Didier le Braet, directeur de crise au MAE : "Nos voyageurs doivent continuer à rester curieux, avides de découvrir un monde qu’ils ne connaissaient pas entièrement. Il n’est pas question d’arrêter de voyager, mais il faut le faire en toute connaissance de cause" - Photo DG
C’est une nouvelle initiative du Seto que d’organiser à l’occasion de Top Résa, des Forums d’échanges, portant sur de grands sujets qui concernent la profession.
Hasard de l’actualité, le Forum de ce jeudi portait sur la gestion des risques sécuritaires et sanitaires.
Du coup, afin de tenter de rassurer et d’informer les populations, c’est le Directeur de crise du MAE qui est intervenu, afin de tenter d’éviter les vagues d’annulations qui ne manqueront pas de se produire.
L’assassinat d’Hervé Gourdel a en effet marqué l’ensemble des français, car, à travers l’assassinat de cet homme, c’est la France entière qui a été décapitée !
« Le terrorisme ne date pas d’hier, il nous faut apprendre à vivre avec » ! Tels étaient les premiers mots de Didier le Braet, qui, soucieux d’éviter un vent de panique de la part des touristes français, se voulait malgré tout rassurant.
Hasard de l’actualité, le Forum de ce jeudi portait sur la gestion des risques sécuritaires et sanitaires.
Du coup, afin de tenter de rassurer et d’informer les populations, c’est le Directeur de crise du MAE qui est intervenu, afin de tenter d’éviter les vagues d’annulations qui ne manqueront pas de se produire.
L’assassinat d’Hervé Gourdel a en effet marqué l’ensemble des français, car, à travers l’assassinat de cet homme, c’est la France entière qui a été décapitée !
« Le terrorisme ne date pas d’hier, il nous faut apprendre à vivre avec » ! Tels étaient les premiers mots de Didier le Braet, qui, soucieux d’éviter un vent de panique de la part des touristes français, se voulait malgré tout rassurant.
Il n’est pas question d’arrêter de voyager
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Le MAE, explique-t-il, a un devoir d’information, de communication… Et peut, bien entendu, agir en cas de crise grave.
Pour le Quai d’Orsay, en effet, il n’est pas question d’interdire à quiconque de se rendre dans une destination. Même si celle-ci peut être dangereuse ou comporter certains risques…
Néanmoins, et c’est la grande recommandation du Quai, il est important de s’informer, de consulter les bulletins et les fiches d’informations mises à jour « en temps réel » et, surtout, de s’entourer de professionnels dans l’organisation d’un voyage.
Il est vrai que le MAE vient de publier une nouvelle carte des pays « à risques », laquelle compte une trentaine de pays et devrait atteindre la quarantaine d’ici quelques heures.
Car, souligne Didier le Breat, « avec Daesh, il ne faut pas s’attendre à une accalmie » !
En clair, « pas de panique, il faut rester calme. Nos voyageurs doivent continuer à rester curieux, avides de découvrir un monde qu’ils ne connaissaient pas entièrement. Il n’est pas question d’arrêter de voyager, mais il faut le faire en toute connaissance de cause. »
Pour le Quai d’Orsay, en effet, il n’est pas question d’interdire à quiconque de se rendre dans une destination. Même si celle-ci peut être dangereuse ou comporter certains risques…
Néanmoins, et c’est la grande recommandation du Quai, il est important de s’informer, de consulter les bulletins et les fiches d’informations mises à jour « en temps réel » et, surtout, de s’entourer de professionnels dans l’organisation d’un voyage.
Il est vrai que le MAE vient de publier une nouvelle carte des pays « à risques », laquelle compte une trentaine de pays et devrait atteindre la quarantaine d’ici quelques heures.
Car, souligne Didier le Breat, « avec Daesh, il ne faut pas s’attendre à une accalmie » !
En clair, « pas de panique, il faut rester calme. Nos voyageurs doivent continuer à rester curieux, avides de découvrir un monde qu’ils ne connaissaient pas entièrement. Il n’est pas question d’arrêter de voyager, mais il faut le faire en toute connaissance de cause. »
"Nous voulons un message clair de nos dirigeants"
A titre d’exemple, le directeur du MAE, précise que l’on peut tout à fait se rendre en Egypte, au Maroc ou en Tunisie… et encore plus en Turquie.
Mais en prenant certaines mesures de bon sens et en suivant les directives du MAE.
Bien évidemment, les professionnels représentés par René-Marc Chickli (Seto) et Jean-Pierre Mas (Snav) restent très attentifs aux déclarations du MAE.
« Hier mercredi, (à l’annonce de l’exécution d’Hervé Gourdel) reconnait le président du SETO, c’était la panique de la part de nos clients.
Nous avons maintenant besoin d’un message clair de la part de nos dirigeants, car il y aura forcément des dégâts et va nous falloir stopper l’hémorragie. Pourtant, on peut parfaitement se rendre à Alger à la découverte du Salon du Livre qui s’y tient en ce moment ».
Propos similaires de la part de Jean-Pierre Mas qui indiquait que les membres du syndicat connaissait déjà « une forte baisse des réservations vers le Maroc, la Tunisie ou la Turquie » !
Concernant le portail Ariane, le MAE travaille sur le projet que les touristes puissent à terme avoir la possibilité de s'enregistrer quasi automatiquement via les GDS, tout en conservant cette inscription facultative.
Mais en prenant certaines mesures de bon sens et en suivant les directives du MAE.
Bien évidemment, les professionnels représentés par René-Marc Chickli (Seto) et Jean-Pierre Mas (Snav) restent très attentifs aux déclarations du MAE.
« Hier mercredi, (à l’annonce de l’exécution d’Hervé Gourdel) reconnait le président du SETO, c’était la panique de la part de nos clients.
Nous avons maintenant besoin d’un message clair de la part de nos dirigeants, car il y aura forcément des dégâts et va nous falloir stopper l’hémorragie. Pourtant, on peut parfaitement se rendre à Alger à la découverte du Salon du Livre qui s’y tient en ce moment ».
Propos similaires de la part de Jean-Pierre Mas qui indiquait que les membres du syndicat connaissait déjà « une forte baisse des réservations vers le Maroc, la Tunisie ou la Turquie » !
Concernant le portail Ariane, le MAE travaille sur le projet que les touristes puissent à terme avoir la possibilité de s'enregistrer quasi automatiquement via les GDS, tout en conservant cette inscription facultative.
