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Emploi : le tourisme ça eût payé mais… ça ne paie plus !

une profession aux salaires peau de chagrin


Entre demandeurs d’emplois et recruteurs la communication semble en panne. Les premiers cherchent ce dont ils rêvent. Les seconds cherchent ceux dont ils ont besoin. Les uns comme les autres éprouvent de vraies difficultés à se trouver. Analyse et commentaires d'une double méprise...


Rédigé par Michèle Sani - redaction@tourmag.com le Lundi 6 Novembre 2006

Emploi : le tourisme ça eût payé mais… ça ne paie plus !
"Le Rendez-Vous Emploi" du 13 novembre prochain organisé à la Maison de la Mutualité à Paris par l’APS pour ses adhérents devrait permettre d’engager un dialogue « vérité » entre demandeurs d’emploi, formateurs et employeurs.

« Ce rendez-vous permettra aux formateurs et aux recruteurs de confronter leurs attentes et leurs besoins pour améliorer l’employabilité des jeunes diplômés et répondre à l’élévation du niveau de qualification exigé par les professionnels » a déclaré Léon Bertrand, ministre délégué au Tourisme.

Joli discours mais gageons que ce rendez-vous sera aussi l’occasion de gommer certaines illusions et de mettre en relief quelques vérités d’une profession aux salaires peau de chagrin qui voit disparaître ses avantages.

Ils rêvent de voyages mais la réalité les fait déchanter !

« Les jeunes qui font des études de tourisme ont une vision romantique de ce métier. Ils rêvent de voyages. Quand ils sont confrontés à la réalité, ils déchantent. Nous sommes face à une génération soucieuse de son confort et pas prête à tous les sacrifices pour un job. Ils veulent trouver un travail en bas de chez eux. »

Nicole Breurec, directrice de Cap Vers, un institut spécialisé en formation auprès des entreprises du secteur, et des jeunes qui souhaitent y exercer leur métier, le constate : les jeunes veulent tous être chef de produit ! Les métiers de « vendeur » et surtout de « billettiste » en plateaux d’affaires, sont nettement moins porteurs.

Elle cite un exemple vécu par un grand réseau qui cherchait des billettistes dans la région ouest. « Il y avait douze places à prendre et personne n’en voulait. Nous avons fait appel à des chômeurs qui ne venaient pas du tourisme et qui cherchaient à tout prix du travail. Nous les avons formés sur le tas pour un plateau d’affaires. Aujourd’hui ils sont très contents de leur sort ».

Donnez une chance aux débutants

Emploi : le tourisme ça eût payé mais… ça ne paie plus !
« Un jeune demandeur d’emploi formé mais sans expérience a besoin d’une remise à niveau et d’un temps d’adaptation à l’entreprise. Les entrepreneurs devraient en être plus conscients, avoir plus d’écoute, d’ouverture et de patience. Il faut donner leur chance aux jeunes demandeurs d’emplois » déclare Marie-Reine Rosset, responsable du secteur Tourisme à l’ANPE.

Elle n’est pas entendue. Les employeurs la contactent le plus souvent dans l’urgence en réclamant des billettistes ou des vendeurs immédiatement opérationnels. Que dire alors des salariés qui, une fois formés, quittent l’entreprise pour d’autres horizons ?

« La tragédie du 11 septembre, les épidémies et les guerres ont changé les mentalités. Nous observons une grande stabilité. Les salariés ont peur de la précarité. S’ils trouvent un emploi correct, s’ils s’y sentent bien, ils y restent » assure Marie-Irène Rosset avant de rappeler que tout contrat stipule une période d’essai.

Ils « gagnent » plus aux Assedic

Les demandeurs d’emplois ne sont pas tous débutants. Les dernières vagues de licenciements ont touché des agents de voyages expérimentés qui restent aussi sur le bas-côté de la route. A l’ANPE on connaît sans détour la raison : des salaires peu motivants.

Les bas salaires ne risquent-ils pas d’être le frein à la compétence ? Un bon salaire - ou un intéressement aux ventes - pour un vendeur n’est pas, à quelques exceptions près, dans la culture des entreprises de tourisme. Les bons éléments, dynamiques et ambitieux, changent carrément de branche et vont vendre autre chose que des voyages et monnayer leurs compétences ailleurs.

