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Le Snav fait peau neuve : la réforme est en route

du Syndicat à l'Union courant 2006


A l’occasion de Top Résa, Georges Colson a souhaité faire un premier bilan de ses 100 jours passés à la tête du Syndicat. Etre à l’écoute, tel semble aujourd’hui le mot d’ordre de l’association qui renforcera sa communication avec ses adhérents. Enfin, courant 2006, le SNAV devrait quitter ses habits syndicaux pour revêtir ceux de l’Union. Si les adhérents le décident, de nouvelles élections interviendraient alors.


Rédigé par Hervé Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com le Mardi 27 Septembre 2005

Le Snav communiquera également au travers d'une Newsletter quotidienne sur Internet qui donnera des infos du Syndicat mais reprendra des dépêches de l'AFP.
Le Snav communiquera également au travers d'une Newsletter quotidienne sur Internet qui donnera des infos du Syndicat mais reprendra des dépêches de l'AFP.
Georges Colson a retenu la leçon et c’est en tant que président « à l’écoute de la profession » qu’il a effectué un tour de France sur 16 régions. « Je voulais connaître ce que nos adhérents attendent de nous », précise-t-il.

Ce fut aussi pour lui de faire un point sur les travaux en cours. « Nous avons rencontrés les instances ministérielles sur 4 dossiers fondamentaux : le problème posé par le voyage des enfants, de plus en plus délicat à organiser ; la convention collective qui est périmée et enfin, le dossier de la fiscalité. »

Car depuis le passage à la commission 0, un nouveau modèle économique assorti d’une nouvelle fiscalité ont changé la donne. « Avec les frais de services, nous avons demandé que les agences puissent récupérer la TVA, et qu’elles bénéficient du même taux que les compagnies aériennes qui sont à 5,5 % contre 19,6 % chez nous. »

Problème des assurances avec l’article 23

Si la récupération de la TVA est acquise, la révision de l’article 23 qui engage la responsabilité « de plein droit » de l’agent de voyages n’est pas gagné. « Je dois rencontrer Dominique Perben (Ministre des Transports et du Tourisme) et Léon Bertrand (Ministre délégué au Tourisme) pour en discuter. »

Selon Georges Colson, le Ministre des Transports semble avoir compris l’importance du problème. « Avec une responsabilité pareille, plus personne ne voudra nous assurer. » Seuls, le Gan et Generali tentent encore l’aventure avec les agences.

Georges Colson plaidera également auprès de Dominique Perben pour une homogénéité en matière de liste noire européenne. « Il faut une même liste pour les 25 pays si possible ou au moins les mêmes critères. »

Quand à la taxe « présidentielle » pour le développement, le président du SNAV juge que « la rendre obligatoire, ce n’est peut être pas la meilleure solution » alors que les autres taxes et surtout le pétrole n’en finissent pas de monter.

La réforme du SNAV est en route

Auxadhérents, le Syndicat attirera leur attention sur la légalité des nouveaux « voyages de santé » qui fleurissent comme les bistouris des chirurgiens d’Europe de l’Est ou du Maghreb. « Une agence n’est pas autorisé à vendre des prestations de chirurgie esthétique sous peine de retrait de licence », précise Georges Colson.

Sur le passage au nouveau modèle économique, 6 mois après son introduction, « la part des agences de voyages dans la distribution d'Air France n'a pas bougé et représente 78 % de l'activité. C'est ce que nous dit Air france. Ce sont les premières tendances. »

Parallèlement à ces travaux, le Syndicat se renouvellera de l’intérieur. Les adhérents auront à se prononcer en assemblée générale extraordinaire au premier trimestre 2006 sur la proposition d’une union professionnelle avec des structures resserrées. « nous devons être plus dynamiques, réactifs et transparents », insiste Georges Colson.

Dans ce « nouveau modèle économique », le conseil national subirait une sérieuse cure d’amaigrissement passant de 54 à 14 membres, avec 3 élus issus de chaque famille (producteurs, distributeurs et réceptifs), 3 représentants des régions (qui resteraient au nombre de 16), un trésorier et un président.

Un président qui serait élu pour un mandat de trois ans, renouvelable une fois. Si les adhérents se prononcent pour ces nouveaux statuts, chaque élu actuel devra alors remettre sa démission afin de pouvoir se représenter.

« Les compteurs seront remis à zéro », explique Georges Colson, président du Snav, qui entend revoir par ailleurs le mode de financement du syndicat. Le Printemps 2006 verra (sans doute) fleurir un nouveau syndicat, où plutôt une nouvelle Union.

Plusieurs appellations sont actuellement soumises aux adhérents. On y trouve Union nationale des entreprises de tourisme (Unet), l’Union nationale des entreprises et des métiers du tourisme (Unemit) ou encore l’Union nationale des professionnels du tourisme déclinée en ProTourisme.

Si le plan est adopté, c’est vers une Union réduite à la portion congrue en représentants que muera le SNAV. Les places seront chères dans la future Union professionnelle. Sans doute y gagnera-t-elle en réactivité et dynamisme.

Mais il y a fort à parier que, dans ce jeu de chaises musicales qui va laisser 40 élus en chemin, les tractations et alliances à l’occasion de ces nouvelles élections n’auront rien de transparent.

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