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Emploi : le tourisme ça eût payé mais… ça ne paie plus !

une profession aux salaires peau de chagrin


Entre demandeurs d’emplois et recruteurs la communication semble en panne. Les premiers cherchent ce dont ils rêvent. Les seconds cherchent ceux dont ils ont besoin. Les uns comme les autres éprouvent de vraies difficultés à se trouver. Analyse et commentaires d'une double méprise...


Rédigé par Michèle Sani - redaction@tourmag.com le Lundi 6 Novembre 2006

Emploi : le tourisme ça eût payé mais… ça ne paie plus !
"Le Rendez-Vous Emploi" du 13 novembre prochain organisé à la Maison de la Mutualité à Paris par l’APS pour ses adhérents devrait permettre d’engager un dialogue « vérité » entre demandeurs d’emploi, formateurs et employeurs.

« Ce rendez-vous permettra aux formateurs et aux recruteurs de confronter leurs attentes et leurs besoins pour améliorer l’employabilité des jeunes diplômés et répondre à l’élévation du niveau de qualification exigé par les professionnels » a déclaré Léon Bertrand, ministre délégué au Tourisme.

Joli discours mais gageons que ce rendez-vous sera aussi l’occasion de gommer certaines illusions et de mettre en relief quelques vérités d’une profession aux salaires peau de chagrin qui voit disparaître ses avantages.

Ils rêvent de voyages mais la réalité les fait déchanter !

« Les jeunes qui font des études de tourisme ont une vision romantique de ce métier. Ils rêvent de voyages. Quand ils sont confrontés à la réalité, ils déchantent. Nous sommes face à une génération soucieuse de son confort et pas prête à tous les sacrifices pour un job. Ils veulent trouver un travail en bas de chez eux. »

Nicole Breurec, directrice de Cap Vers, un institut spécialisé en formation auprès des entreprises du secteur, et des jeunes qui souhaitent y exercer leur métier, le constate : les jeunes veulent tous être chef de produit ! Les métiers de « vendeur » et surtout de « billettiste » en plateaux d’affaires, sont nettement moins porteurs.

Elle cite un exemple vécu par un grand réseau qui cherchait des billettistes dans la région ouest. « Il y avait douze places à prendre et personne n’en voulait. Nous avons fait appel à des chômeurs qui ne venaient pas du tourisme et qui cherchaient à tout prix du travail. Nous les avons formés sur le tas pour un plateau d’affaires. Aujourd’hui ils sont très contents de leur sort ».

Donnez une chance aux débutants

Emploi : le tourisme ça eût payé mais… ça ne paie plus !
« Un jeune demandeur d’emploi formé mais sans expérience a besoin d’une remise à niveau et d’un temps d’adaptation à l’entreprise. Les entrepreneurs devraient en être plus conscients, avoir plus d’écoute, d’ouverture et de patience. Il faut donner leur chance aux jeunes demandeurs d’emplois » déclare Marie-Reine Rosset, responsable du secteur Tourisme à l’ANPE.

Elle n’est pas entendue. Les employeurs la contactent le plus souvent dans l’urgence en réclamant des billettistes ou des vendeurs immédiatement opérationnels. Que dire alors des salariés qui, une fois formés, quittent l’entreprise pour d’autres horizons ?

« La tragédie du 11 septembre, les épidémies et les guerres ont changé les mentalités. Nous observons une grande stabilité. Les salariés ont peur de la précarité. S’ils trouvent un emploi correct, s’ils s’y sentent bien, ils y restent » assure Marie-Irène Rosset avant de rappeler que tout contrat stipule une période d’essai.

Ils « gagnent » plus aux Assedic

Les demandeurs d’emplois ne sont pas tous débutants. Les dernières vagues de licenciements ont touché des agents de voyages expérimentés qui restent aussi sur le bas-côté de la route. A l’ANPE on connaît sans détour la raison : des salaires peu motivants.

Les bas salaires ne risquent-ils pas d’être le frein à la compétence ? Un bon salaire - ou un intéressement aux ventes - pour un vendeur n’est pas, à quelques exceptions près, dans la culture des entreprises de tourisme. Les bons éléments, dynamiques et ambitieux, changent carrément de branche et vont vendre autre chose que des voyages et monnayer leurs compétences ailleurs.

