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"L'attitude de certains TO sur les reports et les annulations est insupportable !"

l'interview de Richard Vainopoulos, président de TourCom


Le volcan islandais s'est peut-être éteint mais... les braises couvent encore sous la cendre ! Car il faut désormais régler le cas des clients empêchés de partir pendant la fermeture du ciel. Chaque producteur décide de sa politique commerciale mais, pour TourCom, certains exagèrent. Son président ne décolère pas...


Rédigé par Geneviève BIEGANOWSKI le Jeudi 29 Avril 2010

''L’association ''Que choisir'' a raison. Les clients peuvent exiger le remboursement pur et simple de la totalité des frais engagés. Il est inadmissible que certains producteurs n’acceptent pas cette solution...''
''L’association ''Que choisir'' a raison. Les clients peuvent exiger le remboursement pur et simple de la totalité des frais engagés. Il est inadmissible que certains producteurs n’acceptent pas cette solution...''
TourMaG.com - Quelle politique allez-vous adopter face aux tour-opérateurs qui pour les uns acceptent le remboursement et pour les autres ne veulent que des reports ?

Richard Vainopoulos
: "D’abord, l’association "Que choisir" a raison. Les clients peuvent exiger le remboursement pur et simple de la totalité des frais engagés. Il est inadmissible que certains producteurs n’acceptent pas cette solution.

Et pour ce qui est des reports, TourCom décide - cette solution sera entérinée lors de notre conseil d’administration du 6 mai - qu’il n’y a pas lieu de verser l’argent aux tour-opérateurs immédiatement.

OK pour les reports des voyages mais c’est nous qui allons conserver l’argent pour le compte des clients.

D’abord parce que il peut y avoir des défaillances parmi les fournisseurs. Ce n‘est donc pas la peine de payer le voyage avec parfois plusieurs mois d‘avance. D‘autant que les tour-opérateurs ont la garantie d’être payés en temps et en heure avec notre centrale des paiements."

''Nous conserverons l’argent pour les clients...''

TM.com - Quelle est votre position vis-à-vis des factures de frais d’annulation que certains producteurs ne manquent pas d‘envoyer aux agences ?

RV
: "C’est une initiative inadmissible. Ces tour-opérateurs-là ont des agissements anormaux. C’est à la limite de la légalité. Les prestations n’ont pas été assurées, il n’y a pas à avoir de frais d’annulation."

TM.com - Dans ces conditions, le réseau TourCom va-t-il prendre des mesures pour, dans certains cas, travailler moins ou bien plus du tout avec ces producteurs à la limite de l‘honnêteté ?

RV
: "Il n’y a pas de décision dans ce sens dans l’immédiat mais ils vont recevoir une lettre juridique et surtout, lorsque les contrats reviendront à la négociation en septembre et octobre prochain, nous mettrons tout alors sur la table.

On peut aussi évoquer les cellules de crise des TO. Chez certains, on demande à voir à quoi elle ressemblait la cellule de crise !

Le réseau Tourcom a été sur la brèche en permanence. Nous avons même négocié les chambres d’hôtels pour les clients parce que certains TO étaient totalement absents !"

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Commentaires
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52.Posté par lecalamar le 07/05/2010 14:53 | Alerter
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bonjour,
il est intéressant de voir comment certains professionnels du tourisme considèrent leur client et il faudrait surtout qu'ils apprennent leur métier. En effet, le cas de force majeur implique que le client ne peut pas demander des dommages et intérêts suite à la non exécution du contrat : par exemple une personne qui a posé ses congés payés et n'a pas pu partir ne peut demander à son TO ou agence de voyage des dommages et intérêts sous prétexte qu'il a gaché ses congés. Le remboursement n'est pas réparation du préjudice mais tout simplement la remise à zéro des compteurs.