Les professionnels expérimentés ont des exigences et réclament, au minimum, un alignement sur leurs derniers salaires. Le plus souvent ils préfèrent rester au chômage où ils « gagnent » plus que dans l’entreprise qui les jugera « trop cher ». Ils accepteront ce compromis en fin de droit. Ce sera sans doute trop tard : rester trop longtemps à l’écart d’un métier très évolutif risque d’en faire perdre le fil.

Marie-Reine Rosset souhaite que les grands recruteurs aient une meilleure écoute et qu’ils rejettent certains a priori à propos des seniors (les « quinca » et plus) ou les collaborateurs qui souhaitent changer de fonction tels les accompagnateurs nombreux à vouloir se stabiliser et se sédentariser. Elle attend du 13 novembre une vraie rencontre. Dans cet objectif elle a battu le rappel. Les demandeurs d’emplois « invités » ont pour la plupart ce profil : CV à l’appui, ils tiennent la route avec des exigences de salaires.

Ils veulent tout, tout de suite !

Régine Sansone est responsable du recrutement chez Kuoni France qui emploie tous services confondus, près de 450 personnes. Pendant plusieurs années elle a siégé, aux côtés de Guy Besnard (American Express) à la commission des Affaires Sociales du SNAV où elle a notamment travaillé sur les conventions collectives. Kuoni ayant quitté le syndicat, elle n’y siégera plus.

Elle brosse des nouveaux candidats aux métiers du tourisme un tableau rugueux : « Chez Kuoni nous cherchons des gens avec deux à trois ans d’expérience. Le plus difficile est de trouver des agents de ventes et de réservation sérieux et compétents. Je trouve les jeunes que je reçois superficiels, sans grande capacité à s’investir. Ils ne cherchent pas à approfondir leurs connaissances. Ils veulent tout, tout de suite, sans engagement personnel. Ils veulent un bon salaire mais ne s’en donnent pas la peine. »

Les stages « machine à café » sont d’un autre temps

Régine Sansone reconnaît que la passion du métier et la notoriété d’une entreprise, belles accroches du temps passé, n’ont plus d’impact. Ce sont les salaires qui comptent…

Elle trouve que les formations menant au BTS sont plutôt bonnes tout en regrettant un manque d’informations vérités à propos des conditions de travail et des salaires dans les agences de voyages. Elle regrette le comportement un peu rigide de certains professeurs à qui elle demande plus de souplesse dans l’acceptation des stages.

«Qu’ils se rassurent, les stages « photocopie » ou « machine à café » sont d’un autre temps. Nous sommes tous impliqués. J’ai vu un étudiant refuser un stage parce que je lui ai proposé le service des éditions brochures un poste en relation directe avec la production. Son professeur n’était pas d’accord. Il voulait la « production » et rien d’autre ! Nous avons demandé la révision des BTS. Les professeurs prennent cela au pied de la lettre. Il faudrait aussi de leur part davantage d’ouverture.»

Les bons vendeurs changent de secteur

Annette Masson a participé à la mise en place du « nouveau » BTS de 2003 qu’elle trouve déjà un peu obsolète pour un secteur en constante évolution. Néanmoins l’actuel BTS qui propose deux options, « Ventes et productions touristiques » et « Animation et gestion touristiques locales » a cet avantage : les étudiants s’informent et, après avoir pesé les avantages et les inconvénients du métier, en amont ils font un choix.

Au vu du manque de plan de carrière et des rémunérations peau de chagrin le résultat est d’une belle logique : le nombre d’étudiants qui viennent vers le secteur diminue. « Ce choix élimine les jeunes qui ont un profil de vendeur et la fibre commerçante. Ceux-là trouvent facilement et à meilleurs salaires dans d’autres secteurs » constate Annette Masson

La Fédération Française des Techniciens et Scientifiques du Tourisme (FFTST) qu’elle préside met notamment en contact les jeunes diplômés adhérents – une soixantaine par an – avec la profession et ça marche : depuis deux ans, ceux qui cherchent… trouvent !

Annette Masson trouve que les entreprises ne s’impliquent pas suffisamment. Elles n’adhèrent pas au principe des études en apprentissage. Elles n’ouvrent pas leurs portes aux professeurs et aux formateurs volontaires tout en leur reprochant de ne pas être en phase avec les réalités du marché.

