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Selectour II, le retour : les administrateurs contre-attaquent !

Lettre aux adhérents en fin de semaine dernière


Les administrateurs qui avaient voté la « rupture » selon Philippe Demonchy, s’expliquent sur leur choix. A la lumière de leurs arguments, la surprise du président n’est plus si innocente que cela. Refus de participer au débat d’un séminaire qu’il a lui même organisé en octobre, quasi absence lors du dernier conseil d’administration en janvier… La passation (et d'autres points) aurait-elle été mal préparée, s’interrogent les 8 administrateurs ?


Rédigé par le Vendredi 25 Février 2005

Philippe Demonchy a refusé en octobre de mettre en place pour la nouvelle organisation afin d'aider la transition
Philippe Demonchy a refusé en octobre de mettre en place pour la nouvelle organisation afin d'aider la transition
« Depuis 15 jours nous assistons à une véritable entreprise de démolition de Selectour à travers un discours médiatisé sans pudeur qui cherche à semer la confusion dans les esprits et qui travesti la vérité. »

D’emblée le ton est donné. Les 8 administrateurs qui, par leur vote, avaient écarté Philippe Demonchy de la direction de l’Alliance (et mis par ricochet sa candidature à l’élection du SNAV entre parenthèse), tiennent d’abord à revenir sur la chronologie des faits.

En septembre 2003, Martine Granier est recrutée pour occuper le poste de DGA dans un premier temps puis le poste de DG après le départ de Philippe Demonchy.

En octobre dernier, lors d’un séminaire qu’il a organisé pour les administrateurs et dont l’ordre du jour est de définir les rôles et pouvoirs de chacun, le courrier précise que
« Philippe Demonchy n’a pas voulu participer aux débats. »

Quasi absence au C.A. de janvier

« Un compte rendu lui a été fait en fin de séance, sans commentaire de sa part. » Il a été fait part également à Philippe Demonchy de bien vouloir mettre en place pour les derniers mois la nouvelle organisation, afin d'aider la transition : « Philippe Demonchy a réfusé » précise le courrier.

Il note également que le président a accepté néanmoins de nommer Martine Granier directeur général délégué. Il lui donne en cela les pleins pouvoirs, à l’exception de la communication qu’il se réserve.

Mais au CA de janvier, dont l’ordre du jour portait sur les modalités d’élection du futur président, « l’absence de Philippe Demonchy pendant la quasi totalité du conseil n’a pas permis d’en débattre et il été convenu de se réunir la veille du conseil d’administration de février. »

Lors de cette réunion qui a duré plus de quatre heures dans la soirée du 7 février « tous les participants se sont largement exprimés, y compris Philippe Demonchy, Olivier Delaire et Jacques Philisot (en tant qu’administrateur honoraire). »

C’est à l’issue de celle-ci qu’a été décidée de soumettre, le lendemain au vote du conseil d'administration l'attribution des 2 places de Selectour au CA de l'Alliance (1 à la co-présidence + 1 administrateur ndlr) au futur président du réseau et au dg.

Or, lors de l’entretien qu’il avait accordé à Tourmag.com, le président de Selectour avait déclaré être informé « seulement le lendemain lors la réunion du conseil d’administration…où il n’y a pas eu de discussion puisque tout était déjà décidé. » et de rajouter « il n’y a eu aucun signe avant coureur de cette décision brutale de ces 8 administrateurs. Et la surprise a été totale. »

Présidence honoraire proposée

Mais dans le courrier du collectif, il est précisé que « le conseil lui a proposé, outre la présidence honoraire, d’étudier avec lui les missions qu’il pourrait assurer afin qu’il n’y ait pas rupture dans cette transition et ce passage de flambeau. » Et le lendemain, le conseil - dont Philippe Demonchy - a voté a bulletin secret avec le résultat que l’on sait : 8 voix pour, 2 contre et deux abstentions. « Il aurait pu refuser de mettre au vote ces propositions s’ils l’avait voulu. » précise le courrier.

« Cette décision a été prise en toute légitimité et sans que les droits de personnes n’aient été bafoués. » Et les administrateurs de contre attaquer en posant a leur tour des questions : les futurs dirigeants de Selectour ne « sauraient ils pas conduire la barque ? La passation aurait elle été mal préparée ? Quand au passage à la commission zéro, ce n’est pas par le président, certes bien trop occupé par ailleurs, que le travail a été fait et continue à se faire ! »

Et les 8 administrateurs rappellent aux adhérents leur « dévouement, le temps et l’énergie « consacré à la réussite du réseau. « Croyez vous que nous ayons envie de détruire ce qui a mis 35 ans pour être construit ? Nous avons simplement défini les règles qui nous paraissaient indispensables pour qu’un Selectour privé d’un président fondateur charismatique continue son chemin et sa réussite. »

La tâche ne sera pas simple pour les futurs président et directeur qui devront vite trouver leurs marques…et imposer la leur. Les jeunes pousses grandissent mal à l’ombre des grands arbres dit le dicton. Le 31 mars au soir, il n’y aura plus de "grand arbre" dans la forêt Selectour...

Hervé Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com

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