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Rio de Janeiro, l’hédoniste

Repérage pays... Brésil


Belle et sensuelle, sportive et festive, la capitale des Cariocas se prête à tous les plaisirs.


Rédigé par Nicolas Langis le Mardi 15 Novembre 2016

Balade au cœur de la cité Carioca

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Un tour de ville (en bus, jeep...) permet de prendre le pouls de Rio, notamment dans le centre, autour de Praça XV de Novembro.
Dans ce cœur dédié aux affaires et au shopping, les édifices historiques des 17ème et 18ème siècles, comme le monastère de Sao Bento, le Palais des Vice-Rois et le couvent de Santa Teresa, partagent l’espace étriqué avec des immeubles modernes.

Pour s’immerger dans un passé révolu, on pourra faire une halte à la brasserie Confeitaria Colombo, fameuse pour sa belle verrière, ses balcons décorés et ses serveurs stylés.

Carnaval sur le Sambodrome

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La sensualité de Rio explose pendant le carnaval (du 28 février au 8 mars). C’est dans le Sambodrome, une «avenue» de 700 mètres bordée de gradins et loges, que se déroule le spectaculaire concours des écoles de samba.
Mais partout, la fête enflamme la ville.

Si le carnaval est un excellent prétexte à un incentive, les prix s’emballent durant cette période et il faut s’y prendre des mois à l’avance pour trouver des chambres. Sans compter que la foule peut désorienter, voire inquiéter.

En 4X4 à Santa Teresa

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Le quartier de Santa Teresa fourmille d’ateliers d’artistes installés dans des maisonnettes ou des demeures néo-baroques envahies par une végétation luxuriante.

Il vit au rythme de ses paisibles ruelles, à peine dérangé par les roues stridentes du « bondinho».
On aimerait emprunter ce tram-way jaune en service depuis 1896 mais il est toujours bondé. Et impossible de privatiser un wagon.

Reste le 4x4 pour humer l’atmosphère de ce «Montmartre carioca». Chaque virage dévoile un point de vue inédit sur la baie de Rio.
Par exemple depuis le Parque das Ruinas, une maison transformée en espace culturel dont la terrasse accueille des cocktails, avec le Pain de Sucre pour horizon. Magique !

Vertige des sommets

« Si tu vas à Rio, n’oublie pas de monter là haut » dit la chanson. Là haut, c’est à 395 m ! Impossible de faire l’impasse sur l’ascension du Pain de Sucre en téléphérique.
Un premier arrêt sur une plateforme naturelle aménagée au sommet du Morro da Urca permet de reprendre son souffle avant la vertigineuse montée finale...
Frissons garantis devant le spectacle du chaos de la baie : des rubans de plages à la beauté fatale, des morros (collines) qui jouent à cache-cache avec les buildings.

Les plus téméraires pourront tester l’escalade sur les pentes du pain de sucre. Montée d’adrénaline garantie pendant la descente le long de la paroi rocheuse !

Le Corcovado en hélico

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Vertige encore avec les vols en hélicoptère, toujours au départ du Morro da Urca, proposés par Helisight/Helisul.

L’excursion permet d’approcher le Christ Rédempteur. Depuis le Pain de Sucre, la mythique statue perchée au sommet de la colline du Corcovado (704 mètres) semble minuscule.
Ce n’est que lorsque l’hélicoptère la frôle, lorsque l’on découvre à ses pieds les touristes lilliputiens, que son gigantisme apparaît : 38 m de haut !

On peut aussi emprunter le train à crémaillère qui conduit à ses pieds pour saisir la démesure de l’œuvre. Immense mais aussi taquine, car elle adore jouer avec les nuages...

A la découverte des favelas

Aux appartements de luxe qui bordent les plages répondent des favelas qui dégoulinent le long des collines.

Avec la Coupe du monde, les autorités ont tenté de reprendre la main sur ces bidonvilles parfois abandonnés aux gangs locaux. On peut désormais «vi- siter» ces favelas, comme «Babylonia de Rio», en évitant tout voyeurisme malsain.

La chaleur et l’énergie des habitants permettent de «démystifier» ces quartiers moins insalubres qu’on le prétend, et d’apporter des revenus aux associations qui tentent d’y rendre la vie plus agréable.

Une folle nuit dans le quartier de Lapa

Lapa est le centre de la vie nocturne, une étape obligée pour qui souhaite partager les chaudes nuits des habitants de Rio.

Dans les années 30, ce quartier attirait aristocrates et artistes bohèmes venus s’y encanailler. Abandonnées pendant de longues décennies, les belles demeures du 19ème siècle reprennent vie, transformées en bars de nuit ou restaurant branchés (comme Rio Scenarium et son incroyable décor de bric et de broc).

Il faut se laisser porter par le flot bruyant des noctambules dans les rues, aller comme eux de bars en bars une caïpirinha à la main... Puis vibrer aux rythmes de la salsa qui enflamment les bars.

Un bol d’air frais dans le parc de Tijuca

La plus grande forêt urbaine du monde tapisse les montagnes qui ceinturent Rio, étalant sur 42 km2 sa végétation luxuriante, ses rivières, ses grottes et sa cascade Taunay.
Elle se prête à des teams buildings façon course d’orientation, ou de fraîches randonnées.

Au cœur de ce poumon vert, le restaurant Os Esquilos a pris possession d’une ancienne maison coloniale. On y déguste une feijoada - le plat traditionnel brésilien à base de viande de porc et d’haricots noirs - sous le regard des coatis, des mammifères au museau allongé typiques d’Amérique du sud.

En selle le long des plages

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Fermée à la circulation chaque dimanche, la bouillonnante Avenue Atlantica qui longe Copacabana est alors livrée à des milliers de sportifs.

Mais ici, même pour faire un footing, pas question de sacrifier à la mode ! Impossible de rater dans cette foule une brésilienne aux abdos d’acier et au short rikiki; ou ces trois skaters, tous pectoraux dehors...

On peut louer des vélos pour partir à l’assaut du macadam, dans leur sillage.

En fin de balade, tout au bout de la plage de Leblon, une halte permet de se remettre de l’effort (modeste), avec une eau de noix de coco salvatrice.

Du stade à la plage

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Il peut accueillir 79 000 spectateurs (contre 200 000 à son inauguration en 1950).

A défaut d’assister à une rencontre, on peut visiter l’enceinte et organiser un cocktail dans son petit musée, qui permet de se remémorer les exploits de Pelé.

Avant d’aller mouiller le maillot ! Car les plages de Rio (la populaire Copacabana ou les très chics Ipanema et Leblon) sont de véritables académies de gym à l’air libre, accueillant des parties de beach-volley et des matchs de foot improvisés.
Il est facile d’y organiser un tournoi ludique pour améliorer la cohésion d’un groupe.

Un open bar dans un kiosque qui borde la plage, agrémenté par un groupe de musiciens, fera encore monter d’un cran la température.
Le réconfort passe ensuite par un plongeon dans les vagues de l’Atlantique !

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