''« Je vous rappelle que l’émission d’une offre pour l’appel d'offres (…) est soumise à un honoraire de traitement d’offres de 400 euros (…). Vous pouvez souscrire un abonnement d'un montant de 3 000 euros, permettant de remettre une offre pour un nombre illimité de consultations auxquelles vous aurez été invités, pendant une durée d'un an, à compter de la date de souscription. »
Cette procédure, émanant d’une plateforme d’e-sourcing, mandatée par l’un de ses clients, n’a probablement pas échappé à bon nombre d’agences.
Force est de constater qu’elle ne va pas du tout dans le sens des recommandations de l’ANAé en matière de gestion des process d’appel d’offres. Cette approche de la relation Annonceur/Agence, inédite et hors normes, est proprement inacceptable dans notre univers professionnel.
L'ANAé conseille au contraire, en phase d’appel d’offres, de consacrer une part variable du budget de l'événement (sous forme d’un pourcentage alloué selon divers critères objectifs) répartie entre les agences in fine non retenues, afin d'indemniser le temps consacré à la conception et à la création et les frais techniques engagés, disposition préliminaire assurant d’ailleurs au commanditaire l’optimisation qualitative des projets rendus.
L’usage actuel veut que la plupart des compétitions ne soient pas rémunérées. Si les agences ANAé s’accommodent aujourd’hui de cette « règle informelle », elles contestent formellement un système d’appel d’offres payant.
L’ANAé appelle donc l’ensemble des agences à ne pas cautionner de telles pratiques en refusant systématiquement de donner suite à ces appels d’offres payants.
L’ANAé rappelle par ailleurs qu’un « Guide des Bonnes Pratiques » est en cours d’élaboration, en partenariat avec l’AACC (Association des Agences Conseil en Communication) et l’UDA (Union Des Annonceurs) visant à clarifier et à optimiser les relations Annonceurs/Agences.
L’ANAé souhaite vivement que cette « dérive », déontologiquement et économiquement incompatible avec les règles en vigueur dans l’univers de la communication événementielle ne soit qu’une initiative maladroite restant sans fondement crédiblement justifiable.
ANAé
Association des agences de communication événementielle''
www.anae.org
Cette procédure, émanant d’une plateforme d’e-sourcing, mandatée par l’un de ses clients, n’a probablement pas échappé à bon nombre d’agences.
Force est de constater qu’elle ne va pas du tout dans le sens des recommandations de l’ANAé en matière de gestion des process d’appel d’offres. Cette approche de la relation Annonceur/Agence, inédite et hors normes, est proprement inacceptable dans notre univers professionnel.
L'ANAé conseille au contraire, en phase d’appel d’offres, de consacrer une part variable du budget de l'événement (sous forme d’un pourcentage alloué selon divers critères objectifs) répartie entre les agences in fine non retenues, afin d'indemniser le temps consacré à la conception et à la création et les frais techniques engagés, disposition préliminaire assurant d’ailleurs au commanditaire l’optimisation qualitative des projets rendus.
L’usage actuel veut que la plupart des compétitions ne soient pas rémunérées. Si les agences ANAé s’accommodent aujourd’hui de cette « règle informelle », elles contestent formellement un système d’appel d’offres payant.
L’ANAé appelle donc l’ensemble des agences à ne pas cautionner de telles pratiques en refusant systématiquement de donner suite à ces appels d’offres payants.
L’ANAé rappelle par ailleurs qu’un « Guide des Bonnes Pratiques » est en cours d’élaboration, en partenariat avec l’AACC (Association des Agences Conseil en Communication) et l’UDA (Union Des Annonceurs) visant à clarifier et à optimiser les relations Annonceurs/Agences.
L’ANAé souhaite vivement que cette « dérive », déontologiquement et économiquement incompatible avec les règles en vigueur dans l’univers de la communication événementielle ne soit qu’une initiative maladroite restant sans fondement crédiblement justifiable.
ANAé
Association des agences de communication événementielle''
www.anae.org