« Nous avons des professeurs volontaires prêts à venir dans l’entreprise pour se former et restituer au mieux l’évolution du métier auprès de leurs élèves. » Elles jettent leurs brochures périmées au pilon alors qu’on les réclame dans les écoles… Le CETO a été sollicité.

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Tags : amadeus
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Commentaires
Du plus récent au plus ancien | Du plus ancien au plus récent

37.Posté par Sabri Trabelsi le 07/11/2006 17:15 | Alerter
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Trabelsi pas Traboulsi
Vous confondez avec le celebre "délit d'initié"...
Quelles références !

36.Posté par Norbert Bensimon le 07/11/2006 17:04 | Alerter
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Ah , on est bien dans le milieu du tourisme ....Pour avoir enumere 2 ou 3 verites ( certes pas tres agreables a entendre , je vous le concede ) , je me prends successivement une volee de bois vert des agents de ventes et de réservation me traitant a demi-mot d'exploiteur du peuple , puis des managers a "visage humain" comme Mr Traboulsi qui viennent me donner des lecons de gestion des ressources huamines : A MOI ! NORBERT BENSIMON !
Qu'il sache , ce Monsieur que mes equipes n'ont pas besoin de methodes modernes et d'avant-garde basees sur le bla-bla pour etre motivees : elles sont tout simplement FIERES de travailler pour moi , NORBERT BENSIMON !

35.Posté par Triskel75 le 07/11/2006 16:48 | Alerter
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Mr Bensimon ne travaille donc pas, et n'est ni jeune, ni vieux, apparemment...puisqu'il semble bien trop professionnel pour "surfer pendant ses heures de travail"...et que ni les jeunes, ni les vieux ne possèdent une once de qualité!
Pour être une perle rare, il faut déjà avoir plus qu'un air de famille avec les huitres.


34.Posté par Triskel75 le 07/11/2006 16:42 | Alerter
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Interessants, vraiment, les divers discours de N. Bensimon...
Interessants également les propos des opérationnels ou ex-opérationnels...
Eh oui, malheureusement... pauvre "vieille europe"...
Ses jeunes générations...
Certes :
- +/- motivées, avec +/- le sens de l'effort, +/- de conscience professionnelle et d'énergie à se bouger pour faire sa place au soleil tout en s'investissant à fond pour aider son entreprise à consolider la sienne...
mais ce n'est pas propre au tourisme, des mauvais il y en a partout...
- tout débutant doit effectivement apprendre la réalité, et de son métier, et de son secteur, études ad hoc ou pas... et je connais d'aucuns autodidactes qui ont brillamment réussi, ou correctement réussi, comme quoi le travail allié à la passion, ça paie... tout apprenti doit mouiller sa chemise... et vives les hommes de pouvoir qui donnent leurs chances aux ptis jeunes (encore faut-il que la chance en soit honnêtement une...)...ok, ok, rien que du "déjà dit et écrit" là dedans...
- idem pour le laius comme quoi tout professionnel a, passée la période d'apprentissage, droit à un salaire correspondant non "au niveau du diplôme" (quelle bétise) mais au niveau du CA qu'il génère, ou auquel il contribue... en tout cas à un salaire juste.

Pauvres jeunes motivés... qui ont des chefs d'entreprise version NB et se voient tenir ce genre de discours...
Pauvres chefs d'entreprise généreux et philanthropes, déçus par le niveau misérable et revendicatif d'employés incompétents...

Après les Tirailleurs Sénégalais, les jeunes polonais, Slovènes et Roumains???... hein Mr Bensimon!

Pauvre secteur du "rêve accessible à tous" - surtout à l'ouvrier smicard qui économise pendant 4 ans pour emmener en voyage sa petite famille, et se retrouve sur le carreau d'un aéroport ou dans un ex-ayant été 4* (selon les normes locales, bien sûr..
Beau secteur du Voyage, champ de bataille de héraults parfois bien rétrogrades et néronesques...
Alors qu'effectivement, il reste encore tant de choses à developper et à encourager.
Un peu de bon sens, une peu de courage et de persévérance, et le sens des réalités allié à celui de "l'human management"... et ce n'est pas une question de génération.



