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La Case de l'Oncle Dom : le tourisme, une chose trop sérieuse pour être confiée aux politiques ?

L'édito de Dominique Gobert


Le tourisme reviendrait-il au cœur des préoccupations de nos politiques ? D'autant que les programmes électoraux commencent à se dessiner (dans la douleur) et que, subitement on vient de découvrir que le tourisme… ça fait des sous et des emplois !


le Lundi 31 Août 2015

A l'approche des élections, le tourisme reviendrait-il au cœur des préoccupations de nos politiques ? - DR : Fotolia - FineBokeh
A l'approche des élections, le tourisme reviendrait-il au cœur des préoccupations de nos politiques ? - DR : Fotolia - FineBokeh
Du côté des socialistes, la préoccupation "tourisme" prend de l'ampleur.

Quoi que l'on veuille bien en penser, après le passage dramatique de Mademoiselle à la tête de ce ministère, la reprise en main par le Quai d'Orsay semble donner quelques résultats.

Même si l'on s'y perd encore un peu entre Commissions, Assises et autres mesures qui traînent parfois de colloques stériles en réunions du style "y'a qu'à, faut qu'on...".

Et quelques élus de la majorité actuelle se montrent de plus en plus actifs. Notamment, Luc Carvounas, sénateur Maire d'Alfortville, qui louche depuis longtemps sur un poste ministériel dans le tourisme.

Les propositions qu'il avait émises il y a quelques mois n'étaient d'ailleurs pas dénuées d'intérêt. Mais sont restées sans suite, bien évidemment…

Il proposait notamment aux Sociétés d'Autoroutes de France de participer financièrement à la promotion touristique du territoire, ce qui est loin d'être sot !

Le plus marrant quand même, ce sont nos bons Républicains, qui, après avoir occupé le pouvoir pendant un temps bien long, viennent de découvrir que le tourisme, ben c'est payant !

Et qu'il va falloir intégrer cette notion dans le futur programme des élections présidentielles…

A tel point, que, au sein du parti, une Commission Tourisme a été créée, présidée par un Secrétaire National en la personne d'Yves Foulon, député-maire de ma bonne ville d'Arcachon.

Et, durant ces vacances nous avons parlé, juste avant l'heure de la messe. Ben si, c'est vrai, monsieur le député-maire avait des obligations ce jour-là, fallait assister à la traditionnelle parade des bateaux et leur bénédiction par le curé du coin.

C'était d'ailleurs très joli, sauf qu'un navire, sans doute un peu ému, a failli percuter la jetée…

Or donc, le secrétaire National, pour une fois, n'emploie pas la langue de bois, ce qui m'a quand même fort surpris. Et oui, reconnait-il, durant ces années aux pouvoir, la politique du tourisme a été un échec. Il a même employé le terme de catastrophe.

Faut dire aussi que personne parmi ces éminents politiciens ne voulaient se taper le poste, peut valorisant politiquement. Mais tout ceci, c'est du passé et ils semblent décidés à mettre le paquet, chez Les Républicains.

Ils ont enfin compris que le tourisme, c'était des milliers d'emplois, ce qui, vu les derniers chiffres du chômage, ne serait pas du luxe.

Là où ça devient plus difficile, c'est de savoir comment et avec quels moyens, les prétendants au trône de France vont parvenir à hisser le tourisme au rang des grandes préoccupations nationales.

Avec un problème de taille, reconnait Yves Foulon et je cite: "va falloir convaincre Sarkozy que le tourisme est un grand enjeu économique pour les prochaines années".

Bon, au moins, c'est clair, pour Les Républicains, du moins le Secrétaire National de la Commission Tourisme, c'est Sarko qui devrait s'y coller !

En même temps, si tout se passe comme prévu chez ces gens-là, Monsieur, on ne nommerait pas nécessairement un ministre ou un Secrétaire d'Etat.

Juste une personne (et son cabinet quand même), en relation directe et permanente uniquement avec le Premier Ministre.

Et pourquoi pas ? C'est pas si nul, à condition simplement de savoir ce que l'on ferait pour rendre les métiers de service plus aimables et servicieux, les acteurs du métier aptes à causer quelques langues étrangères, les hôteliers à offrir des établissements aux normes internationales et j'en oublie surement.

Mais l'intention est là et, si encore une fois, ce sont eux qui l'emportent, le portefeuille du tourisme ne devrait plus être un placard. Il parait même que certains Les Républicains s'y battraient pour l'obtenir…

Bon, tout ça est bel et bon et mon député-maire m'a promis que début 2016, sa Commission formulerait ses propositions et qu'on allait voir ce que l'on allait voir !

Y'a plus qu'à. Mais il faut une infinie patience pour attendre ce qui n'arrive jamais (Pierre Dac) !

En tout cas, une chose est sure et certaine : vos voix vont être particulièrement sollicitées, les amis.

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Commentaires

1.Posté par FAB97 le 01/09/2015 10:08 | Alerter
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La France n'a jamais su piloter son tourisme, elle s'est laissée porter par son attractivité naturelle, historique, gastronomique et territoriale. Sa représentation n'a jamais eu non plus les moyens de développer l'activité en fonction de la demande des marchés. Pour établir un comparatif de flux par pays, il faut prendre en compte les moyens, sans les crédits liés à l'ingénierie, afin de ne pas fausser les données réelles. Personne ne s'est posée la question de savoir pourquoi les principales plateformes de distribution touristique sont anglo-saxonnes !!! alors que la France est un leader historique.

2.Posté par Guy Nouille le 01/09/2015 12:46 | Alerter
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"pourquoi les principales plateformes de distribution touristique sont anglo-saxonnes ?" = parce que les sièges sont à Londres, mais les petites mains sont dans les pays à bas coût. Parce que ni Bank of England ni la Royal Bank of Scotland ni HSBC ne sont pas à la botte de la Banque Européenne. Parce qu'en business Londres a bien plus d'affinités avec New York que pourrait avoir avoir Paris, Berlin ou Madrid. En somme, parce que le britanniques voyagent bien plus que les français et qu'ils se posent moins de questions existentielles que nous.

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