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Le contrat à temps partagé, la solution à la taxation des contrats courts ?

Quid du recours au groupement d'employeurs ?


Depuis 2003, l’association RESO, groupement d'employeurs spécialisé dans le secteur de l'hôtellerie/restauration, a mis en place des contrats à temps partagé entre ses adhérents et salariés en CDI. Aujourd’hui, ce mode de fonctionnement semble être une solution face à la volonté du gouvernement de taxer les entreprises qui abusent des contrats courts, dans le cadre de la réforme de l’assurance chômage.


Rédigé par le Mercredi 6 Mars 2019

Réparti à travers la France, RESO France compte 1 600 entreprises adhérentes et crée près de 370 CDI chaque année - DR RESO France
Réparti à travers la France, RESO France compte 1 600 entreprises adhérentes et crée près de 370 CDI chaque année - DR RESO France
Créés pour apporter de la stabilité aux salariés et de la flexibilité aux entreprises dans le secteur de l'hôtellerie-restauration, les groupements d'employeurs apparaissent aujourd’hui comme une solution à la mise en place d’un bonus/malus, suggéré par le gouvernement dans le cadre de la réforme de l’assurance chômage.

« Le groupement est un outil qui fonctionne face aux problématiques que rencontrent les professionnels du secteur, affirme Marie Morcel, directrice générale de RESO France. Ce n’est pas le seul.»

D’ailleurs, l’UMIH semble s’être inspiré du modèle du groupement d’employeur et de son contrat à temps partagé pour créer son contrat mobilités.

« L’idée générale est là. Nous ne savons pas encore comment cela va s’articuler », remarque Marie Morcel.

1 600 entreprises adhérentes

Marie Morcel, directrice générale de RESO France  - DR LinkedIn
Marie Morcel, directrice générale de RESO France - DR LinkedIn
C’est pour faire face à la difficulté de recruter du personnel que des professionnels du secteur ont créé RESO, en 2003.

L’association met à disposition du personnel auprès de ses adhérents, en CDI, CDD, mais aussi en contrat à temps partagé.

Aujourd’hui, RESO compte 1 600 entreprises adhérentes et crée près de 370 CDI chaque année.

Ainsi, trois acteurs interviennent au sein du groupement : l’entreprise adhérente, qui paye une cotisation avant de signer un contrat de mise à disposition avec RESO ; le salarié qui signe un contrat de travail avec RESO ; et l’entreprise adhérente et le salarié qui s’engagent à respecter le contrat qu’ils ont signé respectivement avec RESO.

La structure compte 14 bureaux en France, situés à Nantes, Brest, Quimper, Rennes, Angers, Tours, Paris, Lille, Strasbourg, Lyon, Marseille et Toulouse.

De la souplesse pour l’employeur

En additionnant les demandes de personnel récurrentes en temps partiel de ses adhérents, RESO construit des CDI temps plein pour ses salariés.

Besoin de personnel seulement les samedis soirs ? De faire face à un surcroît d’activité ? Ou de répondre à l’absence d’un salarié ? Autant de cas de figure où le contrat à temps partagé apporte de la souplesse à l’employeur.

« Notre cœur de métier est l’hôtellerie-restauration, mais nous travaillons également avec des secteurs connexes, comme la restauration collective, l’hôtellerie de plein air, les maisons de retraite, des Offices de tourisme, etc. Tous les secteurs qui gravitent autour », précise la directrice générale de RESO France.

Autre atout : Reso intervient sur divers métiers : en cuisine, salle, réception, ainsi que sur des fonctions supports tel que community manager, comptable, assistant administratif. « L’idée est aussi de professionnaliser nos adhérents », poursuit la directrice générale de RESO France.

En parallèle, RESO accompagne ses adhérents pour optimiser leurs ressources humaines et arrêter de "subir" la gestion de leur personnel.

L’adhésion est relative aux effectifs, le premier niveau de cotisation est de 120€.

La facturation pour l’entreprise dépend d’un coefficient multiplicateur compris entre 1,79 à 1,97.

Le taux horaire est calculé selon des grilles internes. Plus l’entreprise s’engage dans le temps, moins le coefficient sera élevé.

Répondre aux attentes des candidats

Pour le salarié, rejoindre le groupement d'employeurs est gage de stabilité et de sécurité.

C’est aussi pour les Millenials notamment, nouveaux arrivés sur le marché, une réponse à leur soif de diversité et de liberté.

« Aujourd’hui, on porte la responsabilité sur l’entreprise de multiplier des contrats courts, alors que nous sommes également confrontés à des salariés qui ne souhaitent pas de CDI. Sur un secteur en tension, le candidat sait qu’il prend peu de risques à ne pas s’engager », tient à préciser Marie Morcel.

En ayant un seul contrat chez RESO, ils/elles peuvent travailler au sein d'établissements aussi différents qu'un camping et un hôtel 4*, tout en bénéficiant de la sécurité d'un CDI.

En quête de nouvelles recrues, l’association organise la 6e édition du RESO Job Tour du 7 au 22 mars 2019.

RESO communiquera sur ses offres d’emploi actuelles et à venir, en prévision de la saison estivale.

Avis aux intéressés !

Caroline Lelievre Publié par Caroline Lelievre Journaliste - TourMaG.com
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