Les professionnels expérimentés ont des exigences et réclament, au minimum, un alignement sur leurs derniers salaires. Le plus souvent ils préfèrent rester au chômage où ils « gagnent » plus que dans l’entreprise qui les jugera « trop cher ». Ils accepteront ce compromis en fin de droit. Ce sera sans doute trop tard : rester trop longtemps à l’écart d’un métier très évolutif risque d’en faire perdre le fil.

Marie-Reine Rosset souhaite que les grands recruteurs aient une meilleure écoute et qu’ils rejettent certains a priori à propos des seniors (les « quinca » et plus) ou les collaborateurs qui souhaitent changer de fonction tels les accompagnateurs nombreux à vouloir se stabiliser et se sédentariser. Elle attend du 13 novembre une vraie rencontre. Dans cet objectif elle a battu le rappel. Les demandeurs d’emplois « invités » ont pour la plupart ce profil : CV à l’appui, ils tiennent la route avec des exigences de salaires.

Ils veulent tout, tout de suite !

Régine Sansone est responsable du recrutement chez Kuoni France qui emploie tous services confondus, près de 450 personnes. Pendant plusieurs années elle a siégé, aux côtés de Guy Besnard (American Express) à la commission des Affaires Sociales du SNAV où elle a notamment travaillé sur les conventions collectives. Kuoni ayant quitté le syndicat, elle n’y siégera plus.

Elle brosse des nouveaux candidats aux métiers du tourisme un tableau rugueux : « Chez Kuoni nous cherchons des gens avec deux à trois ans d’expérience. Le plus difficile est de trouver des agents de ventes et de réservation sérieux et compétents. Je trouve les jeunes que je reçois superficiels, sans grande capacité à s’investir. Ils ne cherchent pas à approfondir leurs connaissances. Ils veulent tout, tout de suite, sans engagement personnel. Ils veulent un bon salaire mais ne s’en donnent pas la peine. »

Les stages « machine à café » sont d’un autre temps

Régine Sansone reconnaît que la passion du métier et la notoriété d’une entreprise, belles accroches du temps passé, n’ont plus d’impact. Ce sont les salaires qui comptent…

Elle trouve que les formations menant au BTS sont plutôt bonnes tout en regrettant un manque d’informations vérités à propos des conditions de travail et des salaires dans les agences de voyages. Elle regrette le comportement un peu rigide de certains professeurs à qui elle demande plus de souplesse dans l’acceptation des stages.

«Qu’ils se rassurent, les stages « photocopie » ou « machine à café » sont d’un autre temps. Nous sommes tous impliqués. J’ai vu un étudiant refuser un stage parce que je lui ai proposé le service des éditions brochures un poste en relation directe avec la production. Son professeur n’était pas d’accord. Il voulait la « production » et rien d’autre ! Nous avons demandé la révision des BTS. Les professeurs prennent cela au pied de la lettre. Il faudrait aussi de leur part davantage d’ouverture.»

Les bons vendeurs changent de secteur

Annette Masson a participé à la mise en place du « nouveau » BTS de 2003 qu’elle trouve déjà un peu obsolète pour un secteur en constante évolution. Néanmoins l’actuel BTS qui propose deux options, « Ventes et productions touristiques » et « Animation et gestion touristiques locales » a cet avantage : les étudiants s’informent et, après avoir pesé les avantages et les inconvénients du métier, en amont ils font un choix.

Au vu du manque de plan de carrière et des rémunérations peau de chagrin le résultat est d’une belle logique : le nombre d’étudiants qui viennent vers le secteur diminue. « Ce choix élimine les jeunes qui ont un profil de vendeur et la fibre commerçante. Ceux-là trouvent facilement et à meilleurs salaires dans d’autres secteurs » constate Annette Masson

La Fédération Française des Techniciens et Scientifiques du Tourisme (FFTST) qu’elle préside met notamment en contact les jeunes diplômés adhérents – une soixantaine par an – avec la profession et ça marche : depuis deux ans, ceux qui cherchent… trouvent !

