Luc Chatel découvre les arcanes de l’industrie du tourisme français : une belle vocation, un vrai réservoir en termes d’emplois et de croissance économique mais peu de moyens et de statistiques fiables.
En France, le tourisme c’est aussi une décentralisation où s’empilent les structures et se diluent les moyens. Le décor est planté. Il pèche en efficacité. Il nous est familier.
Oui, l’industrie du tourisme n’est pas en France reconnue à sa juste valeur et son ministère doit gérer un budget en forme de peau de chagrin. Oui, la France doit profiter au maximum du phénomène de mondialisation. Face à cette mondialisation et à l’émergence de nouvelles destinations, la France a perdu des parts de marché et la part du tourisme baisse dans le PIB national.
Oui enfin la France reste bien dans le trio de têtes des destinations touristiques mondiales à ce détail près : elle est traversée massivement par les Européens du nord qui filent vers l’Europe du sud, ne séjournent qu’une nuit sur notre territoire où ils dépensent le strict minimum. Et ça compte dans les statistiques du trafic.
La définition du « touriste » donnée par l’OMT (séjournant une nuit sur le territoire) fausse les données. On s’en contente faute de mieux. Beaucoup plus significatives sont les dépenses faites sur le territoire par les touristes français et étrangers.
En France, le tourisme c’est aussi une décentralisation où s’empilent les structures et se diluent les moyens. Le décor est planté. Il pèche en efficacité. Il nous est familier.
Oui, l’industrie du tourisme n’est pas en France reconnue à sa juste valeur et son ministère doit gérer un budget en forme de peau de chagrin. Oui, la France doit profiter au maximum du phénomène de mondialisation. Face à cette mondialisation et à l’émergence de nouvelles destinations, la France a perdu des parts de marché et la part du tourisme baisse dans le PIB national.
Oui enfin la France reste bien dans le trio de têtes des destinations touristiques mondiales à ce détail près : elle est traversée massivement par les Européens du nord qui filent vers l’Europe du sud, ne séjournent qu’une nuit sur notre territoire où ils dépensent le strict minimum. Et ça compte dans les statistiques du trafic.
La définition du « touriste » donnée par l’OMT (séjournant une nuit sur le territoire) fausse les données. On s’en contente faute de mieux. Beaucoup plus significatives sont les dépenses faites sur le territoire par les touristes français et étrangers.
L’interlocuteur que les professionnels réclamaient
Et là, la France a pris du recul par rapport à nos voisins italiens et surtout espagnols. L’Espagne, Luc Châtel doit justement s’y rendre le mois prochain pour observer sur le terrain ce qui fait la différence.
Encore une remise à plat…
Créer de la richesse, de la croissance et de l’emploi, c’est la feuille de route donnée par le président au gouvernement. Quant à l’argent… il doit être dépensé de façon efficace ! Vaste programme.
La nouvelle équipe du tourisme installée à Bercy s’y emploie, en remettant à plat l’ensemble des travaux, études et statistiques réalisés ces dernières années par les services de la Direction du Tourisme, Maison de la France, Odit France etc.
Ministre de la Consommation Luc Chatel estime par ailleurs que les intérêts des consommateurs et ceux des professionnels ne sont pas contradictoires, la responsabilité des agents de voyage pouvant être un argument susceptible de donner confiance aux consommateurs.
Il n’en demeure pas moins que lorsqu’elle est de « plein droit », cette responsabilité ouvre la porte à tous les abus. Le chantier reste ouvert comme restent ouverts les dossiers liés aux conditions d’exercice de la profession d’agent de voyages.
Le nouveau Secrétaire d’Etat en charge de la Consommation et du Tourisme reste à l’écoute des professionnels du tourisme. Il est l’interlocuteur que ces derniers réclamaient, le projet d’un Délégué Interministériel proposé par la Commission Tourisme de l’UMP ayant finalement été laissé de côté.
Encore une remise à plat…
Créer de la richesse, de la croissance et de l’emploi, c’est la feuille de route donnée par le président au gouvernement. Quant à l’argent… il doit être dépensé de façon efficace ! Vaste programme.
La nouvelle équipe du tourisme installée à Bercy s’y emploie, en remettant à plat l’ensemble des travaux, études et statistiques réalisés ces dernières années par les services de la Direction du Tourisme, Maison de la France, Odit France etc.
Ministre de la Consommation Luc Chatel estime par ailleurs que les intérêts des consommateurs et ceux des professionnels ne sont pas contradictoires, la responsabilité des agents de voyage pouvant être un argument susceptible de donner confiance aux consommateurs.
Il n’en demeure pas moins que lorsqu’elle est de « plein droit », cette responsabilité ouvre la porte à tous les abus. Le chantier reste ouvert comme restent ouverts les dossiers liés aux conditions d’exercice de la profession d’agent de voyages.
Le nouveau Secrétaire d’Etat en charge de la Consommation et du Tourisme reste à l’écoute des professionnels du tourisme. Il est l’interlocuteur que ces derniers réclamaient, le projet d’un Délégué Interministériel proposé par la Commission Tourisme de l’UMP ayant finalement été laissé de côté.