métier de courtier qui peut vous apporter satisfaction....


19.Posté par Adrien Jean le 17/04/2011 14:53 | Alerter
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Bonjour,

Je profite de ce sujet fort intéressant pour tenter d'éclaircir la situation de certaines "plateformes" en ligne qui ne semblent entrer ni dans l'une ni dans l'autre des catégories dont vous parlez.

Certains sites proposent en effet des réservations d'hôtel en ligne. Je suppose qu'ils disposent d'un réseau de prestataires et qu'à cet effet ils ne représentent que des intermédiaires. Cette pratique est-elle légale sans licence d'agent de voyage?

- Plus précisément, des sites comme Booking.com se proposent de faire payer l'intégralité du séjour à l'hôtel à leurs clients et ces sites paient dans un second temps les hôtels, or Booking ne semble pas être une agence de voyage pour autant (corrigez-moi si je me trompe).

- Enfin d'autres sites proposent un système de réservation en ligne MAIS le paiement s'effectue sur place, directement à l'hôtel. Ces sites se contentent de prélever une commission sous forme de paiement en ligne, présenté comme un acompte. De même, un exemple qui ne dispose pas de licence: http://www.destinationmaroc.com/ (société de droit français).

J'imagine qu'étant donnée la renommée de Booking, celui-ci doit être enregistré en dehors de nos frontières et être bien légal. Mais pour destinationmaroc, cette pratique est-elle bien légale? (en effet on pourrait comprendre que la garantie financière n'a pas lieu d'être au sens où l'"intermédiaire" n'encaisse pas le prix de la réservation mais une simple commission de mise en relation).

Merci d'avance pour vos éclaircissement, il est bien dur de s'y retrouver de nos jours sur internet!

Cordialement

20.Posté par Alain Fournier le 21/04/2011 16:31 | Alerter
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Adrien,

Destinationmaroc semble être une centrale de réservation hôtelière...au même titre que Leading, SLH...et bien d'autres à qui personne ne demande d'avoir une licence en France.

Antoine,

Vous avez bien raison...le client est au centre de tout cela. Et que les agences arrêtent de se plaindre, les courtiers leur apporte des clients sur un plateau d'argent...d'ailleurs un bon nombre d'entre eux l'ont bien compris ainsi que la plupart des TO qui proposent maintenant des contrats d'approteurs d'affaires à des courtiers, des concierges...

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