Annette Masson trouve que les entreprises ne s’impliquent pas suffisamment. Elles n’adhèrent pas au principe des études en apprentissage. Elles n’ouvrent pas leurs portes aux professeurs et aux formateurs volontaires tout en leur reprochant de ne pas être en phase avec les réalités du marché.

« Nous avons des professeurs volontaires prêts à venir dans l’entreprise pour se former et restituer au mieux l’évolution du métier auprès de leurs élèves. » Elles jettent leurs brochures périmées au pilon alors qu’on les réclame dans les écoles… Le CETO a été sollicité.

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Tags : amadeus
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Commentaires
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17.Posté par Norbert Bensimon le 07/11/2006 13:39 | Alerter
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Je me demande si toute cette generation n'est pas une generation d'enfants gates : ils ont deja la chance d'avoir un travail et avant d'avoir fait leurs preuves , les voila qui demandent ( que dis-je , qui EXIGENT ! ) de meilleures remunerations pour de simple postes d'agents de reservation , ON CROIT REVER !
Ces jeunes devraient consacrer leur energie a leur ENTREPRISE plutot qu'a REVENDIQUER !

16.Posté par Géraldine le 07/11/2006 13:36 | Alerter
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A la recherche d'un poste de chef de produit dans le tourisme avec plus de 10 ans d'expérience, j'ai pu me rendre compte que la salaire proposé à un chef de produit tourisme est équivalent à celui d'une assistante commerciale ou marketing en intérim (pour un autre secteur d'activité). Cela donne matière à réfléchir.....
une vraie peau de chagrin...

15.Posté par Norbert Bensimon le 07/11/2006 13:24 | Alerter
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Arretez avec vos Bac+2 , vos Bac+3, tout le monde sait bien que cela correspond a peine a un BEPC d 'il ya 20 ans !
On a voulu que 95% d'une classe d'age ait le Bac , et aujourd'hui c'est fait : que cela se soit accompagne d'une baisse du niveau , c'etait evident des le debut.
Les remunerations correspondent au niveau du diplome.C'est tout.Et si les conditions ne vous plaisent pas , changez de voie professionnelle...

14.Posté par Misstere le 07/11/2006 13:19 | Alerter
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Je pense que le seul élément qui fait que quelqu'un souhaite rester dans le tourisme, c'est la passion, et c'est mon cas !
Je me tente à aller voir ailleurs, mais le plaisir d'être dans le tourisme me fait réfléchir à deux fois !

13.Posté par ABELIA le 07/11/2006 13:07 | Alerter
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c'est vrai que depuis le temps que les agents de voyages en parlent entre eux, il est nécessaire que le débat commence!!!! les grilles de salaires n'ont jamais été revu depuis les années 50, malgrè l'investissement personnel de chacun la rémunération ne suit pas. On arrive avec BAC + 2 et on nous paye au SMIC c'est lamentable, après quelques années on arrive à 1200 euro net mais c'est tout!! et bien voila, je pense a changer de métier et je ne pense pas être la seule à me poser la question et c'est dommage car j'aime beaucoup mon métier je m investit beaucoup mais pour rien. Quel gachi

12.Posté par Anne Laure le 07/11/2006 12:45 | Alerter
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Il me semble important de notifier que certains TO rémunèrent mieux que d'autres!

Les "agences en ligne" payent bien, car il y a des commissions ce qui n'est pas le cas des agences traditionnelles!!! Voila pourquoi de nombreux jeunes se tournent vers internet tout comme les clients!

11.Posté par stéphanie le 07/11/2006 12:43 | Alerter
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Régine Sansone me fait bien rire!

En février, j'ai passé un entretien avec elle pour un stage dans la production. Je veux bien croire tout ce qu'elle dit à propos du fait que nous voulons tout, tout de suite mais moi j'ai fait une formation d'assistante chef de produit en T.O que j'ai payé 2400E alors que j'étais sans travail et elle a voulu nous refiler à moi et à mes camarades des postes d'agents de résa, dans l'édition et je ne sais quoi d'autre.Sincèrement, je n'aurais pas fait une formation d'assistante si je cherchais une place d'agent de résa.Peut-être que l'école nous a fait de la publicité mensongère?Allez savoir.Et puis ce qu'elle ne dit pas non plus cette dame c'est que durant tout l'entretien elle a été odieuse,moqueuse,dénigrant et critiquant mon parcours scolaire ainsi que celui de mes camarades.Jusqu'à la fin de l'entretien, elle a du prendre un sacré pied!

