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IV. Médecines alternatives : la fasciathérapie fait danser les corps

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Parmi les thérapies douces qui commencent à intégrer les centres de bien-être, la fasciathérapie permet de décrisper les membranes qui entourent chacun de nos organes, viscères muscles. Sensibles au moindre stress, ils traduiraient le moindre traumatisme, limitant les mouvements, générant un mal-être diffus.


le Lundi 22 Juillet 2013

Déroulé d'une séance

Sous l'effet du stress, les afscias se contractent et ne parviennent pas toujours à se relâcher. A l'écoute du corps, les mais du thérapeute l'aident à dénouer ses blocages. ©DR
Sous l'effet du stress, les afscias se contractent et ne parviennent pas toujours à se relâcher. A l'écoute du corps, les mais du thérapeute l'aident à dénouer ses blocages. ©DR
Les fascias sont des membranes visqueuses qui entourent chaque muscle, viscère, organe. Ils les protègent et les soutiennent dans le corps, les relient entre eux comme une toile d’araignée.

Très sensibles au stress physique et psychologique, ils traduisent la moindre agression ; limitant le mouvement.

Le but de la fasciasthérapie est donc de les décontracter.

Les séances peuvent être surprenantes pour peu que l'on soit réceptif et procurer un réel soulagement. Sans surprise, elle commence donc à intégrer les pratiques des centres de bien-être, que ce soit des thalasso, des thermes ou des spas.

Mais attention, comme beaucoup de discipline alternative, la fasciathérapie reste une méthode de bien-être.

Elle est notamment indiquée pour lutter contre les migraines, sinusites, problèmes musculaires et articulaires, troubles digestifs, certains soucis urino-gynécologiques.

Il y a peu de contre-indications en dehors des graves problèmes circulatoires.

Déroulé d'une séance

La discipline est souvent pratiquée par un kinésithérapeute ou un ostéopathe qui développe une grande empathie sensorielle avec le patient. Ses mains sont à l'écoute d'un corps qu'elle touche parfois à peine.

Ici pas de manipulation, de craquement ni même de pression. Les mains du thérapeute touchent à peine le corps, il "écoute" les tensions, les blocages, les nœuds.

Parfois, ils libèrent le blocage d'une zone du corps par des mouvements très doux. Parfois, ils s'attardent plus sur les énergies et laissent les patients très réceptifs "faire le travail eux même".

Allongé sur la table de massage, habillé ou en sous-vêtement, on entre dans un profond état de détente.

On sent son épaule bouger doucement, se délier.

Puis c'est au tour du bras de s'étendre, au poignée de tourner. Bientôt c'est le corps entier qui se meut, se tord, tourne sur lui-même. La tête se vide de toute pensée. On est juste ce bassin qui ondule.

Le thérapeute le soutient pour lui permettre de glisser sur le sol. Les membres effectuent des mouvements que l'on aurait jamais cru possibles. On laisse libre expression à son corps. On le laisse ondoyer, rouler. On s'exprime à travers lui. Le temps ne compte plus.

Certains patients peuvent éclater en sanglots lorsqu'ils se sentent libérer du poids qui les étreignait.

La séance s'achève lorsque le corps redevient immobile, que le patient, calmé, rouvre les yeux. Et là, surprise : on se retrouve parfois de l'autre côté de la pièce par rapport à la table de massage.

On se sent vidé, apaisé, libéré des tensions. Avec l'impression de s'être ré-approprié son corps.

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