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Léon Bertrand : ''On ne peut plus dormir sur nos lauriers''

2e journée des Assises nationales du tourisme au CNIT


Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a marqué lundi l'intérêt du gouvernement pour le tourisme, première industrie nationale, en prônant devant les Assises nationales du tourisme "un tourisme à la française", doté d'une "stratégie simple, lisible, opé


Rédigé par jdl le Mardi 9 Décembre 2003

Prenant la parole au Cnit, à la Défense, pour la première journée de ces Assises, M. Raffarin déclarait qu'il ne fallait pas craindre le marketing, dans un contexte de concurrence accrue, et "être courageux dans nos audaces" pour vendre "la marque France".

Insistant sur l'importance du tourisme en matière d'emplois ("le secteur représente 2 millions d'emplois et il en crée 12.000 par an"), le Premier ministre se déclarait attaché à la qualité de cet emploi, estimant "désolant que des offres ne soient pas satisfaites".

Il s'est par ailleurs prononcé pour "une meilleure répartition territoriale des flux touristiques", une meilleure utilisation des "fonds d'investissement de proximité", et "une clarification des labels", jugés "trop nombreux". Auparavant, le ministre des Transports et du Tourisme, Gilles de Robien, avait réaffirmé que "le tourisme est l'une des clés du développement économique et social" français.

Quid de l'"attractivité touristique pour la France de demain" ?

Lors des tables rondes auxquelles participaient des professionnels des secteurs public et privé et de nombreux élus locaux, ont été notamment abordés le thème des enjeux et perspectives du tourisme et la question de l'"attractivité touristique pour la France de demain".

Plusieurs professionnels regrettaient que le secteur "ne profite pas d'aides économiques, comme d'autres industries" et certains estimaient qu'il faudrait songer à allonger la durée de séjour des touristes, ne serait-ce que d'une journée, plutôt que d'en augmenter le nombre. D'autres regrettaient "la frilosité" des investisseurs.

"La concurrence est farouche et l'on ne peut plus dormir sur nos lauriers", soulignait de son côté Léon Bertrand, secrétaire d'Etat au Tourisme, qui a annoncé la tenue d'un autre Comité Interministériel du Tourisme en avril.

Inscrire le tourisme dans le projet de constitution européenne

Le président du directoire d'Accor, Jean-Marc Espalioux, a pour sa part mis l'accent sur l'"impact du tourisme en matière de rentrée de devises" et s'est félicité que l'on place désormais le secteur "au premier rang des préoccupations", mettant en avant l'exemple de l'Espagne.

Gérard Brémond, PDG de Pierre et Vacances, soulignait quant à lui l'importance des avantages fiscaux mis en place notamment pour la rénovation de l'immobilier touristique, qui peuvent profiter notamment à des zones désavantagées. Le responsable de la Datar, Nicolas Jacquet, remarquait de son côté que "le tourisme est un moteur de renouveau du monde rural" mais soulignait que "la place de Paris se fragilise" au niveau international.

Enfin, le secrétaire général de l'Organisation Mondiale du Tourisme, Francesco Frangialli, regrettait que le tourisme "ne figure pas dans le projet de constitution européenne" et souhaitait que ce "recul" soit "réparé". Il estime que le tourisme "reste aussi à inscrire dans les négociations du commerce international".

La Rédaction avec Afp - 09 décembre 2003
redaction@tourmag.com

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