Et je suis scandalisée de voir qu'après avoir fait des études, des stages, des formations je me vois sans travail parce que je suis débutante.Une question : les employeurs n'ont jamais été débutants?Ils sont nés et ils savaient?Ils ne se sont jamais retouvés dans la situation d'être l'apprenant?
Je m'en fiche car je suis super méga motivée,j'adore fabriquer,vendre du rêve. je suis intelligente et je n'attends que ça que de m'investir à fond dans un travail.

10.Posté par beatrice le 07/11/2006 12:13 | Alerter
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j'adore mon métier et pourtant je viens aussi de le quitter car rapportant beaucoup d'argent à mon entreprise, je gagnais un peu plus que le smic pourtant avec une reele motivation et une passion pour mon métier, je suis au chomage depuis 2 mois et m'interroge ...vos commentaires sont les miens, doit on favoriser sa passion du métier ou son salaire ???
pourquoi les employeurs, ne consentent ils pas enfin à reconnaitre à leurs juste valeurs les éléments qui font progresser l'entreprise, avec des collaborateurs qui ont de l'expérience, n'est ce pas aussi au snav de revoir sa grille des salaires, et aux employeurs de l'appliquer au plus juste........
nous vendons du rêve certes, mais dont on accepter un salaire cauchemardesque???
l'entreprise du tourisme est une entreprise comme les autres, il est reconnu de tous que ce secteur est mal payé depuis quelques années déjà...
les voyages que nous faisons participent à notre formation, et ne doivent pas etre un "chantage " à notre salaire, ce métier devient de plus en plus difficile dans le contexte actuel,
à quand une vrai reconnaissance ???

9.Posté par combernoux sébastien le 07/11/2006 11:54 | Alerter
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je suis issue de la restauration, ou je travaillais trés dur pour pas grand chose. Bac+3 en hotellerie-restauration en France vous ne gagnez pas correctement votre vie. L'année dernière, j'ai passé une mention complémentaire en télébilletterie et services voyages afin de me recycler dans le tourisme. Je trouve que c'est un métier passionant, il faut etre rigoureux certes, mais on a la chance de faire des heures " correctes". Il est vrai que les évolutions de carrière sont longues, mais la personne motivée et douée pour ce métier mettra moins de temps. Je n'ai toujours pas trouvé d'entreprise qui veuille me laisser ma chance car je suis débutant, mais trés déterminé.

8.Posté par Ponsetp le 07/11/2006 11:51 | Alerter
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1. Plus que le salaire, ce sont les "désavantages" en nature qui rebutent les gens...
Combien d'agences continuent à déduire les voyages d'études sur les congés, oubliant que l'objectif d'un éuctour c'est de faire de la formation...????!!!!!
Combien de managers se réservent les "beaux" voyages, confortés en celà par des fournisseurs qui invitent les "chefs" sur les "belles" destinations ???!!!!
Combiens de managers étalent devant leurs équipes leurs dernières vacances avec femmes et enfants???
2. La Fédération Française des Techniciens et Scientiques du Tourisme en voilà un nom pompeux ! Notre métier n'est PLUS un métier de technicien (et encore moins de scientiques !) c'est un métier de VENDEURS ! alors arrêtons toute cette masturbation intellectuelle pour former et recruter des VENDEURS qui conaisssent les produits qu'ils vendent...laissons les distributeurs de brochures aux maisons de la presse....
La disparition de MONSIEUR Polderman donne l'occasion d'un ancien slogan de FRAM adressé à ses distributeurs : VENDEZ ET NOUS FERONS LE RESTE !
Quand les choses seront remises en place alors peut-être que notre métier interressera les jeunes et aussi les moins jeunes

7.Posté par Nicolas le 07/11/2006 11:46 | Alerter
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Un métier et des collaborateurs qui n'ont jamais été valorisés, à force, ça fatigue alors que les employeurs arrêtent de se poser l'éternelle question à savoir pour le personnel n'est pas motivé : salaires médiocres, plus aucun avantage, aucune considération alors pourquoi se défoncer au travail pour ça, autant en faire le moins possible et chercher ailleurs, c'est ce que je m'efforce de faire......A bon entendeur, salut.....

