Forces de ventes AS Voyages : calme et zénitude au programme

Il est encore un peu tôt pour juger de l’impact qu’aura eu le dernier Conseil d’Administration sur le réseau.

Bernard Garcia et Dominique Beljanski, tous deux administrateurs, ont assuré le « remplacement » de FX de Boüard, absent pour cause de démission et également celle de Philippe de Saint Victor, toujours pour la même cause.

Question ambiance, un fait est certain : la majorité des vendeurs interrogés (mais il est encore tôt et la soirée devrait peut-être délier quelques langues) s’en fichent éperdument.

Certains n’étaient même pas au courant. Il est d’ailleurs intéressant de constater que ces mêmes vendeurs ne sont préoccupés que d’une seule chose : leur business.

La première séance, consacrée aux nouveaux référencements, a été particulièrement studieuse. Les agents de voyages sont conscients des difficultés actuelles et cherchent avant tout à bénéficier des meilleures armes.

Armes que Dominique Beljanski s’est empressée de leur garantir, tout en confirmant que les fournisseurs annoncés étaient tous bien présents pour trois années encore. Restent pour le moment TUI et Transat, dont les juristes respectifs tardent à installer leurs dernières virgules.

Du côté des administrateurs présents (ils ne sont que deux), ils ont affiché un calme et une sérénité souriante.

Bernard Garcia, qui a remplacé FX de Boüard dans son discours d’ouverture, présentait d’ailleurs aux adhérents les voeux des deux présidents face à une année difficile.

Malin, Bernard Garcia rappelait cependant aux vendeurs présents dans la salle qu’il était, lui aussi un entrepreneur et qu’outre ses fonctions au sein du réseau, il était le patron d’un mini-réseau d’agence de voyages dans le Sud-Ouest.

Pour Dominique Beljanski, avec qui nous avons pu échanger quelques mots, la situation est claire : « Dans la vie d’une entreprise, il est normal de connaître des changements. Le directeur général (Saint Victor, ndlr) a réussi la fusion, mis en place les opérations au sein du réseau.

Il a souhaité quitter l’entreprise. C’est normal et je ne comprends pas que cela suscite un tel émoi » !

Quant à la démission de François-Xavier de Boüard, juste une phrase : « Je ne comprends pas cette décision » !

Et à la question de savoir si un éclatement du réseau est envisageable, Dominique Beljanski rigole : « C’est une plaisanterie. C’est tout simplement inenvisageable ».

Nous n’en saurons pas plus ce soir, mais Bernard Garcia nous a promis un point presse pour samedi…