La liste noire, dévoilée officiellement hier à Bruxelles par le commissaire aux transports, Jacques Barrot, n’a finalement pas surpris grand monde. On y retrouve surtout des compagnies africaines et d’Asie centrale, presque toutes inconnues des professionnels (a fortiori du grand public) ; l’immense majorité d’entre-elles ne se sont jamais posées sur un aéroport européen.
Les transporteurs africains de la liste, à deux exceptions près, sont tous immatriculés dans trois pays, la République démocratique du Congo, la Guinée Equatoriale et la Sierra Leone ; ces pays n’arrivent pas à faire respecter la législation, et/ou font preuve d’un laxisme coupable.
Sur l’ensemble des compagnies congolaises, l’une d’entre elles, Hewa Bora Airlines, est toutefois inscrite sur la liste B (ce qui signifie que la sanction ne concerne qu’une partie de la flotte) : deux de ses trois appareils (un B 727 et un DC9) ne sont pas autorisés à se poser sur un aéroport européen. Hewa Bora – représentée en France par APG – peut toutefois maintenir l’exploitation de son Tristar L- 1011, lequel assure chaque semaine une rotation entre Bruxelles et Kinshasa.
Une liste essentiellement dissuasive
Côté asiatique, on notera que la compagnie Phuket Airlines (Thaïlande) – déjà interdite par la DGAC – fera l’objet d’un audit de la Commission. On ne confondra pas par ailleurs Air Bangladesh (liste B, un avion interdit) avec la compagnie nationale Biman Bangladesh Airlines. Ariana Afghan Airlines, bien que dans la liste A, serait autorisée à conserver la desserte entre Francfort et Kaboul avec un A 310.
On l’aura compris, toutes ces précisions intéressent au plus haut point les nombreux touristes qui se rendent au Bangladesh ou en Afghanistan… Pour l’heure, il s’agit de savoir si l’unique raison d’être de la liste – en principe réactualisée régulièrement - est son effet dissuasif.
Par ailleurs, en mettant dans une liste noire des compagnies qui ne se posent même pas en Europe, les risques sont faibles de subir pressions et autres menaces de rétorsion. Qu’en serait-il avec une compagnie opérant plus ou moins régulièrement sur le Vieux Contient ?
Les transporteurs africains de la liste, à deux exceptions près, sont tous immatriculés dans trois pays, la République démocratique du Congo, la Guinée Equatoriale et la Sierra Leone ; ces pays n’arrivent pas à faire respecter la législation, et/ou font preuve d’un laxisme coupable.
Sur l’ensemble des compagnies congolaises, l’une d’entre elles, Hewa Bora Airlines, est toutefois inscrite sur la liste B (ce qui signifie que la sanction ne concerne qu’une partie de la flotte) : deux de ses trois appareils (un B 727 et un DC9) ne sont pas autorisés à se poser sur un aéroport européen. Hewa Bora – représentée en France par APG – peut toutefois maintenir l’exploitation de son Tristar L- 1011, lequel assure chaque semaine une rotation entre Bruxelles et Kinshasa.
Une liste essentiellement dissuasive
Côté asiatique, on notera que la compagnie Phuket Airlines (Thaïlande) – déjà interdite par la DGAC – fera l’objet d’un audit de la Commission. On ne confondra pas par ailleurs Air Bangladesh (liste B, un avion interdit) avec la compagnie nationale Biman Bangladesh Airlines. Ariana Afghan Airlines, bien que dans la liste A, serait autorisée à conserver la desserte entre Francfort et Kaboul avec un A 310.
On l’aura compris, toutes ces précisions intéressent au plus haut point les nombreux touristes qui se rendent au Bangladesh ou en Afghanistan… Pour l’heure, il s’agit de savoir si l’unique raison d’être de la liste – en principe réactualisée régulièrement - est son effet dissuasif.
Par ailleurs, en mettant dans une liste noire des compagnies qui ne se posent même pas en Europe, les risques sont faibles de subir pressions et autres menaces de rétorsion. Qu’en serait-il avec une compagnie opérant plus ou moins régulièrement sur le Vieux Contient ?