51.Posté par BRAVO JF RIAL le 05/05/2010 22:49 | Alerter
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Bravo JF Rial (commentaire 11) pour sa phrase : "En clair, dans un cas aussi flagrant personne n'est responsable de rien et chacun assume."
Voila qui résume bien la situation.
Ce qu'il manque, c'est un véritable courage politique pour le redire à tous les concitoyens.
Puisque certains ne semblent pas convaincus par le cas de force majeure que représente la fermeture européenne de l'espace aérien, vous pouvez aussi imaginer le cas d'une guerre soudaine qui bloquerait les frontières pendant 6 mois. Qui oserait prétendre à un quelconque dédommagement dans un tel cas ?
Et comme rien n'est jamais gratuit, que cela soit les TO, les agences, les compagnies aériennes, ou même l'Etat, il faudra bien que quelqu'un règle la facture in fine et il y a fort à parier que cela retombera sur le consommateur / contribuable d'une manière ou d'une autre... donc autant lui annoncer tout de suite courageusement :
"En clair, dans un cas aussi flagrant personne n'est responsable de rien et chacun assume."
CQFD,

50.Posté par derdrie le 05/05/2010 19:34 | Alerter
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@f77

Je suis également à la MAIF, merci de l'info.

Ah, ces enseignants, quelle bande d'emmerdeurs, toujours à essayer de trouver des réponses à tout ou à chercher la chicane, décidément ... :-))

49.Posté par f77 le 05/05/2010 16:20 | Alerter
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Je viens de recevoir la reponse de mon TO qui prétend sans citer aucun argument qu'il ne peut pas me rembourser.Aprés avoir contacté la MAIF, il viennent de mettre en place une cellule d'assistance juridique pour appuyer nos demande aupres des TO. Si certains sont aussi adhérents MAIF....De plus je viens d'appeler le n° mis en place pour répondre à nos questions: la conseillère a été affirmative, les TO n'ont pas envie de rembourser mais ils y sont obligés. Ils essayent à tous prix de nous décourager, mais c'est de l'intox.J'envoie immédiatement la copie de tous mes documents à la mAIF et je saisi le médiateur, puis j'en informe le service relation clientèle de mon TO.Vos infos vont elles dans le même sens.Bon courage à tous.

48.Posté par derdrie le 04/05/2010 01:04 | Alerter
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@M. Backstage Conseil tourisme,

!!!!????

"Qu'en l'espèce l'inexécution du contrat est imputable aux époux GOBIN, qui se sont malheureusement, indépendamment de leur volonté, présentés tardivement à l'embarquement, alors que les opérations d'enregistrement étaient définitivement closes ;"

Comme le dit "Faut pas me prendre pour un anne", cette affaire n'a ABSOLUMENT rien à voir, à part vaguement la notion de force majeure qui n'est finalement pas retenue pour condamner le client. Oui, c'est un noshow, purement et simplement : force majeure ou pas, les clients auraient été condamnés !

Pour le coup, on est tout bonnement dans l'article L211-16, inexécution du fait de l'acheteur : "... Toutefois, elle peut s'exonérer de tout ou partie de sa responsabilité en apportant la preuve que l'inexécution ou la mauvaise exécution du contrat est imputable soit à l'acheteur, . ...", CQFD.

Qu'est-ce que ça à voir avec l'affaire de l'éruption, à part, encore une fois, une mauvaise interprétation du droit de votre part ?

47.Posté par Faut pas me prendre pour un anne le 03/05/2010 23:56 | Alerter
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M. Backstage Conseil tourisme,

Dans l'exemple que vous citez, l'avion est parti et les clients ont fait noshow.
La force majeure (extérieure, irrésistible, insurmontable),n'a pas été retenue pour les clients puisqu'ils auraient du être présents aux formalités d'enregistrement.
Cela n'était pas insurmontable puisqu'ils étaient simplement "en retard " ; ils auraient dû rejoindre l'aéroport plus tôt.

Dans le cas qui nous occupe, les clients étaient bien dans les aéroports mais les avions ne sont pas partis....malheureusement !

46.Posté par Backstage Conseil tourisme le 03/05/2010 20:17 | Alerter
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Pour information


Société ACTA VOYAGES
C/
M. Pascal GOBIN
Mme Françoise GOBIN
REPUBLIQUE FRANÇAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS
COUR D'APPEL DE RENNES
ARRET DU 28 JUIN 2001

COMPOSITION DE LA COUR LORS DU DELIBERE ;

Mme Monique BOIVIN, Président,
Mme Rosine NIVELLE, Conseiller,
Monsieur Jean-Malo BOHUON, conseiller,

GREFFIER :

Mme Jacqueline ROUAULT, lors des débats et lors du prononcé

DEBAT :

A l'audience publique du 19 Avril 2001 devant Mme Monique BOIVIN, magistrat rapporteur, tenant seul l'audience, sans opposition des représentants des parties, et qui a rendu compte au délibéré collégial

ARRET:

