Le poste de Douane de l'aéroport de Saint-Tropez sera fermé - DR
Pas plus tard qu’hier se tenait la deuxième Conférence Annuelle du Tourisme, présidée par Jean-Marc Ayrault. Ce dernier confirme d’ailleurs que "le secteur du tourisme est l’un des moteurs de l’économie".
Bien.
Je remarque que JMA (c’est plus simple), dans son préambule, indique et je cite : "Nous travaillons pour enrichir notre offre (touristique, ndDG), la rendre plus lisible et plus accessible à l’attention de tous les publics, en France et hors de France" !
Dans cette même semaine, à l’initiative d’Atout France, plus de 150 professionnels du tourisme haut de gamme et de luxe, tenait Congrès en France, afin de promouvoir auprès de leurs clients du monde entier, notre destination France.
Tout le monde suit ? Alors continuons.
Bien.
Je remarque que JMA (c’est plus simple), dans son préambule, indique et je cite : "Nous travaillons pour enrichir notre offre (touristique, ndDG), la rendre plus lisible et plus accessible à l’attention de tous les publics, en France et hors de France" !
Dans cette même semaine, à l’initiative d’Atout France, plus de 150 professionnels du tourisme haut de gamme et de luxe, tenait Congrès en France, afin de promouvoir auprès de leurs clients du monde entier, notre destination France.
Tout le monde suit ? Alors continuons.
Nous savons également que la région Côte d’Azur, après l’attentat ignoble dû à Nice, a connu une véritable désaffection des touristes.
Raisonnablement, on pouvait donc supputer (ça, c’est pour mon camarade Gallo, que je verrai dès aujourd’hui au Congrès Manor à Biarritz) que les pouvoirs publics et le ministère concerné allaient tenter d’apporter un soutien à cette région.
Raté.
Sans doute par manque de moyens, ou par un souci d’économie peu flagrante, l’Etat a décidé de fermer les aéroports de la Mole-Saint Tropez et du Castellet aux avions en provenance de territoires extérieurs à l’espace Schengen.
En gros, tous les avions appartenant à des touristes fortunés, style russes pétés de thunes, hommes d’affaires, etc…
Si j’en crois l’Union des Métiers et de l’Industrie de l’hôtellerie de la région PACA, "30% du chiffre d’affaires annuel est assuré par la clientèle provenant des pays non-membres de l’espace Schengen" !
Certes, répond le gouvernement, mais les douaniers coûtent trop chers sur ces petits aéroports…
Va-t’en comprendre Charles.
Raisonnablement, on pouvait donc supputer (ça, c’est pour mon camarade Gallo, que je verrai dès aujourd’hui au Congrès Manor à Biarritz) que les pouvoirs publics et le ministère concerné allaient tenter d’apporter un soutien à cette région.
Raté.
Sans doute par manque de moyens, ou par un souci d’économie peu flagrante, l’Etat a décidé de fermer les aéroports de la Mole-Saint Tropez et du Castellet aux avions en provenance de territoires extérieurs à l’espace Schengen.
En gros, tous les avions appartenant à des touristes fortunés, style russes pétés de thunes, hommes d’affaires, etc…
Si j’en crois l’Union des Métiers et de l’Industrie de l’hôtellerie de la région PACA, "30% du chiffre d’affaires annuel est assuré par la clientèle provenant des pays non-membres de l’espace Schengen" !
Certes, répond le gouvernement, mais les douaniers coûtent trop chers sur ces petits aéroports…
Va-t’en comprendre Charles.
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Bien évidemment, les élus de la Région, tels Estrosi ou Renaud Muselier, renâclent et hurlent.
Ils ont même envoyé une lettre à Manuel Valls, le Premier Ministre, lui demandant l’abrogation de cette décision.
Et puis, tant qu’à faire, demandent en même temps à Jean-Marc Ayrault, lequel va devoir faire un effort d’attention, "l’affectation des crédits du plan de relance du tourisme au fonctionnement normal de ces deux aéroports qui participent à l’essor de l’économie touristique de notre région".
D’ailleurs, et bien que la Société des Aéroports de la Côte d’Azur émette un silence prudent, les élus envisagent un éventuel recours devant le juge administratif.
Bien évidemment, même si ces prises de position sentent aussi quelques motivations électorales, on ne peut qu’approuver.
Au nom d’une certaine cohérence dans l’action menée pour le tourisme.
A moins que les caisses de l’Etat soient tellement vides ?
Ben, ça craint, si je puis me permettre !
Ils ont même envoyé une lettre à Manuel Valls, le Premier Ministre, lui demandant l’abrogation de cette décision.
Et puis, tant qu’à faire, demandent en même temps à Jean-Marc Ayrault, lequel va devoir faire un effort d’attention, "l’affectation des crédits du plan de relance du tourisme au fonctionnement normal de ces deux aéroports qui participent à l’essor de l’économie touristique de notre région".
D’ailleurs, et bien que la Société des Aéroports de la Côte d’Azur émette un silence prudent, les élus envisagent un éventuel recours devant le juge administratif.
Bien évidemment, même si ces prises de position sentent aussi quelques motivations électorales, on ne peut qu’approuver.
Au nom d’une certaine cohérence dans l’action menée pour le tourisme.
A moins que les caisses de l’Etat soient tellement vides ?
Ben, ça craint, si je puis me permettre !
