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L'Allemagne sera deux fois plus touristique en 2030

Retour sur le salon Germany Travel Mart à Nuremberg


Ce n’est pas vraiment une destination balnéaire comme le n°1 du réceptif européen qu'est l'Espagne, mais l'Allemagne ne dispose pas moins de qualités touristiques indéniables avec un héritage culturel, historique et sociologique immense. Et, depuis sept ans, le nombre de visiteurs européens croit régulièrement à tel point qu'en 2016 elle occupe la deuxième place du classement devant la France. Qui l'eut cru ?


le Mardi 9 Mai 2017

Le GTM Germany Travel Mart a eu lieu du 7 au 9 mai 2017 à Nuremberg - Photo GB
Le GTM Germany Travel Mart a eu lieu du 7 au 9 mai 2017 à Nuremberg - Photo GB
8 mai 2017 à Nuremberg : le Germany Travel Mart, salon réceptif annuel qui met face à face les prestataires allemands (329 exposants) et les acheteurs internationaux (512 venus du monde entier) a tenu sa 43e édition.

A priori, la ville n’apparaît pas dans le top 3 des destinations allemandes les plus prisées par la clientèle internationale comme Berlin ou Munich, mais Nuremberg a compté un million de touristes étrangers l’année dernière, attirés par l‘héritage historique de ce qui fut un relais primordial du Saint-Empire romain germanique.

La ville bavaroise va logiquement bénéficier de la croissance de l’industrie réceptive allemande, jouant la carte du culturel et de l’Histoire en tout premier lieu.

« Nous sommes une destination avant tout culturelle », se plait à répéter Beatrix Haun, la directrice du German National Tourist Board à Paris, même si l‘Office de tourisme prépare aussi une communication sur les activités Spa encore trop ignorées des touristes français.

121,5 millions de nuitées d'ici 2030

Pour autant, les événements culturels ne manquent pas pour donner une bonne raison aux touristes de visiter le pays : ouverture ce printemps de la Philharmonie de l’Elbe à Hambourg, du musée d’art moderne MUCA à Munich.

L’Allemagne fête aussi les 500 ans de la Réforme de Luther avec exposition à la clé. L’année prochaine verra la réouverture de l’Opéra Margravial de Bayreuth. A Trier, une exposition sur la vie et l’œuvre de Karl Marx marquera le centenaire de sa naissance.

En 2020, ce sera à nouveau le spectacle de la Passion à Oberammergau, un rendez-vous qui se tient tous les dix ans depuis près de 400 ans et attire des curieux du monde entier.

Pléthore d’événements qui pourraient bien contribuer à doubler le nombre de nuitées des visiteurs internationaux d’ici à 2030 avec 121,5 millions de nuitées.

Si l’Europe continuera à fournir le gros des touristes (73%),pour Petra Hedorfer, CEO du GNTB, la plus forte progression viendra des nouveaux marchés internationaux hors Europe.

L'optimisme est de mise

Et de citer les marchés les plus importants en 2030 par ordre décroissant : les Pays-Bas, la Suisse, la Russie, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, l’Autriche, la Chine, l’Italie, la France et la Pologne.

En attendant, après 2016 qui a vu le tourisme marquer le pas après les attentats de Berlin, l’optimisme est à nouveau de mise puisque les mois de janvier et février 2017 ont enregistré une variation de +3,2% par rapport à 2016.

La perception de la destination évolue également : moins de week-ends (-2%) et davantage de séjours plus longs (+6%). « C’est une évolution à long terme », précise Petra Hedorfer. Et c’est d’autant plus réjouissant que 60% des touristes reviennent régulièrement.

Les séjours de 4 ou 5 jours, c’est justement la solution recherchée par Comptoir des Voyages, l’un des rares TO français à avoir fait le déplacement au GTM et qui programme l’Allemagne depuis quatre ans.

Julien Lardy, responsable de la production Europe centrale, indique que l’Allemagne intéresse une centaine de clients annuels.

Rien à voir avec les 3 000 clients enregistrés sur la production Pays celtes, mais la demande est suffisante pour poursuivre l’aventure avec des circuits combinés et surtout des rencontres avec les populations locales.

Lufthansa : les joint-ventures avant la Star Alliance

La Star Alliance a-t-elle vécu ?

Ce cercle de compagnies aériennes dont Lufthansa était un membre fondateur il y a tout juste vingt ans est désormais très en retrait dans les présentations du groupe Lufthansa.

« Pour nous, ce n’est plus qu’un moyen mis à la disposition des clients qui leur permet de collecter ou de dépenser des miles sur les compagnies membres de l’alliance », indique Thomas Kreillechner, directeur des ventes Bavière du groupe Lufthansa, venu présenter son entreprise au GTM.

La compagnie allemande a absorbé quelques alliés au fil du temps (comme Austrian Airlines, Swiss, Brussels Airlines) et tissé des co-entreprises avec les compagnies de la Star Alliance sur les axes les plus importants (avec United, Air Canada, Air China, etc).

La dernière co-entreprise en date sera celle mise en place avec Singapore Airlines à partir du 1er juillet 2017, avec le même principe de partage des recettes mais une gestion individuelle des coûts. Dans ces conditions, l’alliance devient un outil commercial et marketing de moindre importance.

Ce qui n’empêchera pas les festivités pour les vingt ans de Star Alliance cette année mais, davantage comme une commémoration qu‘un événement.

A l’évidence, le groupe Lufthansa a d’autres priorités désormais : faire la différence avec le digital au service des passagers, ou encore respecter l’environnement avec un objectif de 3,84 litres de kérosène par pax et par 100 km…

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Tags : Allemagne, salon
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