Contradictoire, prononcé par Mme Monique BOIVIN, Président, à l'audience publique du 28 Juin 2001. -

APPELANTE ;

Société ACTA VOYAGES, S.A.
3 square Pleuriot de l'Angle
BP 40709
44007 NANTES CEDEX 1

représentée par la SCP CHAUDET & BREBION, avoués
assistée de Me Myriam. DAGORN, avocat, entendu en sa plaidoirie

INTIMES:

Monsieur Pascal GOBIN
16 me Renan
44100 NANTES

représenté par la SCP CASTRES COLLEU & PEROT, avoués assisté de Me Philippe JOYEUX, avocat, entendu en sa plaidoirie

Madame Françoise GOBIN
16 rue Renan
44100 NANTES

représentée par la SCP CASTRES COLLEU & PEROT, avoués
assistée de Me Philippe JOYEUX, avocat, entendu en sa plaidoirie

Monsieur et Madame GOBIN ont acquis auprès de l'agence
ACTA VOYAGES de NANTES deux forfaits voyage (réveillon en Chine) du
26 décembre 1999 au 2 janvier 2000. Le voyage était assuré par un vol de
CHINA EASTERN au départ de ROISSY prévu initialement à 16 h 55.
L'acheminement NANTES-PARIS/CHARLES DE GAULLE était prévu par
la S.N.C.F., mais le trafic ferroviaire a été interrompu pour raisons de sécurité.

Compte tenu des conditions climatiques particulières de cette
journée du 26 décembre 1999, sur le territoire national, le vol a été reporté de quelques heures.

Les époux GOBIN se sont rendus par leurs propres moyens à ROISSY vers 19 h 30.

Compte tenu de la clôture des formalités d'enregistrement, il se sont vus interdire tout embarquement.

Les époux GOBIN n'ayant pas effectué le voyage ils ont sollicité le remboursement auprès de la Société ACTA VOYAGES.

Par exploit du 31 mars 2000 Monsieur et Madame GOBIN ont assigné la Société ACTA VOYAGES devant le Tribunal d'Instance de NANTES, qui par jugement du 6 juin 2000, a condamné la Société ACTA VOYAGES à payer la somme de 30 049,57 francs à titre de dommages intérêts,
outre 3 000 francs au titre de l'article 700 du nouveau code de procédure civile.

La Société ACTA VOYAGES qui a interjeté appel sollicite la réformation du jugement, le débouté des époux GOBIN de l'ensemble de leurs demandes, la condamnation des époux GOBIN au versement d'une indemnité de 10 000 francs au titre de l'article 700 du nouveau code de procédure civile.

Elle se prévaut de la mauvaise exécution du contrat par les acheteurs, ce qui exclut toute responsabilité du voyagiste conformément aux dispositions de l'article 23 alinéa 2 de la loi du 13 juillet 1992.

Elle fait grief aux époux GOBIN de ne s'être présentés à l'aéroport de ROISSY qu'à partir de 19 h 30 alors qu'exceptionnellement l'enregistrement du vol prévu au plus tard à 16 h 25 avait été prolongé jusqu'à 19 h pour assister les éventuels retardataires.

Elle oppose également aux époux GOBIN la force majeure, résultant des intempéries qui ont suspendu le trafic S.N.C.F. pendant plusieurs heures, intempéries d'un caractère imprévisible et irrésistible de nature à justifier l'exonération de toute responsabilité de l'agence de voyages.

Elle ajoute qu'elle n'a jamais pris aucun engagement de rembourser le coût du voyage mais a seulement proposé à titre strictement commercial un nouveau départ vers la Chine dès le 28 décembre 1999 ou une indemnisation financière par la Société PLEINE EVASION, offres qui ont été
rejetées.

Les époux GOBIN concluent à la confirmation du jugement, forment une demande de frais irrépétibles à hauteur de 10 000 francs en application de l'article 700 du nouveau code de procédure civile.

Ils font valoir qu'ils se sont vus interdire l'accès à bord dans la mesure où l'assistant d'aéroport, correspondant D'ACTA VOYAGES, était reparti avec leurs billets avant le décollage de l'avion, que le départ manqué ne procède pas de leur défaillance.

Ils contestent la possibilité pour la Société ACTA VOYAGES d'invoquer la force majeure puisque nonobstant les intempéries ils ont pu arriver à l'aéroport de ROISSY-CHARLES DE GAULLE avant le décollage de l'avion.