33.Posté par jessica le 07/11/2006 16:03 | Alerter
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En réponse à Ppfffff. Je ne pense pas qu'il faille parler de diplôme ou pas mais plutôt de réactivité et de motivation. je n'ai qu'une simple formation d'un an et depuis 4 ans je ne cesse d'évoluer. Il faut savoir démontrer par a + b ce que l'on peut apporter et ce que l'on a déjà apporté. Avec ou sans diplômes, ce n'est pas une feuille de papier qui prouvera les qualités mais plutôt l'expérience dans le métier.

32.Posté par Sabri Trabelsi le 07/11/2006 16:02 | Alerter
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Reponse à M. BENSIMON
Je suis chef d'entreprise, et ai eu dans mes fonctions précédentes à manager des équipes conséquentes. J'ai aussi commencé il y "longtemps" comme "petites mains pas cher payées", mais j'étais et suis toujours habité d'une réelle passion pour ce métier.
Je suis effaré par vos propos d'un autre temps, et par votre sectarisme.
Votre mode de pensée et votre discours de manager (l'êtes-vous d'ailleurs ?) sont l'anti-thèse de l'encadrement et de la motivation, pour ses propres collaborateurs.
Relisez vos propos, qui sont plus nauséabonds que constructifs.
"Les jeunes, la nouvelle europe, la vieille europe, les fainéants, moi je".
Effectivement il Il y a peut-être qq personnes qui ressemblent à la caricature que vous dressez, mais 95pc des gens que j'ai "croisé" durant mon expérience sont des forces vives et non des profiteurs. Malheureusement, vous n'avez pas eu la chance d'en croiser, car cela vous aurait rendu moins amer.
D'ailleurs que s'est il passé pour que vous soyez si amer, parlez-moi, dites-moi tout !
Oui à la l'Europe, mais pas celle que vous attendez, j'espère. Vous êtes déjà méprisant envers cette "vieille europe" qui a surement beaucoup contribué a vous réaliser. Ecoutez et essayez de comprendre vos semblables, et pour ne pas avoir à regretter vos choix de recrutement, recrutez-mieux.
Bien à vous M. BENSIMON




31.Posté par pfffffff le 07/11/2006 15:19 | Alerter
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Quant à ceux qui trouve qu'unBac + 2 vaut un BEPC de l'époque... c'est bien des gens qui n'ont pas fait d'études qui peuvent dire ça!
Ouvrez les yeux, c'est fini le temps ou il suffisait de travailler dur pour réussir! la société et l'économie ont évoluées! Aujourd'hui, il faut beaucoup de chance ou un bon piston pour réussir!
Attention gens du tourisme, vous faites fuir les profils compétents et motivés...
Mais bon, le phénomène d'antisélection, Akerlof et tout, et même la pyramide de Maslow (regardez ce qu'il y a à la base), il faut avoir fait des études pour connaitre...

30.Posté par Sonia le 07/11/2006 15:08 | Alerter
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ne vous inquiétez pas dès qu'ils prendront goût au salaire (et non pas au métier, contrairement à ce que vous pensez), ils exigeront de vous, bien plus qu'un salaire et c'est vous qui regretterez tous ces jeunes râleurs mais qui bossaient si bien....
A vous lire, "la carrière de rond de cuir" est réservée à des gens (PROFITEUR) comme vous et non à des personnes comme moi, motivée, qui sollicite simplement un salaire à la hauteur de son travail et surtout lui assurant une vie ne serait ce que décente!

29.Posté par pfffffff le 07/11/2006 15:08 | Alerter
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Et moi je ri aussi! Monsieur le Directeur ne travaille pas non plus! il laisse ça à ses stagiaires! l'hopital qui se fou de la charité... je vous jure...
aller fais nous rire encore!
et si tes employés ne sont pas motivés, c'est que tu es un mauvais manager. Ne cherche pas plus loin.

28.Posté par Vaness le 07/11/2006 15:06 | Alerter
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je suis agent de voyage depuis 7 ans, et en réponse à Mr Bensimon, qui semble très remonté, oui, il y à un problème dans le métier, oui, les agent formés partent du tourisme, pas parce qu'ils veulent tous tout de suite ( je parles de ceux qui aiment leur métier, comme moi), mais parce que les salaire reste réellement désésperement bas.
J'ai moi aussi été embauchée au smic, je me suis donnée à fond, réellement car j'adore mon travaile, et j'ai eu affaire à ces patrons de caricature en 4x4.
Aujourd'hui je change de métier, avec beaucoup de regret.
certe un bac+ 2 n'est pas plus un niveau élevé d'étude, mais rapellons que les gens qui travaillent en industrie sont payé le meme prix, alors que nos métiers exigent un investissement personnel énorme, des compétences variés, une grande resistance au stress, une culture générale......
je ne blame, ni les patrons, ni les professionnels motivés, il existent effectivement des gens qui veulent tout, tout de suite, sans effort, mais s'il vous plait, NE GENERALISEZ PAS !!!!

