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L'Atlantique entre dans sa phase cyclonique la plus intense

75 % de risques de voir un nouveau cyclone


La saison cyclonique sur l'Atlantique entre dans sa phase la plus intense dans le sillage de Katrina, une des pires catastrophes naturelles à frapper les Etats-Unis. Les spécialistes prédisent d'autres ouragans tout aussi dangereux.


Rédigé par La Rédaction (HD) - redaction@tourmag.com le Jeudi 8 Septembre 2005

Mercredi les ouragans Nate et Maria se trouvaient en haute mer à l'est des Etats-Unis. La tempête tropicale Ophelia se situait elle au large de la Floride.
Mercredi les ouragans Nate et Maria se trouvaient en haute mer à l'est des Etats-Unis. La tempête tropicale Ophelia se situait elle au large de la Floride.
William Gray, un expert de l'université du Colorado, estime qu'il y a 75 % de probabilités qu'un autre cyclone frappe les Etats-Unis ce mois. "Les mauvaises nouvelles continuent", a indiqué le météorologiste dans son dernier rapport il y a une semaine. Selon M. Gray, 90 % de l'activité cyclonique se déroule entre août et octobre et particulièrement en octobre.

La saison 2005 a été particulièrement atypique. Jamais auparavant autant de cyclones ne s'étaient formés aussi tôt dans la saison, ni avec autant d'intensité.

Deux cyclones se sont produits en juin, le premier mois de la saison cyclonique, qui va jusqu'en novembre. Deux autres, Dennis et Emily en juillet, ont atteint la catégorie 4 sur l'échelle Saffir-Simpson, qui en compte 5.

Fin août, la moyenne habituelle est généralement de quatre tempêtes tropicales et deux ouragans. Mais dès la première semaine de septembre, quinze tempêtes et une demi-douzaine d'ouragans, soit trois fois plus que la moyenne, se sont déjà formés dans la région Atlantique.

Mercredi les ouragans Nate et Maria se trouvaient en haute mer à l'est des Etats-Unis. La tempête tropicale Ophelia se situait elle au large de la Floride.

Pour sa part Kerry Emanuel, un expert de l'Institut Technologique du Massachusetts (MIT) estime que les effets du réchauffement, naturel ou artificiel, de la planète, qui forme le combustible des ouragans, se font sentir dans l'intensité des cyclones et peut-être aussi dans leur fréquence.


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