Le boom de l'Internet en vol dépendra surtout de son prix

Pour le moteur de recherche Fly.com, qui a récemment interrogé un panel de 500 voyageurs d'affaires américains, cette proportion monte carrément à 80 p.c., tandis que 66 p.c. aimeraient (aussi) pouvoir utiliser leur téléphone portable à bord. Ce n'est pas une surprise : 49 p.c. ne souhaitent pas devoir payer le Wi-Fi, tandis que 27 p.c. n'accepteraient pas de devoir payer plus de 5 dollars.

Le nombre de passagers utilisant ce type de servicesr aux U.S.A. devrait atteindre 10 p.c. cette année, une proportion en augmentation de 4 p.c. sur les chiffres de 2010 et de 8 p.c. par rapport 2011.

Les compagnies aériennes américaines qui ont mis en place un programme d'accès à Internet s'attendent à en retirer un chiffre d'affaires de 225 millions cette année, contre 155 millions en 2011. [tnooz]

Elles sont cependant légèrement en retard sur les compagnies asiatiques. Exemple: Etihad et bien d'autres compagnies proposent déjà l'Internet à bord, et ce sera le cas de Singapore Airlines, qui vient de lancer un programme d'équipement d'un montant de 50 millions de dollars afin d'apporter les services Internet et mobile data à bord de ses avions. C'est déjà le cas pour 14 d'entre eux, dont cinq A330-500, assurant les liaisons entre Singapour et Newark et Los Angeles. Et grâce à un partenariat avec OnAir, cette technologie sera progressivement étendue aux A380 et 340 ainsi qu'à ses Boeing 777 dans les deux prochaines années.

Alors qu'on scrute à la loupe sa progression dans le monde du tourisme, Google vient tout juste de sortir son portrait des voyageurs 2012, dont les données proviennent à la fois d'une étude annuelle réalisée par Google Travel's Road to Decision, mais également des requêtes dans le moteur de recherche Google, et donc du comportement réel des voyageurs. [eTourisme Info]

Pendant ce temps, deux des plus importants brevets qu'a déposés Apple sont liés au NFC ainsi qu’à la réservation de voyages et services d’enregistrement via mobile. En d’autres termes, les différentes étapes du cycle du voyage pourraient être matérialisées dans une seule et même application mobile ou tablette, iTravel, aux côtés d’autres applications natives comme le calendrier, les e-mails, etc. [etourisme]

Sans précédent chez les voyagistes en ligne européens, eDreams.fr lance dix nouveaux sites: en Egypte, à Hong Kong, au Maroc, en Nouvelle Zélande, en Afrique du Sud, en Thaïlande, à Singapour— où le taux de pénétration de la vente à distance est de 85 p.c. — ainsi qu'aux Émirats Arabes Unis, en Indonésie et aux Philippines, trois pays où eDreams sera la première agence en ligne à travailler dans la monnaie locale.

Chaque site sera déployé en anglais, à l’exception de la version marocaine dont le contenu sera rédigé en français. En plus du lancement de ces nouveaux sites, eDreams renforcera sa présence aux Etats-Unis, et notamment auprès de la communauté hispanique, avec une version espagnole.

Les responsables du tourisme de La Gomera, aux Canaries, viennent de mettre en ligne un site web qui permet de se rendre précisément compte des dégâts causés par les récents incendies de forêt et de ce que 85 p.c. du territoire n'ont pas été affectés, notamment le parc national de Garajonay, inscrit au patrimoine mondial. [TravelMole]

Voyage et technologies à l'horizon 2020: ce n'est pas une étude prospective sur le futur de votre newsletter préférée, mais bien le titre d'un très intéressant article publié par le Réseau québécois de veille en tourisme pour qui, notamment, la microsegmentation aidera les entreprises à analyser le comportement des consommateurs pour leur fournir des résultats de plus en plus «intelligents». [Veille tourisme]

Ce sont les utilisateurs de mobiles (70 p.c.) qui réservent le plus leur hôtel à la dernière minute, soit à moins de 24 heures, de préférence entre midi et 18 heures, les vendredis et samedis étant les jours les plus prisés. C'est ce qui ressort d'une étude d'Expedia, qui a passé au crible les habitudes de plus de 2000 d'entre eux au cours de l'été dernier.[eTravel Blackboard]

Afin de limiter la consommation au décollage, le constructeur européen Airbus étudie la possibilité de catapulter ses avions au départ d'une plateforme : c'est une des idées "dans l'air" apparue chez l'avionneur qui réfléchit au futur de l'industrie du transport aérien d'ici 2050. [tnooz]