27.Posté par Norbert Bensimon le 07/11/2006 15:02 | Alerter
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je suis mort de rire ! Voila les revendicateurs qui deboulent : on est en droit de se demander ce qu'ils font sur Internet en plein milieu d'apres-midi , non ? Ils surfent sur leurs heures de travail , sans doute ?
Sachez juste que j'ai constaté que chez les jeunes, il n'y a aucune motivation au travail; ils sont pressés d'arriver à l'heure et de finir à l'heure et surtout pas d'heures sup.
Quant aux plus âgés qui ont de l'ancienneté, ils râlent tout le temps et sont tout le temps fatigués et se plaignent de leurs salaires et sont plus souvent en arrêt maladie.
De plus, dans un société devenue laxiste et favorisant plus les loisirs que le travail, il ne faut pas s'étonner des résultats du chômage
Par rapport à tout ceci, je dirai que dans la vie, on a toujours le choix, soit de grandir, soit de rester petit; avec tous les moyens que l'État met à notre disposition aujourd'hui (formations, remises à niveau scolaire, possibilité de reprendre des études....), ces plaintes n'ont pas lieues d'être.

26.Posté par Norbert Bensimon le 07/11/2006 14:56 | Alerter
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Eh oui Gaudin ! Nous en sommes tous la , malheureusement , attendre la concretisation REELE ET EFFECTIVE du marche Europeen du travail ; nombre de jeunes Polonais , Slovenes et Roumains sont prets a venir se contenter des remunerations que nos jeunes qualifient de "minables".
Ces jeunes Europeens , tout aussi qualifies et TRES motives , nous sommes tres nombreux a les attendre de pied ferme , lasses de voir NOS jeunes , blases et demotives renacler devant les conditions que nous leur offrons.
Je crois qu'ils n'ont tout simplement pas envie de travailler et revent plus d'une carriere de rond-de-cuir a la secu et ne realisent pas tout le bonheur qu'il ya de travailler dans ce milieu privilegie qu'est le tourisme.
Alors oui , vive l'Europe des nouveaux entrants et le sang neuf que leur jeunesse va apporter a notre "Vieille Europe" decidement bien fatiguee...

25.Posté par Sonia le 07/11/2006 14:56 | Alerter
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En réponse à notre cher Mr BENSIMON
C'est malheureusement à cause de personnes comme vous que de pauvres jeunes, plus que motivés pour ce métier (et certainement bien plus que vous), finissent par se décourager. Notre BTS Tourisme équivaut peut être pour vous, à un simple BEP C, mais croyez-moi, qu'au jour d'aujourd'hui nous sommes certainement bien plus au point que vous. Nous râlons, nous exigeons, tout comme nos chefs d'entreprise qui exigent énormement mais ne compensent jamais et ne savent JAMAIS REMERCIER LES BONS ELEMENTS, aucune reconnaissance pour avoir fourni tant de travail sans jamais se plaindre. Alors STOP à l'exploitation!!!!!! Je suis d'accord que nous devons commencer en bas de l'échelle et ne pas être exigeant tant que nous n'avons pas fait nos preuves, mais lorsque cela fait déjà 6 ans que vous êtes dans le secteur et que votre salaire ne parvient pas à passer la barre des 1000 euros net, que vous disposez du diplôme et de l'expérience adéquats, là je pense que nous avons le droit d'être en colère. Je ne suis pas personnellement agent de résa et ne l'ai jamais été, mais n'importe quel imbécile sait que se sont eux les piliers de la société et que sans leur travail le TO n'est rien. En plus, pourquoi n'auraient-ils pas le droit de participer aux bénéfices de la société, s'ils en sont la cause directe, pourquoi ne pas les motiver un peu plus?
Par ailleurs, je tiens à préciser que de moins en moins d'entreprises donnent la chance à leurs salariés d'évoluer au sein même de la société.
Enfin, devons-nous vous rappeler, cher Mr, que la vie de nos jours est bien plus chère qu'il y a 20 ans, alors que faire avec à peine 1000 euros (et encore je suis gentille)? Si chef d'entreprise vous êtes, je plains les personnes qui travaillent pour vous, et ne vous étonnez surtout pas, si votre personnel ne fait pas long feu, car avec de tels préjugés vous n'avez absolument aucun argument pour garder ne serait-ce que le plus mauvais de vos salariés!

