La case de l’Oncle Dom : et le tourisme en Syrie, vous y avez pensé ?

C’est BFMTV qui a soulevé, si je puis dire, ce lièvre, qui tient plutôt du lapin farci.

Malgré la guerre atroce et épouvantable qui « anime » le pays, la stupidité sanguinaire du grand Bachar, appuyé d’ailleurs par l’horreur des Daeshistes, la Syrie veut attirer les touristes.

Mais si, mais si !

Et comme ces gens sinistres n’ont peur de rien et ont les moyens, il faut d’jà savoir qu’un ministre du tourisme existe au sein du gouvernement (si tant est que ce soit un gouvernement) syrien.

Eh oui, Messieurs Ayrault et Fekl, vous avez un homologue en Syrie !

En tout cas, cet homme de mal est soit un profond demeuré mental, soit un farceur méprisant absolu.

Cet homme a de grandes ambitions. Pas n’importe lesquelles. Notamment, celle de relancer le tourisme dans cette Syrie emmitouflée dans une guerre épouvantable depuis plus de cinq ans.

Plus de 400 000 morts, des populations déplacées, des millions de réfugiés, mais ces odieux personnages espèrent attirer les touristes le long des plages syriennes.

C’est par un clip vidéo, publié sur YouTube que le ministère du tourisme syrien veut attirer le touriste gogol sur ses plages.

« Syria Always Beautiful », c’est le titre que l’on découvre à la fin de ce film.

Tourné sur la station de Tartous, une des rares villes encore contrôlée par le gouvernement de Bachar et qui abrite surtout une base navale russe, on découvre donc, sur une musique qui prête à s’envoler au soleil, que la mer est belle, le jet ski ruisselant et que tout va bien sous le soleil de Syrie.

De qui se moquent ces gens ? D’accord, le tourisme, on le met à toutes les sauces et c’est comme les piles machin, « ça ne s’use que si l’on s’en sert ».

Bon, d’accord, dans un édito précédent, je m’insurgeais déjà contre le Znav (je sais mais les Entreprises du Voyage, c’est vraiment très long à écrire et puis ça fait pas vraiment syndicat patronal, mais bon, on y reviendra plus tard) qui s’arrogeait le pouvoir de conclure des accords de coopération touristique avec certaines destinations peu connues pour leur gouvernance démocratique.

Certes, m’a-t-il été répondu, mais le tourisme est aussi un facteur d’ouverture vers les autres, une façon de faire découvrir aux peuples opprimés qu’une autre vie existe.

Ben, pour la Syrie par exemple, faut vraiment avoir envie d’aller y passer ses vacances, bien que, selon mes vieux souvenirs, c’était un pays magnifique, bourré de vestiges archéologiques et à la population particulièrement accueillante.

C’était il y a longtemps. Ils sont pratiquement tous morts !

Tout ceci est absolument odieux.

D’autant que, sans vergogne aucune, selon notre confrère du Point, la Syrie annonce une augmentation de fréquentation touristique de l’ordre de 30% cette année.

On croirait entendre la présentation des grands tour-opérateurs, vous savez, les industrieux qui engrangent chaque année des bénefs qui viendront plus tard…

Bon, en attendant et comme il n’y a pas grand-chose à faire, on va suivre, si vous le voulez bien, les conseils du Ministère des Affaires Étranges : le pays est classé « zone rouge » !

Rouge sang !