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Espace aérien : nuage de cendres ou poudre aux yeux ?


L'Europe et l'informatique sont comme la langue d'Esope : la meilleure et la pire des choses. L'Europe parce que le panurgisme et la standardisation engendrent des comportements très préjudiciables pour l'économie et des calculs au préjudice incalculable...


Rédigé par La Rédaction le Dimanche 18 Avril 2010

L'Aéroport de Marseille-Provence /photo DR
L'Aéroport de Marseille-Provence /photo DR
Et l'informatique ? Parce que sur la foi de modèles mathématiques on n'hésite pas à prendre des décisions lourdes de conséquences. Le diktat des experts es-virtuel devient inquiétant.

Le Volcanic Ash Advisory Centre de Londres a édité une simulation informatique. Sur la foi de celle-ci, on a fermé l'espace aérien européen.

Principe de précaution. Très bien, RAS, c'est louable. Mais qui a songé à vérifier scientifiquement la réalité et le degré de la menace ?

Personne ou presque. Résultat, les compagnies aériennes qui commencent à trouver l'addition salée, ont pris le risque d'effectuer des vols d'essai à vide.

C'est le cas de Lufthansa qui, après une dizaine de tests, n'a retrouvé aucune trace d'impact susceptible de nuire d'une quelconque manière à la sécurité des vols.

Des mesures fiables avant de décider d'une interdiction

Air France a pris le relais ce dimanche et est arrivée aux mêmes conclusions. Alors, de qui se moque-t-on ?

"L'interdiction de vol, qui ne repose que sur des calculs d'ordinateurs, cause des milliards d'euros de dommages; nous exigeons qu'à l'avenir on ait des mesures fiables avant de décider d'une interdiction de vol", a déclaré un tantinet agacé le porte-parole de la Lufthansa au journal Bild am Sonntag.

Cela sent le roussi... Les politiques, aujourd'hui en porte à faux, se tiennent les coudes. Sauf que le consensus est en train de voler en éclats.

Ce lundi une importante réunion européenne des ministres des Transports doit avoir lieu et ça tire déjà à hue et à dia. Le ministre espagnol n'a attendu pour vendre la mèche en annonçant une reprise partielle des vols en Europe.

C'est ballot et ça a fait beaucoup de peine à Dominique Bussereau qui hier soir au 20h essayait tant bien que mal de recoller les morceaux. On est jamais trahi que par les siens...

Il reste à savoir qui va payer la note. Après la grippe aviaire et son principe de précaution qui a coûté quelques dizaines de millions au contribuable, on vient de plomber d'un coup le transport aérien et le tourisme.

Deux secteurs plutôt mal en point et qui n'avaient pas besoin d'autant de sollicitude...

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Commentaires

1.Posté par PB le 19/04/2010 09:12 | Alerter
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Pas grave, l'état va dédommager en vaccins H1N1, il paraît qu'ils en ont à revendre... Avec tout l'argent gaspillé là-dedans... Comme ça, au moins, le personnel des agences, des TO, et des compagnies aériennes ne sera pas malade l'hiver prochain. Plus de boulot, mais plus de grippe !

2.Posté par guiguess le 19/04/2010 09:42 | Alerter
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On pousse un peu loin le principe de précaution , pourquoi n'envoi t'on pas dans l'espace un ballon sonde pour mesurer la réalité , pourquoi faire confiance a 100% a l'informatique ?

3.Posté par TEYSSIER François le 19/04/2010 10:00 | Alerter
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Le panurgisme de l'Europe informatique ?

Mais pourquoi ne pas évoquer le panurgisme de l'administration, de l'aviation, de l'information ? Demain, ce cera celui de la constatation puis de la contestation. Et nous passerons à un autre sujet, ainsi va la vie.

Hier, le seul sujet concernnait l'itinéraire du nuage et la fermeture des aéroports en conséquence de son itinéraire.

Qui a vraiment pensé aux passagers bloqués ? aux pertes économiques, financières.

Le principe de précaution a t' il été bien géré ? Certainement un peu comme la gestion des conséquences de la "pandémie" de la grippe AH1N1 ?

Mais où est le bon sens ?

Pour avoir longtemps travaillé sur des destinations africaines, il existe un phénoméne récurrent assez similaire : le vent de sable. Sous un ciel bleu, en altitude, le sable en provenance du désert est propulsé par les vents et circule en altitude. Il peut également endommager les réacteurs des avions. Il est rare que le trafic aérien soit perturbé. Un ciel certes moins encombré. Je ne me souviens pas d'avoir entendu parler d'un accident à ce sujet ? Il est vrai que c'est l'Afrique un continent où l'administration est quasi inexistante.

J'ai également vu un reportage à la télévision, qui montrait que les vols intérieurs Islandais fonctionnaient normalement , alors de la quasi totalité de l'Europe était bloquée. Pourquoi ?

Mais, comment lutter contre le "principe de précaution?" qui je le rappelle est une interdiction décidée par des élus, ou des fonctionnaires qui ont peur pour votre compte . Les exemples sont nombreux de plus en plus contestés.