24.Posté par pfffffff le 07/11/2006 14:55 | Alerter
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Arrete ta morale Norbert.
Employer qqn, c'est en faire un collaborateur, c'est à dire une relation à double sens. L'employeur prend des risques, mais l'employé aussi, a s'investir au service d'une boite, dans l'espoir de progresser.
Quelqu'un qui offre un poste rémunéré au SMIC pour 50h de travail/semaine est un bon samaritain? Allons allons, dans un an on renégociera votre contrat! qui est celui qui prend le + de risque? Norbert ou la jeune diplomée?
La vérité c'est que le milieu profite bien des petits stagiaires pas cher, et peu se permettre de rémunérer très bas des diplomés ou expérimentés puisqu'il y a tellement de gens qui recherchent... j'ai bien fait de me diriger vers la finance et pas le tourisme!
Alors arrete ton cinéma Monsieur le patron, trop facile de se dédouaner de ses responsabilités comme ça. Tu profites de la situation, c'est ton droit tu en as le pouvoir. Mais garde tes discours moralistes pathétiques.

23.Posté par stephanie le 07/11/2006 14:51 | Alerter
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Je pensais que les voyages et le tourisme ouvrait l'esprit apparement pas pour tout le monde!
Vivre avec 1050e net/mois avec un enfant et un loyer de 500e expliquez moi comment faire?
Je suis d'accord avec le fait de commencé en bas de l'echelle mais au bout de 7 ans d'ancienneté cela fait un peu médiocre rour de même!
Prendre ces voyages sur internet nous coute moins cher que des promos agv est ce normal?
Je ne suis pas sure!

22.Posté par Gaudin Voyages-provence.com le 07/11/2006 14:39 | Alerter
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Assez d'accord avec Norbert.

De mon côté je suis à présent chef d'entreprise et je suis à la recherche (en vain !) d'un profil sérieux, qui puisse s'impliquer à 200% dans notre réseau...et parce que nous ne voulons pas payer un SMIC, nous recherchons des personnes qui vont prendre le risque de monter aussi leur entreprise, association, free lance... pour travailler avec nous avec de belles rémunérations...et c'est là que 98% des candidats feignent d'y réfléchir, mais l'appel des sirènes du SMIC est souvent + fort, alors on attend...l'Europe ;-)

21.Posté par Norbert Bensimon le 07/11/2006 14:10 | Alerter
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Ah , la caricature facile du patron roulant en 4x4 flambant neuf : un peu facile , jeune homme , n'oubliez pas que les " patrons " comme vous dites sont ceux qui investissent , prennent des risques.
Alors quand un de ces entrepreneurs vous donnent la chance ( car c'est une chance , croyez le bien ) de vous mettre le pied a l'etrier , remerciez le au lieu de dilapider votre energie a revendiquer et a pleurer pour de meilleurs salaires.
Faites vos preuves jeune homme et comme dit Rpah un peu plus haut "tout le monde commence en bas de l'echelle" , ne l'oubliez jamais.
Et peut-etre qu'un jour vous aussi , vous serez patron : et a ce moment la vous verrez que ce n'est pas si facile!

Je reprends ces paroles de Raph si teintees de bon sens a mon gout : "mettez un pied dans une entreprise qui vous plait, peu importe le poste, et le salaire; montrez votre motivation et affichez vos ambitions lorsqu'on recrute des postes elevés, perseverez..."

20.Posté par Id le 07/11/2006 14:04 | Alerter
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J'ai ouvert ma propoe agence de voyage il y 15 mois maintenant, j'ai voulu faire confiance à des personnes n'ayant pas d'expèrience: donner sa chance aux jeunes... Aujoud'hui, je me retourve avec une personne que j'ai embauché 2 mois après l'ouverture et qui m'a annoncé au bout de 3 mois alors que je venais de la mettre en temps plein qu'elle était enceinte de 2 mois, elle s'est mise en arrêt maladie suite à une mise à pieds après 3 mois de bêtises sur chaque dossier qu'elle réalisée, elle a accouché en octobre 2006... Elle reprend son travail le 22 décembre 2006 sans changement de comportement de sa part... Pour moi, nous allons vers un licenciement... Il faut savoir que cette personne est partie plusieurs fois en voyage d'étude et qu'elle était payée avec un salaire fixe plus un intérressement sur le chiffre d'affaires qu'elle faisait. Pour la petite information , elle ne réalisait même pas le chiffre équivalent à son salaire...