La Société ACTA VOYAGES a ainsi manqué à ses obligations contractuelles ce qu'elle avait reconnu dans le courrier du 28 décembre 1999.

DISCUSSION

Attendu que l'article 23 de la loi du 13 juillet 1992 dispose que :

"toute personne physique ou morale (agences de voyage) est responsable de plein droit à l'égard de l'acheteur de la bonne exécution des obligations résultant du contrat, que ces obligations soient à exécuter par elle-même ou par d'autres prestataires ;

Toutefois elle peut s'exonérer de tout ou partie de sa responsabilité en apportant la preuve que l'inexécution ou la mauvaise exécution du contrat est imputable soit à l'acheteur, soit au fait imprévisible ou insurmontable, d'un tiers étranger à la fourniture des prestations prévues au
contrat, soit à un cas de force majeure" ;

Que la Société ACTA VOYAQES est bien tenue d'une obligation de résultat ;

Attendu qu'il est constant que les intempéries des 25 et 26 décembre 1999, qui ont eu un impact national, ont provoqué une suspension du trafic S.N.C.F., événement de nature imprévisible et irrésistible pour la Société ACTA VOYAGES, justifiant son impossibilité d'assurer l'acheminement des
voyages de NANTES à PARIS-CHARLES DE GAULLE ;

Que les époux GOBIN se sont alors rendus par leur propre moyen (véhicule automobile) à l'aéroport de ROISSY ;

Attendu que le vol initialement prévu à 16 h 55 pour tenir compte des conditions climatiques exceptionnelles a été reporté à 20 h avec ouverture de l'enregistrement à 16 h 30, et fermeture à 19 h précises, un autre vol devant utiliser le même comptoir d'enregistrement; que ces procédures
d'enregistrement, imposées par le propriétaire des installations aéroportuaires, et la compagnie AIR FRANCE, sont très strictes, et les compagnies utilisatrices doivent s'y conformer impérativement ;

Que dans ces conditions la compagnie utilisatrice CHINA EASTERN ne pouvait prolonger les mesures d'enregistrement au-delà de cet horaire ;

Qu'en l'espèce l'inexécution du contrat est imputable aux époux GOBIN, qui se sont malheureusement, indépendamment de leur volonté, présentés tardivement à l'embarquement, alors que les opérations d'enregistrement étaient définitivement closes ;

Que par application des dispositions précitées la responsabilité de la Société ACTA VOYAGES ne peut être retenue, étant observé que les courriers qui ont pu être échangés ultérieurement entre les parties n'avaient qu'une valeur commerciale, les époux GOBIN ayant refusé un nouveau départ
le 28 décembre 1999 puis l'indemnisation financière proposée par la Société PLEINE EVASION;

Attendu qu'il n'est pas inéquitable de laisser à chacune des parties ses propres frais irrépétibles ;

DÉCISION

PAR CES MOTIFS

La Cour, Infirme le jugement du 6 juin 2000,
Déboute les époux GOBIN de leurs demandes,

Dit n'y avoir lieu à application de l'article 700 du nouveau code de procédure civile,

Condamne Monsieur et Madame GOBIN aux dépens qui seront recouvrés conformément aux dispositions de l'article 699 du nouveau code de procédure civile.

LE GREFFIER, LE PRÉSIDENT,


45.Posté par derdrie le 03/05/2010 19:34 | Alerter
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C'est bizarre, moi quand je lis l'article 1148 du code civil, je vois : "Il n'y a lieu à aucun dommages et intérêts lorsque, par suite d'une force majeure ou d'un cas fortuit, le débiteur a été empêché de donner ou de faire ce à quoi il était obligé, ou a fait ce qui lui était interdit"

Cet article 1148 traite de dommages et intérêts, de responsabilité civile (elle exonère le vendeur sur ce point, c'est exact) et donc d'INDEMNISATION éventuelle pour préjudice (et je crois que personne n'a accusé les professionnels d'être responsable de l'éruption, et c'est heureux d'ailleurs).

En revanche, dites-moi où vous voyez, écrit dans cet article, que le vendeur est pour autant exonéré d'un quelconque REMBOURSEMENT d'une prestation non réalisée dans le cadre d'un contrat synallagmatique, force majeure ou pas.

Conclusion : votre extrapolation "Donc de rembourser" est fausse, sans aucune ambiguïté possible.

