TourMaG.com - Qui est croisifrance et quels sont vos objectifs sur le marché français ?
Yannis Vassilakopoulos : "Croisifrance dont je suis le p.-d.g est installée en France depuis deux ans. C’est une filiale du groupe Louis, fondé en 1938 qui est aujourd’hui le plus gros armateur chypriote. Il possède en propre 14 paquebots et représente 22 % de la capacité en lits sur la Méditerranée.
Entre 2033 et 2004, le résultat net de l’activité croisière du groupe Louis a pratiquement été multiplié par quatre pour atteindre 17 millions de dollars. Sur le marché français, nous opérions 12 départs avec le Sapphire (288 cabines) l’année dernière pour 4800 passagers français.
Nous ajoutons cette année dix nouveaux départs et nous positionnons un nouveau navire, l’Aquamarine (525 cabines) qui effectuera 20 départs. En tout, notre potentiel s’établit à 38 000 passagers dont 18 000 au départ de Marseille. En 2006, un navire plus rapide (350 cabines) remplacera le Sapphire. Un petit bateau pourrait aussi venir sur Nice..."
TM.com - Comment justifiez-vous votre objectif de croissance sur un marché qui a beaucoup de mal à progresser en France ?
Y.V. : "Pourquoi la Grande-Bretagne explose avec un million de passagers ? Plus près de nous, l’Italie fait deux fois le marché français qui stagne à 200 000 passagers. Arrêtons de ne vendre qu’un seul style de croisière avec des grands bateaux sur lesquels les gens ne peuvent pas embarquer pour des raisons financières. En vertu de quoi les agences nous expliquent fort logiquement qu’elles n’ont pas de clientèle croisiériste.
Avec des tarifs 35 % moins chers et avec 60 % d’itinéraires en plus, je vous affirme cependant que nous sommes tous croisiéristes ! C’est aux agences de proposer et d’expliquer –ce qu’elle ne font pas assez - à cette la clientèle potentielle que la croisière, c’est en réalité un produit qui regroupe avantageusement les prestations d’un hôtel club et d’un circuit touristique. En tarif comme en confort."
TM.com - De quelle politique marketing s’accompagne votre positionnement en entrée de gamme sur le marché des croisières ?
Y.V. : "Notre devise d’être différents nous appelle à être créatif. Nous avons lancé le seul navire au départ de Marseille à parcourir les îles grecques avec une incursion à Instanboul. Chez nous, c’est gratuit pour les enfants jusqu'à 18 ans.
Autre exemple, l’Aquamarine qui est parti hier vers l’Espagne, les Baléares et le Maroc (à partir de 715 euros par personne) fait escale à Ibiza, ce qui n’est pas très courant. Nous jouons également sur l’avantage de nos navires à taille humaine qui permettent de visiter des endroits extraordinaires, Cythère par exemple, où les grandes unités ne peuvent pas aller. Nous allons également développer la mini-croisière, vecteur de l’explosion de tous les marchés."
Yannis Vassilakopoulos : "Croisifrance dont je suis le p.-d.g est installée en France depuis deux ans. C’est une filiale du groupe Louis, fondé en 1938 qui est aujourd’hui le plus gros armateur chypriote. Il possède en propre 14 paquebots et représente 22 % de la capacité en lits sur la Méditerranée.
Entre 2033 et 2004, le résultat net de l’activité croisière du groupe Louis a pratiquement été multiplié par quatre pour atteindre 17 millions de dollars. Sur le marché français, nous opérions 12 départs avec le Sapphire (288 cabines) l’année dernière pour 4800 passagers français.
Nous ajoutons cette année dix nouveaux départs et nous positionnons un nouveau navire, l’Aquamarine (525 cabines) qui effectuera 20 départs. En tout, notre potentiel s’établit à 38 000 passagers dont 18 000 au départ de Marseille. En 2006, un navire plus rapide (350 cabines) remplacera le Sapphire. Un petit bateau pourrait aussi venir sur Nice..."
TM.com - Comment justifiez-vous votre objectif de croissance sur un marché qui a beaucoup de mal à progresser en France ?
Y.V. : "Pourquoi la Grande-Bretagne explose avec un million de passagers ? Plus près de nous, l’Italie fait deux fois le marché français qui stagne à 200 000 passagers. Arrêtons de ne vendre qu’un seul style de croisière avec des grands bateaux sur lesquels les gens ne peuvent pas embarquer pour des raisons financières. En vertu de quoi les agences nous expliquent fort logiquement qu’elles n’ont pas de clientèle croisiériste.
Avec des tarifs 35 % moins chers et avec 60 % d’itinéraires en plus, je vous affirme cependant que nous sommes tous croisiéristes ! C’est aux agences de proposer et d’expliquer –ce qu’elle ne font pas assez - à cette la clientèle potentielle que la croisière, c’est en réalité un produit qui regroupe avantageusement les prestations d’un hôtel club et d’un circuit touristique. En tarif comme en confort."
TM.com - De quelle politique marketing s’accompagne votre positionnement en entrée de gamme sur le marché des croisières ?
Y.V. : "Notre devise d’être différents nous appelle à être créatif. Nous avons lancé le seul navire au départ de Marseille à parcourir les îles grecques avec une incursion à Instanboul. Chez nous, c’est gratuit pour les enfants jusqu'à 18 ans.
Autre exemple, l’Aquamarine qui est parti hier vers l’Espagne, les Baléares et le Maroc (à partir de 715 euros par personne) fait escale à Ibiza, ce qui n’est pas très courant. Nous jouons également sur l’avantage de nos navires à taille humaine qui permettent de visiter des endroits extraordinaires, Cythère par exemple, où les grandes unités ne peuvent pas aller. Nous allons également développer la mini-croisière, vecteur de l’explosion de tous les marchés."
