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I - Responsabilité pénale des agences : attention, danger !

Lire l'interview de Me Malika LAHNAIT



Rédigé par La Rédaction le Dimanche 21 Novembre 2010

Délit de mise en danger de la vie d’autrui

TM.com - Que pourrait-on rappeler en conclusion aux distributeurs ?

Me ML :
"La proposition de loi vient alourdir l’obligation d’information incombant à l’agence de voyage, qui se doit de fournir à ses clients une information loyale et complète afin que ces derniers puissent disposer de toutes les informations nécessaires avant de se décider à acquérir leur voyage.

On en arrive à se demander si ces mises en garde multiples dont doit s’acquitter l’agence de voyages (s’agissant des risques politique, sanitaire, sécuritaire, aérien) n’ont pas pour objectif de dissuader nos compatriotes de quitter l’Hexagone, voire le territoire de l’Union européenne au-delà duquel leur sécurité ne serait prétendument plus assurée.

Toute agence de voyages qui omet de communiquer par écrit l’information exigée par le projet de loi s’expose certes à une amende (7.500 € par billet vendu) mais également à des poursuites pour délit de mise en danger de la vie d’autrui (sanctionné par une lourde amende outre une peine d’emprisonnement) si d’aventure la compagnie « exotique » ou non se révélait effectivement dangereuse.

Il est donc primordial que les agences s’acquittent avec rigueur et par écrit de cette obligation d’information.

A noter que cette information doit être communiquée non seulement à l’acquéreur du billet mais également au passager, ce qui implique que l’agence obtienne les coordonnées de ce dernier.

C’est en outre le passager (et par précaution également l’acquéreur) qui devront confirmer par écrit leur accord pour le vol projeté.

Cette proposition de loi apporterait néanmoins une garantie pour l’ensemble de la profession. En effet, avant cette proposition, il était fermement déconseillé à une agence de voyages de vendre un billet émis par une compagnie proscrite par les autorités communautaires, et ce, même avec l’accord éclairé du client.

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Commentaires

1.Posté par Annick Tchangang le 22/11/2010 09:54 | Alerter
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Il est anormal que tout retombe toujours sur l'agent de voyages.

Mes propositions :
-- Le passager pourrait lu aussi être supposé connaîre les compgnies blacklistées
-- Une décharge signée du passager pourrait dégager notre responsabilité
-- Exiger que les systèmes de réservation alerte l'agent de voyages dès la réservation
-- Exiger des systèmes de résa mention très visible "compagnie blacklistée" sur mémo voyage
-- Voir bloquer les émissions sur les systèmes de réservation

2.Posté par Luigi Bonciani le 22/11/2010 11:26 | Alerter
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Que est ce qu'il se passe si l'agence vende un de ces billets acheté par une OLTA? Seront les deux legalement responsables?

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