44.Posté par f77 le 03/05/2010 18:53 | Alerter
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Bien que votre analyse du cas de force majeure ne soit pas interpretée de la même facon par tout le monde (y compris les juristes des asso de consommateurs ,...), je veux bien l'entendre, mais:
Si les TO ont deja payé les prestations(C'est à voir), ils ont surement des recours en cas de non execution.
Concernant les vols (compris dans le forfait), les compagnies aériennes remboursent, mais à qui? surtout qu'elles n'ont pas brulé de Kérosene ces jours la!
Ensuite, les TO font des marges bénéficiaires: la moindre des choses serait de rembourser au moins ces marges.
Les 1427€ que j'ai versé ne se sont pas évaporés dans la stratosphère. S'il doit y avoir des pertes, pourquoi devrions nous en tant que consommateur en assurer les 100%.
Donc je persiste: je veux récupérer aux moins les 3/4 de la somme versée au TO et lui essayera de recupérer des sous auprés de ses prestataires et des compagnies aériennes. Cela me semblerait équitable, or pour l'instant, notre argent est pris en otage et c'est un procédé que je trouve imoral voire délictueux.
Qu'en pensez vous?

43.Posté par toobee le 03/05/2010 18:51 | Alerter
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>> Backstage Conseil tourisme : C'est le Code Civil Français qui définit la force majeure. Elle anéantit tous les effets du contrat et exonère le vendeur de toutes ses obligations. Donc de rembourser.

Votre conclusion "Donc de rembourser" est fausse, volontairement ou pas mais elle est fausse : cet article 1148 traite de dommages et intérêts, de responsabilité civile (elle exonère le vendeur sur ce point, c'est exact) et donc d'INDEMNISATION pour préjudice (et je crois que personne n'a accusé les professionnels d'être responsable de l'éruption, et c'est heureux d'ailleurs).

En revanche, dites-moi où vous voyez, écrit dans cet article, que le vendeur est exonéré d'un quelconque REMBOURSEMENT d'une prestation non réalisée dans le cadre d'un contrat synallagmatique, force majeure ou pas.

Pour le 300e fois, ce sont 2 choses différentes, que ça vous plaise ou pas. Mais j'arrête là, on se heurte à un mur.

42.Posté par Backstage Conseil tourisme le 03/05/2010 17:39 | Alerter
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Comptez sur moi pour vous expliquer.

C'est le Code Civil Français qui définit la force majeure. Ellei anéantit tous les effets du contrat et exonère le vendeur de toutes ses obligations. Donc de rembourser Ce n'est pas une question de dommages et intérêts. Pour espérer en obtenir, il faut aller au Tribunal..C'est un tout autre exercice.

Vous avez acquitté en avance le montant de vos forfaits, les agents de voyages en ont fait de même, Ils ne peuvent donner ce qu'elle n'ont plus.

Voyageurs et agents de voyages sont victimes d'un même événement. sans que l'un ou l'autre ne soit coupables de quoi que ce soit. Il est logique que les consommateurs cherchent à trouver un bouc-émissaire. Mais ne reprochez pas aux professionnel de faire valoir leurs droits et d'assumer des responsabilités qui ne sont pas les leurs. Ce ne sont pas eux qui ont fermé l'espace aérien empêchant par là même leur exploitation.

C'est regrettable. je sais que cela ne consolera personne, mais pensez aux consommateurs qui ont construits eux-mêmes leurs forfaits en achetant directement leurs prestations. Ils n'ont presque personne auprès de qui réclamer. Aucune garantie, aucune assurance de R.C.P.



L

41.Posté par f77 le 03/05/2010 12:56 | Alerter
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Moi, je suis prof de math et je pense avoir quelques notions de logique, alors j'en ai marre qu'on me dise que je n'ai pas compris. Si c'est le cas , expliquez moi! je n'attends que ca!
La force majeure dispense certainement les TO des dommages et interets mais en aucun cas du remboursement.
De plus, on peut lire ici et la qu'une grande partie des clients acceptent les reports, alors pourquoi ne pas rembourser la minorité qui ne peut pas reporter?
Expliquez moi aussi en quoi le remboursement vous coute plus cher que le report chers TO, car si les gens reportent leur voyage il faudra bien que vous le payez aussi aupres de vos prestataires. Le report ne serait il pas alors de la vente forcée?
Il me semblait aussi qu'etre commercant s'accompagnait d'une certaine éthique: la satisfaction des clients.
Quant à moi, si je n'ai pas gain de cause pour mon remboursement, ils ne sont pas prets de m'y reprendre.

