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Révolution digitale : les entreprises qui intègrent les nouveaux enjeux ont un atout compétitif

Nathalie Wright, Directrice de la Division Grandes Entreprises & Alliances de Microsoft France


Il y a encore dix ans, il était inconcevable d’imaginer à quel point la généralisation du numérique et des nouvelles technologies de l’information allaient modifier notre façon de travailler en profondeur. En effet, les technologies transforment le monde et amènent les entreprises à revoir leur organisation au bénéfice de la performance et de l’innovation. Le Cloud réinvente notamment la réalité de l’environnement de travail et stimule l’émergence d’un « Digital Workplace ». Cette nouvelle conception du poste de travail libère des contraintes de lieu et de temps et contribue à améliorer la performance de l’entreprise, tout comme le bien-être de ses salariés. Mais quel est l’impact de ces nouveaux modes de travail pour l’entreprise ?


Rédigé par Nathalie Wright le Lundi 3 Novembre 2014

Nathalie Wright est la directrice de la Division Grandes Entreprises et Alliances de Microsoft France - DR
Nathalie Wright est la directrice de la Division Grandes Entreprises et Alliances de Microsoft France - DR
Le Cloud et les nouvelles technologies de l’information ont redéfini la notion même de l’espace de travail, qui sort du cadre physique de l’entreprise pour offrir plus de flexibilité, d’efficacité et de confort aux collaborateurs.

Ce « bureau digital » s’appuie sur trois piliers : la mobilité, le social et la maturité technologique des collaborateurs.

Le premier concerne la mobilité.

Une étude publiée par Technologia en octobre 2013 indique que pour près d’un Français sur trois, les transports quotidiens entre le domicile et le travail sont un facteur de stress intense.

Le travail en mobilité est alors un atout pour mettre à profit ce temps précieux et favoriser l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle.

Déployée par de nombreuses entreprises lauréates du Palmarès "Great Place to Work", cette nouvelle manière de travailler offre plus d’efficacité et de flexibilité pour les collaborateurs.

Elle diminue les situations de stress liées aux transports et aux impératifs de la vie personnelle tout en offrant un gain de temps pour les collaborateurs itinérants.

Ce constat mis en avant par les grandes entreprises est également partagé par les plus petites d’entre elles.

Le Boston Consulting Group (BCG) a d’ailleurs mené une étude pour Microsoft et révélé que 88% des PME/PMI interrogées estimaient que les nouvelles technologies, telles que la mobilité, constituaient une aide pour leurs activités.

La dimension sociale et collaborative

Le second pilier se focalise sur la dimension sociale qui se généralise au sein de l’entreprise.

L’explosion des réseaux sociaux a permis de satisfaire deux besoins principaux de l’être humain : la visibilité et la reconnaissance.

Cette dimension sociale et collaborative, rêvée par l’entreprise depuis des années, s’est généralisée dans la vie privée depuis quelques années.

L’entreprise se réapproprie aujourd’hui ces usages : elle développe des services en interne pour faciliter le partage d’informations et inciter au collaboratif.

L’objectif : stimuler l’efficacité, l’innovation et la performance tout en renforçant le lien social au-delà d’un service, d’une division ou d’un site.

Le réseau social d’entreprise et les nouveaux outils de collaboration impactent aussi le management tout en offrant un outil d’interaction sociale humaine au sein même de l’entreprise.

L’émergence de nouveaux métiers

Enfin, le dernier pilier porte sur la maturité technologique des collaborateurs.

Il y a encore quelques années, la technologie était le domaine réservé du DSI, qui gérait les évolutions du poste de travail selon l’innovation technologique.

Aujourd’hui, l’adoption des nouvelles technologies par le grand public est quasi-immédiate et précède largement leur adoption en entreprise : mobilité, réseaux sociaux, multi-écrans, connexion permanente et accès à distance.

Autant de tendances qui ont intégré le foyer et que les salariés souhaitent retrouver au sein de l’entreprise.

Dans la Silicon Valley, les équipements proposés sont même devenus un argument de recrutement dans la guerre que se mènent les entreprises pour recruter les talents, dans une logique de CYOD (Choose Your Own Device).

Ceci n’est pas sans avoir un impact sur les relations qu’entretient la direction informatique avec les directions métiers. Cela redéfinit également la place du numérique et permet l’émergence de nouveaux métiers.

Ainsi, selon une étude menée par IDC pour Microsoft, 57% des directions métiers estiment que l’adoption des nouvelles technologies se traduit par la création ou l'évolution de nouveaux métiers au sein de l'entreprise comme ceux de Chief Data Officer, Data Protection Officer ou encore Community Manager.

La transformation numérique des entreprises est aujourd’hui une réalité qui amène à redéfinir l’environnement de travail des collaborateurs vers une notion de « digital workplace » intégrant les nouveaux outils et services numériques tels que la mobilité, les réseaux sociaux d’entreprise, les outils collaboratifs…

Redéfinissant les conditions de travail pour les collaborateurs vers plus de flexibilité et d’adaptabilité aux contraintes et habitudes de ces derniers, ces évolutions sont également synonymes d’efficacité et, in fine, source de croissance pour l’entreprise.

Dans le contexte économique actuel, les entreprises qui ont compris ces enjeux et ont commencé leur mutation partent alors avec un avantage compétitif certain.

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