Le SETO et le SNAV ont conjointement fait part dans une lettre envoyée aux autorités indonésiennes, ce vendredi 24 avril 2015, leur "vive inquiétude quant à l'incidence sur le marché touristique de l'application de la peine de mort en Indonésie."
Ils se disent préoccupé par "le sort des personnes actuellement condamnées à mort" et redoutent "les fortes répercussions économiques que de nouvelles exécutions ne manqueront pas d'avoir sur le marché touristique pour la destination Indonésie."
Le SNAV et le SETO réagissent alors qu'un Français, Serge Atlaoui a été condamné à mort pour trafic de stupéfiant en Indonésie.
Ils sollicitent le "Ministre du tourisme Indonésien Aries Yahya, pour qu'il intervienne auprès du président de la République M. Jokowi Widodo pour qu’il renonce à signer les ordres d’exécutions et que l’Indonésie rejoigne ainsi les 143 pays ayant aboli la peine de mort ou appliquant un moratoire sur les exécutions. "
Ils se disent préoccupé par "le sort des personnes actuellement condamnées à mort" et redoutent "les fortes répercussions économiques que de nouvelles exécutions ne manqueront pas d'avoir sur le marché touristique pour la destination Indonésie."
Le SNAV et le SETO réagissent alors qu'un Français, Serge Atlaoui a été condamné à mort pour trafic de stupéfiant en Indonésie.
Ils sollicitent le "Ministre du tourisme Indonésien Aries Yahya, pour qu'il intervienne auprès du président de la République M. Jokowi Widodo pour qu’il renonce à signer les ordres d’exécutions et que l’Indonésie rejoigne ainsi les 143 pays ayant aboli la peine de mort ou appliquant un moratoire sur les exécutions. "
Le courrier rappelle : "En 2006, l’Indonésie avait adhéré au Pacte international relatif aux droits civils et politiques qui limite l'utilisation de la peine de mort en vue de son abolition. Ce texte s’inscrit dans la volonté de la communauté internationale de parvenir à l’abolition universelle de la peine de mort.
Cette volonté a été réitérée le 19 décembre 2014 à l’Assemblée générale des Nations Unies où 117 Etats se sont prononcés en faveur d’un moratoire international sur les exécutions judiciaires.
Les professionnels français du tourisme sont très conscients du défi exceptionnel que représente le trafic de drogues pour le gouvernement indonésien.
Mais les exécutions du 18 janvier dernier, après un moratoire de fait de quelques années, ont provoqué une très vive émotion dans les opinions publiques en France et en Europe, opinions opposées à la peine de mort.
Nous attirons votre attention sur le fait que le gouvernement indonésien ayant renoncé de fait à son rôle d’avant - garde au niveau régional pour la protection du droit à la vie, l'image de l’Indonésie s'en trouve très fortement dégradée. L’Indonésie était perçue jusqu’alors comme une démocratie très accueillante et très attractive, avec un potentiel touristique en plein essor et de réelles ambitions dans ce domaine."
Cette volonté a été réitérée le 19 décembre 2014 à l’Assemblée générale des Nations Unies où 117 Etats se sont prononcés en faveur d’un moratoire international sur les exécutions judiciaires.
Les professionnels français du tourisme sont très conscients du défi exceptionnel que représente le trafic de drogues pour le gouvernement indonésien.
Mais les exécutions du 18 janvier dernier, après un moratoire de fait de quelques années, ont provoqué une très vive émotion dans les opinions publiques en France et en Europe, opinions opposées à la peine de mort.
Nous attirons votre attention sur le fait que le gouvernement indonésien ayant renoncé de fait à son rôle d’avant - garde au niveau régional pour la protection du droit à la vie, l'image de l’Indonésie s'en trouve très fortement dégradée. L’Indonésie était perçue jusqu’alors comme une démocratie très accueillante et très attractive, avec un potentiel touristique en plein essor et de réelles ambitions dans ce domaine."