6.Posté par jeune diplomée de BTS en colère le 07/11/2006 11:21 | Alerter
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Ce n'est pas un article comme ça qui va faire changer les mentalités, depuis juin combien de fois m'a t'on dit "désolée mais vous n'avez pas d'expérience", à quoi ça sert de faire un BTS, de faire des stages, de se documenter et d'etre sans cesse à l'affut pour se faire claquer les portes au nez? je veux etre agent de comptoir c'est une presque une vocation et me voilà dans la location de voitures, et d'autres n'aiment plus leur metier et restent, le problème est là.

5.Posté par dolata emmanuelle le 07/11/2006 11:10 | Alerter
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un métier où l'on ne s'ennuie jamais , rien n'est figé , ce qui est vrai aujourd'hui, peut être remis en cause demain , on apprend tous les jours , gràce aux expériences des clients ,à l'information quotidienne , aux événements ....
pas très rémunérateur mais follement intéressant ...

emmanuelle de Luxembourg

4.Posté par maryse waille le 07/11/2006 10:14 | Alerter
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CESSONS DE DÉMORALISER LES "TROUPES" IL EXISTE ENCORE DE PETITES AGENCES INDÉPENDANTES QUI TRAVAILLENT BIEN... ET SURTOUT QUE VIENNENT ENCORE FAIRE DANS CES DÉBATS DES EX PRO DU TOURISME QUI SONT PARTIS DANS D'AUTRES SECTEURS D'ACTIVITÉ ?? ONT ILS QUELQUES REGRETS....
NOUS CHERCHONS UN RESPONSABLE AGENCE, AGUERRI AU GROUPE (AVION + AUTOCAR) ... BIEN RÉMUNÉRÉ ?? ... A SUIVRE !

3.Posté par Un "ex salarié" du tourisme le 07/11/2006 09:35 | Alerter
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Ce triste constat est celui que j'ai fait fin 2001, travaillant alors en tant que chef de produit au sein d'un TO : un travail passionnant mais trop peu rémunéré pour un nombre d'heures sans limite. Constatant le peu de remise en question du secteur du tourisme pour redynamiser ce secteur et prendre en compte la montée de l'e-tourisme à l'époque, j'ai donc quitté à regret ce secteur pour d'autres cieux plus motiivants. Aujourd'hui, je constate que ce changement (osé, à l'époque) fut un choix judicieux pour moi : mon nouveau métier me passionne. Je me tiens néanmoins toujours au courant des évolutions (espérées) de ce secteur..

2.Posté par David Sprecher le 07/11/2006 09:31 | Alerter
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Je pense que l'élément formation est essentiel voire primordial. Pour exemple le MS Management Tourisme de l'ESC Toulouse forme des cadres de management dont les émoluments sont en général plus élevés que les personnes dénuées de formation

1.Posté par Courage fuyons le 07/11/2006 09:24 | Alerter
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Etonant que cela n'arrive sur le tapis qu'aujourd'hui... Déjà avant le 11/09 il n'y avait plus que les compagnies aériennes qui rémunéraient décemment leur personnel mais maintenant ce n'est même plus le cas alors il ne faut pas s'etonner de l'hémoragie de personnel vers d'autres secteurs d'activité. Ce fut mon cas, pourtant cadre dans l'aérien fort bien payé, j'ai senti le vent tourner en 2001 et suis parti vers d'autres cieux plus hospice. Et je n'ai jamais, jamais, regretté mon choix ! Ah, si, je pense parfois à l'ambiance bon enfant et aux fêtes (orgies romaines ?) démesurées des années 80 mais cela aussi a disparu il y a bien longtemps...

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