40.Posté par toobee le 03/05/2010 11:28 | Alerter
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Le dernier message de J est OBJECTIVEMENT d'une limpidité cristalline, que ce soit sur :
- l'historique de la situation,
- notre prise en otage par rapport au report déguisé en geste commercial,
- notre sentiment de spoliation,
- notre volonté de tirer le vrai du faux (je suis moi aussi ingénieur, aimant viscéralement la logique, y compris juridique, désolé),
- notre dégoût vis-à-vis de la campagne de communication savamment orchestrée visant à dire "Avant toute chose, sachez qu'on ne vous doit rien !",
- la défiance qui est en train de nous envahir alors qu'on n'était parfaitement neutre dans l'histoire etc.

Je m'y reconnais à 100%, sa synthèse de notre ressenti est juste parfaite.

Pourtant, je ne connais pas ce monsieur (ou cette dame ?), nous n'avons jamais échangé. Aucun de nous 2 ne fait partie d'une association de consommateurs, nous sommes justes VOS clients.

Ca doit vous interpeler ... et si ça ne le fait pas, ne venez pas vous plaindre par la suite de ce qui vous sera arrivé, et ce ne sera pas le volcan qui vous l'aura fait subir.

PS : bizarrement, j'ai posté un message ce matin en réponse à Backstage Conseil tourisme, mais il n'apparait pas : il a dû s'égarer dans les méandres de la censure.

39.Posté par j le 03/05/2010 10:08 | Alerter
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C'est amusant comme mon initiale fait parler.
Je ne suis absolument pas membre d'une association de consommateur. J, c'est la premiere lettre de mon prenom. Que ca soit Jerome, Jeremy, Jacques ou Jean n'apportera pas grand chose au debat... Mais, effectivement, ca a permis de mettre en lumiere la facon dont vous, les professionnels, voyez vos clients. Et c'est particulierement revelateur...
Je suis client en litige avec mon voyagiste. Et c'est pourquoi je suis passe par ce site pour constater la desunion et la desorganisation de votre profession.
Votre attitude est, de mon avis de client, la mauvaise. Et je ne pense pas seulement ca parce que je me suis fait voler mon argent.
Et c'est pour ca que je me rejouis, contrairement a la majorite d'entre vous, des propos de ce monsieur Vainopoulos.

Mon attitude aujourd'hui par rapport a ce probleme a ete d'abord d'ecouter mon voyagiste, qui, en prenant un ton "on vous fait une fleur parce que c'est vous", a tout fait pour me pousser vers le report: "comme ca vous ne perdrez pas votre argent". En oubliant d'ailleurs de preciser "comme ca moi j'en perdrais pas trop non plus...".
Sauf que le report, ca n'est pas forcement possible pour tout le monde. Et si, pour le client, le risque de reporter pour ne finalement jamais pouvoir realiser son voyage, pour des raisons professionnelles et personnelles, est grand, la solution ne devient pas acceptable. Il n'y pas de raisons que le client assume ce risque, lorsqu'il a d'autres options.

De ce fait, je regarde sur Internet ce qu'il se passe. Je lis les articles de loi, les arguments des voyagistes, ceux des associations de consommateurs.
Je ne suis pas avocat, mais je suis ingenieur de profession. J'adore la logique et comprendre pourquoi se passe ce qu'il se passe.
Resultat:
D'un cote, un argumentaire clair des associations de consommateurs.
De l'autre, des T.O. qui balancent de maniere chaotiques des bouts de lois et leurs interpretations personnelles. Et le plus insupportable, a mon avis, c'est qu'ils se permettent de denoncer l'attitude des clients dans les medias, sans donner d'argumentaire juridique solide. "J'ai dans ma main une jurisprudence tres claire", disent-ils ! Et bien, messieurs les T.O., communiquez sur ces lois, cette jurisprudence, demontrez-nous que les clients ont tort au lieu de seulement l'affirmer!
Voila ce qu'il manque aux T.O: une tribune juridique dans lequel leur argumentaire a eux est tres clairement enonce, inattaquable et sans interpretations douteuses. Si cet argumentaire est si "clair" et imparable, ca calmera les ardeurs de tous les clients qui se sentent, comme moi, voles. Jusqu'a present, je suis toujours a la recherche de cette verite, et tant qu'on ne m'a pas demontre que la mienne est fausse, je continuerai a me battre pour recuperer mon argent.

