En effet, Marie-Christine Chaubet, l'ex-présidente du directoire et toujours actionnaire de référence du voyagiste, se dit prête à racheter les 40 % détenus par le président du conseil de surveillance, Georges Colson.(LIRE)
L'ex-présidente du directoire de FRAM, ne renonce pas. Dans le communiqué (discrètement) diffusé en fin de semaine dernière elle se dit prête à racheter la participation de son demi-frère, détenteur, lui, de 40,2 % du capital.
Apparemment, Marie-Christine Chaubet aurait du "biscuit" puisqu'elle précise vouloir « confier la direction opérationnelle à une équipe de management composée de professionnels reconnus, dont elle a d'ores et déjà l'accord ».
Contactée par « Les Echos », elle dit avoir « l'assurance d'avoir la possibilité de financer l'opération ».
Rappelons que Georges Colson. avait déclaré dans un entretien à « Challenges » en septembre qu'il pourrait céder ses parts dans le voyagiste.
Interrogé par notre confrère, il affirme même avoir déjà avoir proposé, en juin, à Marie-Christine Chaubet de racheter sa participation. Une information que Marie-Christine Chaubet. ne confirme que partiellement : « Je n'ai pas eu d'offre formelle et détaillée de Georges Colson ».
Mais les choses semblent se préciser.
Voici ci dessous le communiqué intégral de Marie-Christine Chaubet.
L'ex-présidente du directoire de FRAM, ne renonce pas. Dans le communiqué (discrètement) diffusé en fin de semaine dernière elle se dit prête à racheter la participation de son demi-frère, détenteur, lui, de 40,2 % du capital.
Apparemment, Marie-Christine Chaubet aurait du "biscuit" puisqu'elle précise vouloir « confier la direction opérationnelle à une équipe de management composée de professionnels reconnus, dont elle a d'ores et déjà l'accord ».
Contactée par « Les Echos », elle dit avoir « l'assurance d'avoir la possibilité de financer l'opération ».
Rappelons que Georges Colson. avait déclaré dans un entretien à « Challenges » en septembre qu'il pourrait céder ses parts dans le voyagiste.
Interrogé par notre confrère, il affirme même avoir déjà avoir proposé, en juin, à Marie-Christine Chaubet de racheter sa participation. Une information que Marie-Christine Chaubet. ne confirme que partiellement : « Je n'ai pas eu d'offre formelle et détaillée de Georges Colson ».
Mais les choses semblent se préciser.
Voici ci dessous le communiqué intégral de Marie-Christine Chaubet.
DES PROPOSITIONS CONCRETES POUR L'AVENIR DU VOYAGISTE FRAM
Marie-Christine CHAUBET, actionnaire de référence du groupe FRAM, représentant environ 47 % des titres, se déclare acquéreuse de la participation de Georges COLSON, qui a récemment communiqué, notamment via la presse, son intention de vendre les titres qu’il détient dans le groupe.
Les critères de ce dernier sont : FRAM doit rester français, le siège doit rester à Toulouse et priorité à l’emploi, donc aux salariés.
Marie-Christine CHAUBET qui a été dans le passé DG puis Président du groupe, assure qu’en rachetant les actions de Georges COLSON, le siège de FRAM restera à Toulouse, et qu’elle souhaite confier la direction opérationnelle à une équipe de management composée de professionnels reconnus, dont elle a d’ores et déjà l’accord.
Une ère nouvelle doit s’ouvrir pour cette entreprise et grâce à la marque, aux outils et aux moyens mis en place par son père, et surtout grâce à ses équipes de collaborateurs, FRAM a le potentiel pour rester un des leaders du tourisme français.
Sur les différends qui ont pu l’opposer à son demi-frère, Marie-Christine CHAUBET dit ne voir là aucun conflit familial, mais bien des divergences concernant la stratégie ou les opérations de FRAM, qui sont gérées dans le cadre d’une démocratie normale d’entreprise et éventuellement arbitrées par des magistrats, en qui, elle dit, avoir toute confiance.
Selon des sources proches du dossier, Il ne fait aucun doute que Marie-Christine CHAUBET ait la capacité de financer cette opération.
Les critères de ce dernier sont : FRAM doit rester français, le siège doit rester à Toulouse et priorité à l’emploi, donc aux salariés.
Marie-Christine CHAUBET qui a été dans le passé DG puis Président du groupe, assure qu’en rachetant les actions de Georges COLSON, le siège de FRAM restera à Toulouse, et qu’elle souhaite confier la direction opérationnelle à une équipe de management composée de professionnels reconnus, dont elle a d’ores et déjà l’accord.
Une ère nouvelle doit s’ouvrir pour cette entreprise et grâce à la marque, aux outils et aux moyens mis en place par son père, et surtout grâce à ses équipes de collaborateurs, FRAM a le potentiel pour rester un des leaders du tourisme français.
Sur les différends qui ont pu l’opposer à son demi-frère, Marie-Christine CHAUBET dit ne voir là aucun conflit familial, mais bien des divergences concernant la stratégie ou les opérations de FRAM, qui sont gérées dans le cadre d’une démocratie normale d’entreprise et éventuellement arbitrées par des magistrats, en qui, elle dit, avoir toute confiance.
Selon des sources proches du dossier, Il ne fait aucun doute que Marie-Christine CHAUBET ait la capacité de financer cette opération.
