La Case de l'Oncle Dom : Guerre et paix à la... FRAMçaise !

L'annonce (prévue dans nos colonnes mercredi matin) de cet accord m'a valu, de la part de Georges Colson, un beau seau de merde (et je pèse mes mots) le soir même.

Parce que, Monsieur, chez ces gens-là, on ne dit rien… Et faut surtout pas annoncer les bonnes nouvelles.

Georges Colson, dans un entretien téléphonique, a reproché à la presse de ne pas "faire son boulot" et de lui foutre la paix…

Tout ça entrecoupé de "putain, putain", (je n'ai pas eu le temps de les compter, mais y'en avait un paquet).

Chien Charly, qui a toujours ses grandes oreilles, est parti se réfugier devant la cheminée !

Au prétexte que, en publiant ce qui était quasi conclu, nous risquions de tout foutre en l'air et de compromettre l'avenir de quelque 3700 salariés de la boîte en difficulté.

Alors que, sûrement, cette annonce était pour eux synonyme d'avenir éclaircissant (oui, je me fous aussi de la syntaxe) !

Alors, moi, j'ai une bête question, j'en ai même deux :

La première est de savoir qui a vraiment mis en péril l'avenir de ces 3700 salariés, avec des guerres familiales inconséquentes et stupides. Si c'est nous, la presse, qui avons commis ça…

La seconde question, issue de la première: qui a défendu, avec opiniâtreté et subjectivité totale, la vieille maison en danger ? C'est pas la presse pro ?

Mais il est vrai que la presse pro, quand on en a besoin, on la soigne !

On s'en sert même, c'est si facile. Mais, comme le disait si justement mon maitre Audiard, faut quand même pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages.

Voilà. C'est dit, désolé, mais si nous avons une presse pro de qualité, c'est parce que nous essayons aussi de faire notre boulot... bien !

Ça nous coûte parfois très cher. 20 000 euros (sic) dernièrement pour un TO soupe au lait qui n'a pas apprécié qu'on mette les points sur les "i" et les barres sur les "t".

Une campagne pub pourtant déjà signée et mesquinement sucrée... Pas bien, surtout que j'avais déjà dans l'idée de demander une augmentation. Ben, c'est foutu !

Ceci dit, faut maintenant que Fram se remette en ordre de marche, que la paix soit définitivement signée, que Georges Colson termine son mandat au Snav, que Marie-Christine se détende un peu, que les banques fassent leur job et qu'un Directeur Général costaud reprenne les rênes d'une maison qui mérite un peu de renouveau.

D'ailleurs, puisque Philippe de Saint Victor est libre (et qu'il n'a pas encore l'âge de la retraite), y'a une opportunité (une ouverture?) non ?