La façade en granit de la cathédrale de Saint Jacques de Compostelle - DR : LAC
Installé sous un large porche à l'abri du soleil, un joueur de cornemuse récolte quelques piécettes à deux pas de la Praza do Obradoiro, en face de la cathédrale de Saint Jacques de Compostelle.
Une rencontre inattendue pour un voyageur français, plutôt habitué à écouter cet instrument dans un Fest-Noz breton que sur les terres galiciennes.
Pourtant, les similitudes entre ces deux cultures celtiques ne s'arrêtent pas à la musique.
La brume qui enveloppe les collines au petit matin. Les maisons en granit nichées dans un paysage boisé.
Les nombreux estuaires, appelés ici Rias ou Aber dans le Finistère. Et même le caractère des habitants, qui tient plus du sérieux des Bretons que des débonnaires Andalous !
Une rencontre inattendue pour un voyageur français, plutôt habitué à écouter cet instrument dans un Fest-Noz breton que sur les terres galiciennes.
Pourtant, les similitudes entre ces deux cultures celtiques ne s'arrêtent pas à la musique.
La brume qui enveloppe les collines au petit matin. Les maisons en granit nichées dans un paysage boisé.
Les nombreux estuaires, appelés ici Rias ou Aber dans le Finistère. Et même le caractère des habitants, qui tient plus du sérieux des Bretons que des débonnaires Andalous !
Une destination culturelle et authentique
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Mais revenons un instant à St Jacques de Compostelle, facilement accessible pour les Français grâce au vol direct de la compagnie Vueling depuis Paris.
La légende raconte que le corps de l'apôtre St Jacques est enterré ici, dans cette majestueuse cathédrale de granit depuis le IXe siècle.
Mais que les athées se rassurent. La ville a beau attirer 300 000 pèlerins par an, elle n'a rien d'un lieu de messe géant.
Aucune scène de dévotion spectaculaire ou de pénitence comme à Lourdes ou Fatima.
L'ambiance est plus spirituelle que religieuse. D'ailleurs, la cité est bien vivante et habitée par une grande communauté d'étudiants.
Et pourtant, malgré tous ses attraits et son classement à l'UNESCO, St Jacques ne fixe pas les voyageurs. La plupart ne font qu'y passer alors qu'elle mériterait amplement d'y séjourner.
Les amoureux des vieilles pierres pourront également faire escale à Pontevedra, belle cité dont les nombreuses terrasses s'animent le soir.
Ou à Lugo, avec ses murailles romaines classées à l'UNESCO, ou encore à Coruña, pour découvrir le phare construit sur des ruines romaines, également inscrit à l'UNESCO.
La légende raconte que le corps de l'apôtre St Jacques est enterré ici, dans cette majestueuse cathédrale de granit depuis le IXe siècle.
Mais que les athées se rassurent. La ville a beau attirer 300 000 pèlerins par an, elle n'a rien d'un lieu de messe géant.
Aucune scène de dévotion spectaculaire ou de pénitence comme à Lourdes ou Fatima.
L'ambiance est plus spirituelle que religieuse. D'ailleurs, la cité est bien vivante et habitée par une grande communauté d'étudiants.
Et pourtant, malgré tous ses attraits et son classement à l'UNESCO, St Jacques ne fixe pas les voyageurs. La plupart ne font qu'y passer alors qu'elle mériterait amplement d'y séjourner.
Les amoureux des vieilles pierres pourront également faire escale à Pontevedra, belle cité dont les nombreuses terrasses s'animent le soir.
Ou à Lugo, avec ses murailles romaines classées à l'UNESCO, ou encore à Coruña, pour découvrir le phare construit sur des ruines romaines, également inscrit à l'UNESCO.
Bonne chère et bons vins au menu des tables galiciennes
Les collines de Ribeira Sacra, bel endroit pour un séjour autour de l'oenotourisme - DR : LAC
Après ces découvertes culturelles, les voyageurs partiront pour une escapade balnéaire dans les rias qui égrènent la côte galicienne.
Mais attention, la température de l'eau n'y excède que rarement les 20°C.
Un environnement peu accueillant pour les frileux qui fait en revanche le bonheur des poissons et autres fruits de mer. La Galice est notamment le 3e exportateur mondial de moules.
Tout restaurant qui se respecte propose à la carte une spécialité à base de poulpe, tandis que les carnivores se régaleront de charcuteries et de nombreuses recettes à base de porc.
Enfin, pour accompagner tous ces plats, on dégustera d'excellents vins à découvrir au cours d'un séjour oenotouristique.
La Galice compte cinq appellations d'origine contrôlée : Ribeiro, Valedoras, Rías Baixas, Monterrei, Ribeira Sacra.
Cette dernière région est à découvrir à bord d'un petit train touristique qui sillonne les vignes cultivées à flanc de colline, entre les rives des fleuves Sil et Miño.
Les ceps sont littéralement accrochés à la montagne avec un dénivelé pouvant atteindre les 70° !
Il faudra donc déguster ce breuvage avec délice, en pensant aux efforts qu'ont du déployer les vendangeurs acrobates pour récolter les fameuses grappes...
Mais attention, la température de l'eau n'y excède que rarement les 20°C.
Un environnement peu accueillant pour les frileux qui fait en revanche le bonheur des poissons et autres fruits de mer. La Galice est notamment le 3e exportateur mondial de moules.
Tout restaurant qui se respecte propose à la carte une spécialité à base de poulpe, tandis que les carnivores se régaleront de charcuteries et de nombreuses recettes à base de porc.
Enfin, pour accompagner tous ces plats, on dégustera d'excellents vins à découvrir au cours d'un séjour oenotouristique.
La Galice compte cinq appellations d'origine contrôlée : Ribeiro, Valedoras, Rías Baixas, Monterrei, Ribeira Sacra.
Cette dernière région est à découvrir à bord d'un petit train touristique qui sillonne les vignes cultivées à flanc de colline, entre les rives des fleuves Sil et Miño.
Les ceps sont littéralement accrochés à la montagne avec un dénivelé pouvant atteindre les 70° !
Il faudra donc déguster ce breuvage avec délice, en pensant aux efforts qu'ont du déployer les vendangeurs acrobates pour récolter les fameuses grappes...
