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III - Les City Breakers, qu’en faire ?

Témoignages et propositions


Compte tenu de l’évolution sociologique de la clientèle, le nombre des City Breakers devrait augmenter dans les années à venir. La réduction du temps de travail et la multiplication des destinations favorisent ce genre de déplacements et une partie des acteurs du tourisme pourrait y trouver son compte.


Rédigé par Aline Pontailler le Mardi 20 Mars 2007

Jouer le partenariat

Satisfaire aux demandes professionnelles et personnelles du City Breaker pourrait inciter certains prestataires à jouer la complémentarité. Proposer des services en chaîne sous une même accroche réduirait les recherches tous azimuts du voyageur et le fidéliserait à un vendeur suffisamment exhaustif dans ses conseils.

Une étude est actuellement menée dans ce sens par le groupe Chronos qui réunit transporteurs, télécoms et distributeurs, pour déterminer les motivations des individus concernés, et la suite servicielle qui pourrait les fidéliser sur l’ensemble de leurs demandes.

Assouplir les contraintes

Face au City Breaker, la réactivité immédiate doit primer. Depuis l’information jusqu’à la réservation, du service facturé professionnellement aux demandes annexes de détente, le temps de réponse est limité. Tout comme devra l’être la rigidité imposée par des choix de services bas ou moyenne gamme.

« On s’adaptera, à condition que les sociétés soient mises dans le coup et acceptent de payer des billets plus chers. Si la réunion du jeudi-vendredi doit se prolonger par un week-end avec le conjoint, le tarif du billet ne sera pas le même », nous dit Pierre-Marc Migobert, de l’agence Thomas Cook de Royan.

« Quand le voyageur veut bénéficier du tarif de l’entreprise pour son conjoint, nous faisons une double facturation, société et personnelle », confirme Liliane Doré, du plateau affaires de Cendant Voyages. « Mais c’est une demande minime chez nous. Beaucoup s’arrangent pour le faire mais ne passent par nous. »

Proposer une palette de choix

« Dans ma boîte, c’est une pratique qui augmente, surtout chez les jeunes et les petits salaires », témoigne Isabelle, acheteuse pour un grand distributeur de meubles.

« Ce qu’ils veulent, en dehors de profiter d’avantages tarifaires, c’est avoir la sensation d’être décideur de ses choix, d’avoir la liberté d’action sur place, tout en ayant un filet de protection en arrière-plan, qu’ils n’ont pas forcément avec des achats en ligne sans trop de garanties. »

Cette liberté de choix, intrinsèque à l’évolution des mœurs, impose aux prestataires de service la mise en place de propositions annexes diversifiées, en nom propre ou en partenariat, là encore.

Rester attentif

Le City Break n’est qu’une tendance et n’occupe pas encore une grande place dans les plateaux de réservations. Mais l’addition de facteurs socio-économiques comme la souplesse des achats en ligne, le mélange des genres travail-loisirs, la mondialisation des échanges professionnels et donc humains, devraient amener les acteurs touristiques concernés à s’intéresser de plus en plus à lui.

Demain dernier volet : IV - City Break : une étude prospective est en cours

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Lundi 19 Mars 2007 - 13:46 II - Le City Breaker, que veut-il ?




































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