C'est un grand argentier qui le confiait la semaine dernière à TourMaG.com (LIRE) : "Le secteur du tourisme est sous évalué..." Sous-entendu : il y a du business à se faire dans le périmètre.
Opinion isolée et/ou exception qui confirme la règle ? Pas vraiment, car les exemples se multiplient ces derniers mois. Go Voyages a ouvert la danse avec un véritable jack pot pour Accor, son actionnaire principal. Rarement entreprise n’avait réalisé une telle plus value depuis l'explosion de la bulle internet.
Encore une coïncidence ? Difficile à croire compte tenu de la personnalité des acheteurs, deux raiders (Financière Lagache et Albert Frère) rompus aux opérations boursières et autres aller-retours.
La réussite de l'entrée en Bourse de Voyageurs du Monde puis l'arrivée d'investisseurs tels Richelieu Finances et Kuoni dans le capital démontre aussi, si besoin était, l'intérêt croissant pour les entreprises touristiques innovantes, performantes ou tout simplement disposant de marques qui en font des valeurs sûres, tels le Club Mediterranée.
Opinion isolée et/ou exception qui confirme la règle ? Pas vraiment, car les exemples se multiplient ces derniers mois. Go Voyages a ouvert la danse avec un véritable jack pot pour Accor, son actionnaire principal. Rarement entreprise n’avait réalisé une telle plus value depuis l'explosion de la bulle internet.
Encore une coïncidence ? Difficile à croire compte tenu de la personnalité des acheteurs, deux raiders (Financière Lagache et Albert Frère) rompus aux opérations boursières et autres aller-retours.
La réussite de l'entrée en Bourse de Voyageurs du Monde puis l'arrivée d'investisseurs tels Richelieu Finances et Kuoni dans le capital démontre aussi, si besoin était, l'intérêt croissant pour les entreprises touristiques innovantes, performantes ou tout simplement disposant de marques qui en font des valeurs sûres, tels le Club Mediterranée.
Point n’est besoin d’être un major pour être rentable
De quoi tordre le cou à l’idée que le tourisme est une activité sinistrée et que l’on n’y gagne pas beaucoup d’argent. En effet, si la profession affiche des marges plutôt modestes, certains tirent plutôt bien leur épingle du jeu.
Et point n’est besoin d’être un major du secteur pour prétendre à la rentabilité. Dans les régions, les « petits » TO dynamiques, imaginatifs et disposant de stock tels Plein Vent (qui a aussi un capital-risqueur dans son capital) ou Voyamar, pour ne citer qu’eux, montrent l’exemple.
Bref, la « maison » reprend des couleurs et la conjoncture mondiale en matière de croissance touristique est loin d’être sombre. De quoi redonner confiance aux investisseurs et de l’espoir à l’ensemble de la profession.
Il ne reste plus qu’à faire en sorte que chacun retrouve ses repères dans ce qu’il est convenu d’appeler une auberge espagnole, avec des producteurs qui distribuent, des distributeurs qui produisent, des réceptifs tentés par la désintermédiation, etc., et les clients seront bien gardés.
Et point n’est besoin d’être un major du secteur pour prétendre à la rentabilité. Dans les régions, les « petits » TO dynamiques, imaginatifs et disposant de stock tels Plein Vent (qui a aussi un capital-risqueur dans son capital) ou Voyamar, pour ne citer qu’eux, montrent l’exemple.
Bref, la « maison » reprend des couleurs et la conjoncture mondiale en matière de croissance touristique est loin d’être sombre. De quoi redonner confiance aux investisseurs et de l’espoir à l’ensemble de la profession.
Il ne reste plus qu’à faire en sorte que chacun retrouve ses repères dans ce qu’il est convenu d’appeler une auberge espagnole, avec des producteurs qui distribuent, des distributeurs qui produisent, des réceptifs tentés par la désintermédiation, etc., et les clients seront bien gardés.