J.-P. Mas : "La pénalité liée aux formations s'élève à 24 967 euros"

TourMaG.com - Confirmez-vous le coût total de 46 000 euros pour les " erreurs" de gestion de la formation constatées par l'inspection du Travail ainsi que l'amende qui s'en suit ?

Jean-Pierre Mas : Non. Le contrôle de l'inspection du travail devait initialement porter sur trois ans.

Il a été limité à l'année 2011 en raison du faible nombre de dossiers ayant donné lieu à  redressement : 23 dossiers sur 287 dossiers de formation réalisés en 2011.

La pénalité a été de 24 967 euros. Cette pénalité n'a pas d'impact sur nos comptes, elle est compensée par les sommes perçues sur les dossiers litigieux.

TourMaG.com - Y a t il un manquement dans l'organisation de AS Entreprise et comment y avez-vous remédié ?

Jean-Pierre Mas : Les process de certains dossiers de formation n'étaient pas assez rigoureux sinon, on n'aurait pas eu de redressement. Toutes les mesures correctives ont été prises et l'activité de formation a repris.

TourMaG.com - Pourtant, il se dit qu'AS Voyages a perdu son habilitation d'organisme de formation. Dans ces conditions, comment se passe désormais la formation permanente et avec quelle conséquence sur les coûts ?

Jean-Pierre Mas : Non. AS Voyages Entreprise a conservé son agrément d'organisme de formation. Le programme de formation 2013 est élaboré par le centre de formation, validé et diffusé.

TourMaG.com - Dans cette affaire, y- a-t-il eu dénonciation à l'inspection du Travail ?

Jean-Pierre Mas : L'inspection du travail ne répond pas à ce genre de question.

TourMaG.com - Une pénalité de 24 967 euros pour la formation et 700 000 euros de parachute doré pour Philippe de Saint Victor, n'est ce pas la double peine pour le réseau ?

Jean-Pierre Mas : Le deuxième chiffre est faux.

TourMaG.com - Que comptez-vous faire pour convaincre les adhérents de rester dans le réseau et comment le pacifier ?

Jean-Pierre Mas : Les adhérents ne quittent pas le réseau ; bien au contraire.

Nous devons continuer à  travailler, fournir des services performants, et compétitifs, renvoyer le maximum de richesse vers les adhérents, les aider à  répondre aux attentes des clients, tant en agences que sur le net.

C'est ce que nous avons commencé à  faire, dès jeudi, avec le nouveau président de la Coopérative, Bernard Vairon.

Et puis, il me semble souhaitable d'éviter la démagogie, les polémiques stériles et leur exposition médiatique dévalorisante pour le premier groupe français d'agences de voyages.