Pour remplacer cette personne, j'ai embauché quelqu'un d'autre pour un CDD de 6 mois avec éventuellement une embauche à la clé... Cette personne est débutante avec une expétience d'un an dans l'aérien et prête lors de l'entretien d'embauche à se "démener", aujourd'hui, soit 3 mois après sa date d'entrée, cool la vie et se remettre en question n'est pas au goût du jour, elle n'accepte aucune remarque concernant sa façon de travailler et n'écoute nullement les conseils prodigués par sa supérieure hiérarchique... mais lui répond. Une chose est sûre à 27 ans, les gens veulent tous et ne veulent rien offrir aux employeurs en contrepartie.... Donc, la chance aux jeunes sans expérience !!!

Pour ma part, j'ai toujours travailler pour un salaire bien en dessous de mes compétences. Je suis dans le monde su tourisme depuis 20 ans maintenant et je suis désolée, mais à bon entendeur, "on a rien sans rien".

19.Posté par PATATRAC le 07/11/2006 14:01 | Alerter
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Hop hop hop....Arretons de nous renvoyer la balle, pendant les années dorées l'argent est rentré à la pelle, nos gentils patrons se sont gavés, ils nous ont basculé aux 35 heures payées 35 pour gratter encore plus des aides (voir bulletins de salaires déduction charges sociales...).
Résultat =payé au minimum de chez minimum en nous demandant le maximum et en plus d'avoir le sourire ;)
Aujourdhui il faut être logique, avec la mise en place des frais il y a moins de CA, mais la marge reste confortable...et les salaires c misère que feriez vous sérieusement avec 1100 euros net par mois et un loyer de 500 euros....Bin pas grand chose ;) voire rien....
A force de payer les gens au minimum et de les prendre pour des .... forcémment ils en ont marre, surtout quand leur patron roule des mecaniques dans son 4x4 flambant neuf tout en se plaignant que ca ne marche pas....
Peut etre que ca marcherait mieux avec un personnel payé correctement, motivé et récompensé de ses efforts...A bon entendeur....

18.Posté par Raph le 07/11/2006 13:41 | Alerter
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Et si les profs en etaient la cause?

Que ce soient les BTS, les IUP, Masters et autres ecoles spécialisés dans les metiers tourisme, il semble que la plupart des professeurs n'ont pas mis un pied dans le privé depuis les années 60 !
Ancien etudiant Bac+5 dans le tourisme, je me suis vu rabattre les oreilles de conseils de profs nous demandant d'etre "exigeants sur les salaires et les responsabilités, durs en entretiens d'embauche, car nous pouvions apporter beaucoup à notre employeur".... Halte au squetch!
Je n'ai pas 30 ans et je vais annoncé une banalité de grand-père mais: tout le monde commence en bas de l'echelle et doit faire ses preuves!
Malgré une bonne formation et des stages, l'experience en entreprise met du temps à s'aquérir et il ne faut pas etre exigeant tout de suite. Jeunes diplomés: mettez un pied dans une entreprise qui vous plait, peu importe le poste, et le salaire; montrez votre motivation et affichez vos ambitions lorsqu'on recrute des postes elevés, perseverez et au bout d'un moment ça marche!
A titre d'exemple, j'ai debuté à la production (le rêve...) au SMIC (le cauchemar...) et en 5 ans, je gagne plus de 1800€ net/mois et je monte aujourdh'ui ma propre société. Donc OUI la formation et la motivation finissent par payer si on accepte certains sacrifices à l'embauche. On a tout à apprendre les premiers temps donc ne soyez pas trop exigeants tout de suite comme les profs vous le conseillent, soyez patients, opportunistes, n'hesitez pas à faire jouer la concurrence. Même si vous n'atteignez vos objectifs professionnels en 5 ans, il vous reste en 35 ans a bosser alors tout est encore à faire !

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