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Kinshasa : SN Brussels Airlines, leader mondial de la destination

un réseau de communication


Avec le volet Transport s'achève la série de nos articles sur le Congo. Nous abordons ici la partie aérien et chemin de fer. Pour la première, 3 compagnies aériennes sont présentes à Kinshasa. Quant aux autres moyens de transport, ils sont quasi inexistants. Le chemin de fer date de la colonisation, et il en existe seulement 2 pour le transport des personnes.


Rédigé par Michel GHESQUIERE à Kinshasa - michel.ghesquiere@skynet.be le Mardi 1 Juin 2004

Trois compagnies aériennes (Air France via Paris CDG, SNBA et Hewa Bora) desservent directement ou indirectement Bruxelles et Paris avec la capitale congolaise. En 2003 la SNBA a transporté 46.599 passagers (13.774 pour le premier trimestre 2004) et Hewa Bora 15.335 (4.590 en 2004) soit au total 61.934 pour la seule année passée.

Chacune des compagnies présentes possède des avantages et des inconvénients. Si Hewa Bora, une compagnie congolaise, dispose d’un bon réseau intérieur au Congo, il faut cependant noter qu’elle ne vole qu’une ou deux fois par semaine vers le Congo au départ de Bruxelles et qu’elle est isolée en ce qui concerne les interlignages et accords de code share avec d’autres compagnies.

Les vols internationaux entre Bruxelles et Kinshasa et Kinshasa et Johannesburg s’effectuent en Tristar Gilles Vanderweerde « D’autres appareils plus important en capacité fret et passagers sont en route. Avec pour conséquence une augmentation prochaine des fréquences sur la route BRU-FIH et FBM. »

SN Brussels Airlines : pas moins de 5 rotations hebdomadaires

La SNBA a décidé d’investir fortement sur la destination avec pas moins de 5 rotations hebdomadaires. A elle seule la représentation locale de la compagnie compte plus de 100 personnes dont 6 expatriés (4 sous statuts SNBA et 2 sous contrat local).

Il faut noter que contrairement à Air France, la compagnie belge assure elle-même une grande partie du handling et du catering. Important à retenir, l’esprit d’adaptation aux marché local de la compagnie avec son agence commerciale, située en centre-ville, qui permet en plus d’effectuer les réservations de faire le pré-checkinn.

La politique commerciale de l’antenne locale tient fortement compte de l’esprit du marché congolais. En organisant des réceptions pour fêter certains évènements, la SNBA se donne un véritable visage humain auprès de ses clients. Exemple: un cocktail a été organisé pour fêter la plus jeune détentrice d’une carte Platinium du programme Privilège.

Pour la petite histoire, cette cliente a deux ans et accompagne systématiquement ses parents, des commerçants congolais, qui viennent hebdomadairement en Belgique. Manifestations qui sont devenues des musts mondains aussi bien pour les clients de la compagnie que pour les kinois.

L’état des infrastructures locales et de d’entretien des voies de communication terrestres (routes et chemin de fer de celles-ci est l’une des principales cause de l’isolement de la capitale congolaise. Certains nous ayant expliqué que la ville est presque une île isolée et que dons l’essentiel des fournitures doivent se faire par voie aérienne.

Willy L Musitu dans un article de la DES: « Long de 350 kilomètres et parcouru en 1990 en 5 heures de voiture, le tronçon de la Nationale 1 reliant Matadi - Kinshasa impose aujourd’hui 2 à 3 jours de voyage. Ce voyage peut durer jusqu’à 2 semaines en période des pluies quand se créent ci et là des bourbiers infranchissables ». Et de citer comme exemple le bourbier créé fin avril début mai 2001 à environ 170 kilomètres à l’ouest de la ville de Kinshasa.

Les autres liaisons de Kinshasa avec le reste du monde

« Une remorque bloqua la route pendant presque un mois au point que des centaines de véhicules étaient immobilisés de part et d’autre de cette route. La promiscuité, la faim, l’absence de conditions hygiéniques minimales et la consommation d’une eau non potable causèrent la mort à 12 personnes dont la majorité était des enfants de moins de 5 ans.

Beaucoup de petits commerçants assistèrent impuissants au pourrissement de leurs produits (fruits, légumes...); certaines entreprises connurent une paralysie dans leurs activités à cause notamment de la rupture de stocks des matières premières et/ou de leurs marchandises (entreprises pharmaceutiques, d’exportation de bois, cimenteries, brasseries...).

Les pertes causées ont été, selon certaines sources, évaluées à plusieurs millions de dollars américains ». Quant à la voie ferrée, l’auteur explique clairement les problèmes de celle-ci: « Le chemin de fer date du XIXème siècle, donc de la colonisation, et provoque souvent le déraillement des trains.

Il en existe seulement 2 pour le transport des personnes, le «Kibola bola» (le train ordinaire et moins coûteux) et le train Express qui sont d’ailleurs mis en service 3 à 4 fois par semaine. En outre, ce dernier train n’a d’express que son nom. Il parcourt souvent la distance Kinshasa - Matadi en 12 heures, sa vitesse moyenne étant donc de 30 kilomètres par heure ».

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