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III - Dominique Vaucy : '' Un président ne décide pas seul ''

Snav : la course à la succession est ouverte


Redonner plus de démocratie dans le fonctionnement du SNAV et revoir les relations avec les fournisseurs/concurrents sont les principaux chevaux de bataille de Dauminique vaucy qui se donne encore quelque temps pour prendre la décision de se présenter.


Rédigé par le Dimanche 6 Février 2005

Dominique Vaucy veut à nouveau faire souffler la démocratie au SNAV
Dominique Vaucy veut à nouveau faire souffler la démocratie au SNAV
Tourmag.com - A ce jour êtes vous candidat au poste de président du Snav ?
Dominique Vaucy - : " J’ai fait état que je me présentais mais il ne sert à rien de partir maintenant. Pour l’instant je fais mes comptes. Car j’ai une entreprise qui tourne et je ne veux pas la mettre en péril pendant 3 ans.

C’est pour ça que je suis favorable à ce que l’entreprise d’où provient le président soit en quelque sorte « indemnisée » par le Syndicat plutôt que de rémunérer le poste. Si je prends la décision, je ne m’engagerai que pour un seul mandat d’ailleurs."

TM - Quelles sont vos chances selon vous ?

DV - : "A ce jour, on a quatre candidats plus ou moins déclarés : Georges Colson, Philippe Demonchy, Mumtaz Teker et moi-même. C’était une habitude au Syndicat de faire des présidences tournantes.

César Balderacchi est issu de la distribution, et il est resté à son poste pendant 12 ans. Que le prochain président vienne de la famille des producteurs."

TM - Justement, pensez vous comme René Marc Chikli que les producteurs sont mal représentés au SNAV ?

DV - : " Mal représentés, oui. Mais pas de là à partir du Syndicat pour créer une structure indépendante. Une fédération d’agences de voyages serait suicidaire à mon sens."

TM - Que faudrait il changer au SNAV selon vous ?

DV - : " Nous sommes environ une soixantaine d’administrateurs et 7 ou 8 au bureau. Aujourd ’hui le bureau exécutif n’a pas son mot à dire. Il faut en finir avec cette gestion « Poutinienne ».

Un président de syndicat ne décide pas seul. Et là je suis d’accord avec René Marc Chikli. Il faut que les familles soient plus représentées. Il faut plus de démocratie dans le fonctionnement du SNAV."

TM - Est ce suffisant pour réconcilier le SNAV avec sa base après les affaires de la réforme de la Loi de 92 et l’accord Air France ?

DV - : " Non, ce n’est pas tout. Il faut également mieux communiquer. Mais cela va de pair avec le retour à la démocratie. Pour Air France, on a eu tort de se précipiter comme on l’a fait. Je n’ai jamais compris pourquoi Air France était si pressé. Résultat, cette affaire Air France est nébuleuse et les agences gardent l’impression de s’être fait flouer."

TM - Quelle vision avez vous du bilan de César Balderacchi à la tête du SNAV ?

DV - : "Il y a plus de positif que de négatif. Et que César soit resté si longtemps montre qu’il est un fin politique. Lorsqu’il a été élu, certains ont pensé qu’ils pouvaient l’utiliser. Mais il y a eu incontestablement un déficit de communication qui a nuit a son action."

TM - Dans l’attente de votre décision finale, qu’est ce que vous changeriez en priorité dans le fonctionnement du Syndicat ?

DV - : " Je vous l’ai, priorité au retour à la démocratie. Et à la délégation. Un président ne peut être au plus près de tous les dossiers. Au lieu d’un vice président, j’en verrai bien 3, un par famille, distributeur, réceptif, producteur. Chacun pourrait très bien manager les dossiers de son ressort."

TM - Est ce tout ?

DV – : "Non bien sûr. Il faut en finir avec la grand-messe que sont les congrès et venir à quelque chose de pratique et concret. Un peu à l’image de ce que j’avais fait à l’époque où j’étais président de la chambre Syndicale Ile de France. Des ateliers pratiques que chacun gère à sa convenance et qui changent chaque jour.

Mais le plus important est de changer nos relations avec nos fournisseurs...qui ne le sont plus. Aujourd’hui ils sont nos concurrents quoi qu’ils prétendent. On est dans un marché très « hard ». On ne peut plus faire ami-ami, c’est fini. Le discours doit être plus ferme. Cela fait des années que l’on est trop gentil."

TM – Côté interne, qu’en est il de la refonte des statuts ?

DV – : " Justement, un mot sur cette réforme des statuts. Tout le monde est persuadé qu’elle est faite pour favoriser les élus en place afin qu’ils restent à leur poste. C’est faux. Il suffit de regarder pour voir qu’il y a un renouvellement depuis 5 ans. La commission à laquelle je participe travaille depuis 1 an. Le travail est pratiquement achevé à 90 %.

Il y aura une refonte au niveau des représentations qui regrouperont les familles. Et à ce propos, je voudrai également souligner que ce sont aussi toujours les mêmes qui vont au charbon et toujours les mêmes qui ne font rien et râlent."

TM – Côté interne, vous préconisez une rétribution du président ?

DV – : " Je suis éberlué qu’une entreprise puisse offrir 12 ans de salaire sans retour quel qu’il soit si je prends l’exemple de Wasteels avec César Balderacchi. Mais comme je vous l’ai indiqué, je préconise plutôt des émoluments à l’entreprise qu’un salaire au président."

TM - Qui pourraient être vos 3 vice-présidents ?

DV - : " Je n’en ai encore aucune idée. Je vous l’ai dit, je réfléchis."

TM - Quand vous déclarerez vous?

DV - : " Ma décision interviendra forcément avant l’assemblée générale qui aura lieu fin mars. C’est à cette date que seront connu les dépôts de candidatures. Les élections auront lieu 1 mois plus tard."

Prpopos recueillis par Hervé DUCRUET - herve.ducruet@tourmag.com

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