Il y aurait tant à dire, mais à chaque étape de la gestion de cette crise, je n'ai jamais entendu un avis discordant. Après oui. La pensée unique, c'est encore un autre problème.

Pas facile certainement, mais onéreux pour l'ensemble de la société.




4.Posté par bryan le 19/04/2010 10:14 | Alerter
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Il faut assumer quand on vote pour l'Europe....Alors maintenant payez..

5.Posté par FC le 19/04/2010 10:44 | Alerter
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Je trouve pour ma part que c'est la critique que l'on pousse un peu loin. Mais c'est bien l'éternel problème franco français, à défaut d'être européen celui-là.
Le principe de précaution est évidemment une bonne chose quand il s'agit de préserver la vie de plusieurs centaines ou milliers de personnes. Lorsque les conséquences de la "non-précaution" sont désastreuses, les médias, puis les autorités savent chercher puis condamner les présumés coupables, pendant des années, là aussi au frais des contribuables. On ne sait par contre pas toujours indemniser les sinistrés... Mais c'est un autre problème.
Par contre, lorsque le risque lié au principe de précaution ne se vérifie pas dans les temps, alors on sort là aussi les mousquets... au lieu de se féliciter, voir se réjouir que la catastrophe ou même le risque présagé n'ai pas eu lieu. Comme si dès l'instant où l'on applique un principe de précaution, il fallait forcément que le risque et ses répercutions soient avérées. Désormais on oppose systématiquement la"précaution" à la "catastrophe"... N'y-a-t'il pas là un vrai paradoxe. A moins que l'on se laisse tous entrainer finalement dans cette surenchère systématique des médias, à la recherche de sensationnel, voir de catastrophes, qui ne savent même plus cacher leur déception lorsqu'il ne se passe rien.
Bien sûr aujourd'hui les compagnies aériennes et les TO s'impatientent. Mais le risque s'est dissipé. Etait-il le même au 1er jour du maintien au sol ? Qui aurait pris le risque à ce moment là de maintenir les vols ? Pourquoi les compagnies aériennes n'ont-elles pas fait de test des les 1ères heures si les risque était nul ?
Il est facile aujourd'hui alors qu'on en sait chaque jour un peu plus, d'accuser le fameux "principe de précaution" d'avoir crié au loup une fois de plus.

6.Posté par bnf le 19/04/2010 11:04 | Alerter
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L'avantage des CROISIERES ,c'est quelles sont insensibles à ces situations--bon,il
faut rejoindre le bateau en évitant la SNCF--

7.Posté par BNF le 19/04/2010 12:09 | Alerter
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www.radarvirtuel.com
à consulter pour suivre en temps réel(décallé de 5mn) ce qui se passe dans notre
ciel européen.

8.Posté par guiguess le 19/04/2010 13:03 | Alerter
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ridicule et hors sujet le commentaire de bnf , reflechissez avant d'écrire !

9.Posté par guiguess le 19/04/2010 13:10 | Alerter
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ce qu'il faut savoir , c'est que le centre d'observations des cendres volcaniques se base UNIQUEMENT sur un modele mathematique informatiques( ESTIMATION de l'altitude, vitesse , vents etc.....) pour evaluer la dispersion des cendres et leurs positions , personne nie la presence des cendres dans l'atmosphere mais personne n'est capable de dire precisement ou elles sont et dans ce cas pourquoi n'as t 'on pas envoyé dans les airs un ballon sonde pour constater la presence de cendres , la preuve en est que les compagnies, dans le doute prennent le risque d'envoyer dans les airs des appareils pour faire un constat visuel , je pense que l'on se trouve a nouveau devant un cas de "presomption" comme avec la grippe H1N1 , a trop vouloir crier au loup............ vous connaissez la suite !

10.Posté par Wak le 19/04/2010 15:52 | Alerter
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Bon finalement ça vol quand?(Volcan)lol

11.Posté par ponset le 19/04/2010 17:38 | Alerter
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Il y a une différence fondamentale avec le principe de précaution pour la H1N1 : à qui profite le crime ? Pour la grippe aviaire on sait que le lobby des labos pharmaceutiques a bien joué son rôle mais là on ne voit pas trop ...

12.Posté par guiguess le 19/04/2010 18:08 | Alerter
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Effectivement Ponset vous avez raison , mais je faisait une parallelle avec la H1N1 sur le principe de précaution , bien sur les labo ont poussé dans le sens du vent

13.Posté par jm le 20/04/2010 07:12 | Alerter
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cette crise a ete mal gere pendant le WE ,seule eurocontrol a pris la decision avec les dgac de chaque pays d apres des calculs issue a londres d un modele mathematique qui fur a mesure du temps etait faux.On peut reprocher aux autorites de tutelle d abord de ne pas avoir demander l avis des pilotes ,surtout pas controler les faits de facon scientifique ,aucun avion meteo n a ete envoye en l air sauf lundi apres midi par l allemagne et dimanche par la suisse ,alors que les anglais responsable en partie de ce buzz on aussi un avion meteo.Bref en tant que pilote de ligne ,je juge que la reaction des autorites a ete lamentable. Le WE aidant car personne pour prendre de decisions.

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