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La Case de l'Oncle Dom : des départs à l'insu de leur plein gré chez TUI ?

L'édito de Dominique Gobert


Rien à faire, ça ne passe toujours pas chez TUI France cette fusion avec le nouveau « shopping » du groupe envers Transat France. Socialement, en tout cas, c’est cuit chez TUI : il est clair que les départs ne seront pas « tous » volontaires…


le Mercredi 22 Mars 2017

Les salariés de TUI France souhaitent que TUI France revoit sa copie sur le plan de départs volontaires dans le cadre du projet de fusion avec Transat France - DR
Les salariés de TUI France souhaitent que TUI France revoit sa copie sur le plan de départs volontaires dans le cadre du projet de fusion avec Transat France - DR
Et je crains bien que l’on ne soit pas encore au bout de cette « série » qui a bien du mal à passer.

Chez TUI (prononcez tui comme cuit), après cet achat qui semblait être une bonne "occaz'", surtout à ce prix somme toute assez dérisoire quand on atteint le milliard de bénéfice, on voulait visiblement le faire « à l’économie ».

D’autant que, finalement et après examen des comptes, la partie de shopping avec Transat, c’est pas tout à fait ça. Et que plus on plonge dans les comptes, moins on sourit.

Mais bon, pour les syndicats, la question soulevée et qu’ils ont développé devant la DIRECCTE, n’est pas innocente : pourquoi justifier d’un motif économique, alors que TUI devrait dégager un milliard de bénef, afin de se « libérer » d’une masse salariale qui coûte ?

Ben justement.

Certes, le groupe va engranger un bénef important, c’est sûr. En revanche, est-ce vraiment le cas pour la filiale française, laquelle est encore à la peine ?

D’ailleurs, il serait quand même sacrément intéressant de connaitre les résultats de la France.

Dominique Gobert et chien Charly - DR
Dominique Gobert et chien Charly - DR
Oh, je sais, chaque année, c’est la même rengaine : on est en vue de l’équilibre…

On gagne même un peu d’argent ! Ben, dans ce cas, pourquoi ne pas publier les comptes et donner les vrais chiffres ?

Et je passe avec un léger sourire sur le terme de « justification de la compétitivité » lancé par la haute autorité bondissante de TUI France. Mais il est vrai que la concurrence et la compétition s’organisent aussi, face à l’envahisseur…

Plus sérieux et je comprends que cela puisse agacer, pour ne pas dire angoisser, les salariés des deux entreprises à fusionner : dans le texte, certains postes devraient être "modifiés".

Et si le salarié dont le poste est "modifié" refuse cette "modification", il sera donc en droit d’être virés… volontairement !

Et s’ils refusent d’être « volontaires », ils seront virés à l’insu de leur plein gré !

Damned et caramba !

D’autant que, si j’ai bien compris, mais c’est encore un peu flou, ces "modifications" toucheraient surtout les salariés basés à Lyon, lesquels devraient rejoindre Paris…

J’espère pour eux que la clause de mobilité ne figure pas dans leur contrat de travail, sinon, effectivement, ils sont cuits pour TUI !

Mais cependant, tout ceci n’est pas d’une grande surprise. Parfois, les syndicats sont quand même de grands naïfs.

Quand on étudie attentivement (et même pas trop attentivement, mais c’est flagrant) le projet de fusion des agences du groupe en France, entre TUI et Transat, fallait pas être grand clerc pour se rendre compte que, forcément, chaque directeur(trice) d’agence concernée ne pourrait pas rester « patron » : et qu’il faudrait forcément que le groupe choisisse le "plus compétent".

TUI France indique que le cas s’est déjà présenté lors de la fusion de Nouvelles Frontières et Marmara et que les « perdants » avaient tous été reclassés… sans licenciement !

Pas très rassurant, tout ça, d’autant que personne, hormis TUI France bien sûr, ne connait la véritable réalité du plan, j’allais écrire Barbarossa (vieux souvenirs d’histoire), non du projet « One ».

Pourtant, c’est assez facile à deviner : hégémonier sur l’ensemble du marché français, en attendant la fusion mondiale de la filiale.

Et le Basque Bondissant pourra ainsi dire : "Je suis venu, j’ai vu, j’ai viru" !

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Tags : Transat, TUI
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