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Emploi : le tourisme, le sauveur de l’économie française en temps de crise ?

débat organisé par l'IFT à l'Assemblée Nationale


Professionnels, universitaires et personnalités du tourisme se sont retrouvés mardi dernier à l’Assemblée Nationale à l’occasion d’un grand débat organisé par l’Institut Français du Tourisme. Il était question de faire le point sur l’avancée de la professionnalisation des formations dans le secteur. Car il semblerait que l'apprentissage soit aujourd'hui un précieux sésame pour trouver un emploi.


le Mercredi 9 Novembre 2011

L'apprentissage : un précieux sésame pour trouver un emploi. L’insertion professionnelle est quasi-immédiate : 85% des étudiants sont placés dans les six mois qui suivent la fin de leurs études - Photo DR Photo-libre.fr
L'apprentissage : un précieux sésame pour trouver un emploi. L’insertion professionnelle est quasi-immédiate : 85% des étudiants sont placés dans les six mois qui suivent la fin de leurs études - Photo DR Photo-libre.fr
Comme souvent dans ce genre d’événement institutionnel, les débats ont débuté par un constat : une litanie fréquemment ressassée sur le mépris des politiques concernant le secteur touristique.

En effet, bien qu’il représente 7% du PIB, 1,4 millions d’emplois et 300 000 entreprises, le tourisme n’est pas considéré à sa juste valeur.

Ce "délaissé" de l’économie pourrait cependant devenir un pourvoyeur d’emploi ; près de 200 000 d’ici cinq ans estime Jean-Hervé Lorenzi, professeur et président du cercle des économistes.

Le tourisme, un sauveur de l’économie française en temps de crise ?

Malheureusement, on est encore loin du compte. Rappelons qu’il existe actuellement entre 80 et 100 000 offres non satisfaites sur le marché.

Répondre aux attentes

Pour corriger cette aberration, il faudrait commencer par mieux former et informer les jeunes qui se lancent dans le métier.

Une problématique qui intéresse beaucoup le SNAV, qui s’interroge sur les compétences nécessaires aux futurs professionnels.

« Désintermédiation et fidélisation, les enjeux sont multiples » explique Valérie Bonned, la secrétaire générale déléguée du syndicat.

Elle fait également état d’un soucis de lisibilité et de visibilité des formations qui existent sur le marché. « Les professionnels ne comprennent pas toujours à quoi les intitulés des diplômes font référence» poursuit-elle.

Elle pose la question du sur-dimensionnement de l’offre, avec 700 diplômés qui arrivent chaque année sur le marché du travail. « Combien d’emplois pourront être crées ?

Le tourisme a des chiffres modestes. On compte seulement 40 à 45 000 agences de voyage
» rappelle la secrétaire du SNAV.

Se pose aussi le problème de l’attractivité de la profession. Alors que les jeunes sont de plus en plus diplômés, avec une porte d’entrée à bac + 2, ils sont moins bien payés que dans d’autres secteurs.

« Un écart de 15 à 20% de salaire avec les autres diplômés du tertiaire » précise Alain Henriet, l’inspecteur général de l’éduction nationale chargé du tourisme.

Mais Valérie Bonned rappelle que, malgré les critiques, de nombreux efforts ont été entrepris par le secteur qui n’est plus le mauvais payeur du tertiaire.

Alternance, la voie royale

Autre constat, la réussite de l'apprentissage dont l’insertion professionnelle est quasi-immédiate.

« 85% des étudiants sont placés dans les six mois qui suivent la fin de leurs études » assure André Marcon, président de l'assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie.

Le niveau de diplôme augmente également. Alors qu’autrefois on s’arrêtait au BTS, les jeunes poursuivent désormais en licence professionnelle. En 2011, on recense 75 formations dont 5 à 6 nouvelles habilitées chaque année.

« Ce niveau répond aux attentes des entreprises de demain » assure Valérie Bonned. Mais encore faudrait-il que les tuteurs soient à la hauteur des attentes. «Dans l’idéal, les étudiants devraient être formés par une personne qui a une idée des métiers du futur » souhaiterait Jean-Jacques Descamps, le co-président de l’IFT.

Dans les faits, les tuteurs donnent rarement des perspectives de carrière aux jeunes, par manque de temps et de disponibilités.

Alors qu'il suffirait parfois d'un petit coup de pouce pour révéler une vocation à des étudiants qui recherchent des repères et des références pour leur avenir.

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