Et ce qui est certain, c'est que si je ne revois pas mon argent, je me debrouillerai tout seul a l'avenir. Prendre des billets sur le net, je sais faire. Reserver un hotel, je sais faire aussi. Je chercherai les avis des clients sur internet. Ca me prendra plus de temps, mais au moins si ca tourne au vinaigre, je m'en prendrai qu'a moi et je n'aurais pas l'impression de me faire voler par l'intermediaire.

Et donc l'attitude des T.O. est a mon avis suicidaire. Ca n'est evidemment pas de leur faute si ce volcan a explose. Ca n'est ni la faute du client. Moi j'appelle ca les risques du metier. Et le metier, c'est d'etre voyagiste, pas d'etre client. Ca n'est pas mon probleme, si ca leur coute de l'argent et des heures sup.
A l'avenir je payerai deja mes hotels et mes avions plus chers (ils l'ont deja annonce). Le T.O. n'a pas compris que si il continue a garder mon argent, il ne me reverra jamais, c'est clair comme la jurisprudence de Rial...

38.Posté par AD2M le 03/05/2010 00:45 | Alerter
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Il est bien triste de considérer les réponses des agences et de ses commissionnaires tel que Barbier et d'autre Pitoyable. Vous n'avez aucune vision client ni aucune vision à long terme. Déclamez, il en restera quelque chose que Toobee, Anne, f77 ou elcalamares annonce clairement dans le futur, le manque de confiance dans les agences.
souvenir en passant, un directeur d'agence à qui j'ai écrit, pour un remboursement dérisoire d'une prestation oubliée, ne se donne même pas la peine de me répondre. Normal, j'ai acheté chez lui plus de 8500€ ...

37.Posté par Backstage Conseil tourisme le 03/05/2010 00:08 | Alerter
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Toobe or not to be... that is the question.!

J'assume complètement ma raison d'être, défendre, les professionnels du tourisme contre les aléas liés à la vente de voyages.En utilisant des éléments factuels croisés le plus objectivement possible avecdes sources de droit. A condition qu'ils soient pertinents et honnêtes intellectuellement. Pourquoi avoir peur de le dire.

Je le fais d'une manière non cachée, en m'exprimant dans une revue destinée et lue par de professionnels qui réagissant la la prise de position d'un des leurs. Je ne cherche pas à me cacher sous une initiale ou un pseudonyme existentialiste. Ce qui ne fait que confirmer mon avis initial exprimé dans ma première intervention.

Bien qu'ayant lu attentivement les sites des associations de consommateurs. Je me suis bien gardé d'éviter tout prosélytisme et d'essayer de leur expliquer la réalité juridique de la force majeure dans une pareille situation. Je suis persuadé que cela n'aurai servi à rien tant il est évident que les intérêts de voyageurs et des consommateurs sont diamétralement opposés en ce qui concerne la résolution de ce problème si particulier.

J'ai néanmoins constaté que très rapidement les associations de consommateurs et les consommatrteurs eux-mêmes se sont montrés unis et mobilisés avec un discours très va-en-guerre dont lla seule finalité était logiquement l'argent..That is the question...

Bien sûr, et cela me paraît normal, humain en tout cas, chacun essaye de défendre au mieux ses valeurs, ses intérêts. Alors J ou toobe, ne vous en offusquez pas.

Moi, je me contente de constater le grand écart de droit qui consister à tenter de persuader les professionnels qu'il y a d'une part, l'exécution du contrat et d'autre part la question de la responsabilité de l'agent de voyages.

Donc si j'ai bien compris, le vendeur de voyages doit réaliser à tout prix la vente à laquelle si s'est engagé, avec une responsabilité absolue, bien que déjà "de plein droit" , ece qui est déjà unique en Europe et qu'il ne peut pas l'exonérer par la force majeure lorsque l'espace aérien est totalement bloqué par un phénomène extraordinaire et une décision qui n'est pas la sienne.

Vous ne trouvez pas que cela fait beaucoup ?

Même si je sais que cela se servira à pas grand chose, je me permet de rappeler les dispositions de l'article 1148 du Code Civil (texte de loi applicable à l'ensemble de la société civile française.

