Elections APST, A. Minchella veillera "à ce que les "petits" ne soient jamais oubliés..."

TourMaG.com - Adriana Minchella, pourquoi vous re-présentez-vous à l'APST?

Adriana Minchella : "Je ne me suis même pas posé la question ! Mes confrères m’ont fait l’honneur de m’élire au Conseil voici quelques années.

Depuis, j’ai fait en sorte d'être présente et je pense avoir fait ma part du travail qui a été accompli au service de la profession par l’équipe APST, sous l’animation de son président et dans le respect de ses engagements, dans une période extrêmement périlleuse.

J’ai la conviction que cette équipe a suivi une politique raisonnable et de justice, qui a tenu compte dans son management, avec la plus grande équité, des soucis de toutes les entreprises, quels que soient leur taille et le métier du Tourisme exercé.

Les temps sont toujours mauvais et, si je peux être utile, je ne me déroberai pas.

J’ajouterai que nous exerçons un métier où les femmes dominent en nombre… et sont dominées en responsabilités !

Nous ne sommes pas si nombreuses que cela, du sexe féminin, au Conseil, et je pense que notre regard de gestionnaire du quotidien ne peut qu’être salutaire dans les instances dirigeantes du tourisme et tout particulièrement à l’APST, caution financière de la grande majorité des agences."

TourMaG.com - Quelles sont les grandes lignes de votre programme ?

Adriana Minchella: "Celles du président Nabet et de mes confrères du Conseil d’administration. Je ne me permettrais pas d’avoir un programme personnel dans cette œuvre collective !

Mais mon souci permanent, et depuis toujours, est de porter au Conseil la parole des agents de voyages indépendants, de veiller à ce que les « petits » ne soient jamais oubliés, que leurs problèmes spécifiques soient toujours pris en compte.

Je sais que c’est également le souci constant de la plupart de mes collègues au Conseil mais un aiguillon de plus n’est jamais inutile…"

TourMaG.com - Vos craintes et vos espoirs pour cette profession, si tant est que vous en avez ?

Adriana Minchella : "J’ai plus d’espoirs que de craintes ! Bien sûr, nous passons quelques exercices difficiles mais l’avenir n’en sera que meilleur et plus apprécié…

Mes confrères me connaissent trop pour imaginer que je me complaise un jour dans le pessimisme ! Je sais que les voyageurs auront toujours besoin d’experts à leur disposition, de conseillers avisés et neutres, de défenseurs lorsque leurs intérêts seront menacés.

C’est notre rôle et notre mission. Ceux d’entre nous qui continueront à se perfectionner, qui seront dynamiques et créatifs, accueillants et attentionnés, n’ont pas de souci à se faire.

Les autres… s’il en existe encore, qui manqueraient de compétences et attendraient des clients derrière leurs comptoirs sont condamnés et ils le savent.

Chacun d’entre nous a sa réussite et ses succès en lui, avec ses collaborateurs bien formés. Ce n’est pas Internet qui peut nous détruire ni nous éliminer, bien au contraire, je pense que c’est une chance pour nous tous, si nous savons le domestiquer.

Cela aussi, je veux en être la messagère au Conseil de l’APST."

TourMaG.com - Question subsidiaire : serez-vous candidate à la Présidence de l'APST ?

Adriana Minchella : "Non, surement pas! Nous avons un Président avec qui je travaille depuis quelques années maintenant, qui a entrepris un travail considérable et j'ai bien l'intention, si je suis élue, de poursuivre avec lui l'œuvre entamée !"

Adriana Minchella a commencé sa carrière en tant que salariée durant 13 ans. Puis, en 1986, devient responsable d’une association loi 1901 ayant pour objet la vente de produits France aux comités d'entreprise.

A partir de 1990, l'association se transforme en agence de voyage et donne naissance à Ellipse Voyage, agence de voyages traditionnelle, indépendante sous son enseigne, implantée sur 2 points de vente à Béziers, et présente sur Internet avec 8 sites.

Enfin, depuis 2002, Adriana Minchella est présidente du CEDIV qui regroupe près de 200 points de vente d’Agences de Voyages Indépendantes tous métiers confondus, afin de mutualiser leurs outils et leurs achats.