« Il n'y a lieu à aucuns dommages et intérêts lorsque, par suite d'une force majeure ou d'un cas fortuit, le débiteur a été empêché de donner ou de faire ce à quoi il était obligé, ou a fait ce qui lui était interdit. »

Le contrat de vente prenant effet dès la signature du contrat par les parties.

En résumé, tout le monde est victime, voyageurs et professionnels. Chaciun défendra ses arguments, ses intérêts financiers faute de pouvoir faire autrement. Pour le très petits nombre de personnes que ne veulent ou ne peuvent accepter nt les reports proposés par les voyagistres et bien laissons la justice sereinement trancher ?

Chacun assumera dès lors sa part de risques.

Je préfère donc saluer et remercier l'ensemble de la profession d'agent de voyages. Tous ont été admirables d'abnégation et de dévouement. Dommage que vous soyez à peu près les seuls à le savoir.

Pour clore ce débat je vous rappellerai la citation d’Umberto Ecco « Quand entre en jeu la possession des choses terrestres, il est difficile que les hommes raisonnent selon la justice. »





Alors, ayant un grand respect pour les

36.Posté par f77 le 02/05/2010 20:46 | Alerter
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Notez que UFC que choisir a ouvert un forum To par TO pour regrouper les témoignages à l'adresse suivante: http://forum.quechoisir.org/user/non-frames/list.asp?forumid=552

35.Posté par toobee le 02/05/2010 16:35 | Alerter
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Mesdames et Messieurs les professionnels,

Je suis un client non belliqueux (pour l'instant) et au risque de me faire écharper (mais je sais que vous ne le ferez pas car vous avez trop de respect et de considération pour nous qui vous faisons vivre...), je lance un sujet dans la fosse aux lions.

Pour ce qui concerne les frais d'annulation facturés aux clients trop récalcitrants qui envisageraient témérairement de faire jouer l'article L211-13, je vous pose une équation simple :

1. Les TO modifient un élément essentiel du contrat, à savoir la date du départ, à telle point d'ailleurs que cette date de départ n'existe plus, le séjour étant annulé.

2. Vos CGV stipulent que si les acheteurs dénoncent leur contrat avant le départ, ils doivent payer des frais d'annulation, frais qui augmentent en fonction de la proximité dans le temps de ce départ. Le point de départ du calcul de ces frais est donc la date de départ prévue.

3. Votre stratégie est donc de faire endosser aux clients la responsabilité d'une annulation dont vous êtes vous-mêmes à l'origine, cas de force majeure ou pas, et cela sans rentrer dans la polémique largement débattue L211-16 (exonération de responsabilité civile anéantit le contrat et ses obligations) contre L211-13 (vous n'êtes pas tenus D'INDEMNISER mais de REMBOURSER une prestation non réalisée). Stratégie constituant un non-sens juridique absolu donc mais, ma foi, je comprends que vous le tentiez, afin de dissuader les clients endoctrinés par les assos de consommateurs.

Question : à partir de quelle date de départ calculez-vous rétrospectivement les frais d'annulation ... sachant qu'il n'y a pas eu de départ et donc encore moins de date de départ ???
Quoi qu'il en soit, je vous souhaite juridiquement bien du courage pour plaider cette position devant un tribunal lorsque, lassés de vos magouilles contractuelles, les consommateurs (vos futurs ex-clients) saisiront la juridiction compétente pour obtenir réparation de ce qui, pour le coup, constituera un préjudice dont aucun volcan ne saurait vous exonérer.

PS : au passage, la phrase de Backstage Conseil tourisme "A n'en pas douter,M. J doit faire partie d'une association de consommateurs." est très classe : au prétexte qu'on adopte une position qui ne va pas dans le sens convenu (en l'occurrence votre convenance), on est taxé de dangereux extrémiste appartenant à une mouvance subversive type association de consommateurs, bravo !! Pourtant, le message de J n'est aucunement polémique, il pose juste une vraie question ... mais elle dérange manifestement.

En tout cas, merci de vos futures réponses et bonne fin de journée.

34.Posté par P. BARBIER le 02/05/2010 15:30 | Alerter
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Messieurs et Mesdames les Tour-Opérateurs,
Assumez votre position et refusez-vous désormais à accorder à M. Vainopolous & à ses adhérents Tourcom les commissions et autres délais de paiements que vous leur concédez actuellement.
Un peu de courage, que diantre !
PJ BARBIER



33.Posté par Voyageons autrement le 02/05/2010 10:46 | Alerter
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De tout coeur avec la profession

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