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TourMaG.com - Quel a été le bilan de l'été 2008 ?
Pierre Marcy : "On peut dresser un bilan qui est plutôt bon, avec une hausse de 7,6% de notre activité en juillet août et une hausse de 10% de la recette moyenne par rapport à 2007. Pour l'ensemble de l'année nous tablons sur 950 000 passagers soit une croissance de 2%."
T.M. - Comment se comporte le trafic Maghreb ?
P.M. :"Les traversées Tunisie ont affiché une bonne tenue malgré la concurrence accrue au départ de Gênes.
Nous réfléchissons actuellement avec la Compagnie tunisienne de navigation à un renforcement des actions marketing et commercial sur le marché français.
En ce qui concerne l'Algérie, le trafic a diminué globalement de 14%, sachant que notre offre était aussi en retrait de 20% sur la destination. Là encore nous travaillons avec l'ENMTV, la compagnie algérienne, à une harmonisation de l'offre afin de mieux l'adapter à la demande pour cet hiver."
T.M. - Il s'agissait pourtant de marchés qui semblaient très porteurs...
P.M. :"Certes, mais ces marchés n'échappent pas à la morosité de la conjoncture avec des passagers qui ont diminué le nombre de leurs traversées dans les deux sens..."
T.M. - Quels sont les nouveautés pour la saison 2009 ?
P.M. :"Nous attendons l'arrivée d'un nouveau navire, un cargo-mixte d'une capacité entre 1 400 et 1 500 passagers qui va venir remplacer le "Monte Cinto".
Cette nouvelle unité permettra d'augmenter les capacités sur Porto Vecchio qui est une des lignes les plus prometteuses en terme de trafic touristique.
Au niveau de l'offre, nous allons aussi accentuer la qualité du service à bord, éléments dont nous voulons faire un éléments différenciateur avec la concurrence.
Nous réorganisons donc le service à bord (hôtellerie/restauration), avec des programmes de formation du personnel afin de mieux nous adapter aux besoins des passagers.
Enfin, nous reconduisons pour la 3e année consécutive l'événementiel lors des traversées et notamment les animations à destination des enfants et des adultes."
T.M. - Côté distribution quelles sont les grandes tendances ?
P.M. :"Tout d'abord, nous disposerons fin 2009 d'un nouveau système de resa en web design, intuitive, qui ne nécessite aucune formation particulière de la part du vendeur. Ce dernier pourra donc vendre indifféremment sur GDS ou via Internet.
L'année 2009 sera également celle du "recentrage" sur les 2 grands axes de notre activité : le tourisme d'affaires, séminaires et incentive et celle du TO maison Ferrytour Vacances, avec des produits court séjour hors saison."
T.M. - Comment s'opère le partage des ventes entre les différents réseaux de distribution ?
P.M. :"Les ventes sur Internet poursuivent leur progression avec 35% de volume des ventes Corse, soit une hausse de 5% d'une année sur l'autre au détriment des ventes en agence et sur notre propre réseau. En revanche, sur le Maghreb, on constate une stabilité côté ventes en agence.
Les agences de voyages représentent aujpurd'hui 17% de nos ventes sur la Corse (hors réseau Sncm), 76% sur l'Algérie et 63% sur la Tunisie. Globalement, le poids du réseau atteint 43% de nos ventes, avec en pointe Selectour, Afat et Thomas Cook."
T.M.com - Allez-vous pousser des partenariats et privilégier certains réseaux ?
P.M. :"Nous y travaillons. Le constat est que nous sommes arrivés à une stabilisation au niveau de la segmentation de nos ventes dans les agences. Pour améliorer nos résultats, nous devons maintenant rechercher un meilleur ciblage afin d'optimiser nos distributeurs mais aussi nos produits en fonction de la clientèle des points de vente concernés."
T.M.com - Quel est votre sentiment à propos de la conjoncture actuelle et avez-vous pris des précautions ?
P.M. :"Je rejoins l'APS qui a souligné le climat général d'insécurité actuel et les risques de défaillance. En ce qui nous concerne, nous négocions avec les réseaux afin de mettre en place des procédures et des échanges de bons procédés et d'alerte permettant une meilleure prévention des impayés.
Nous voulons rationaliser et sécuriser formellement les transactions avec les têtes de réseau afin d'aboutir à une meilleure transparence et aussi de leur offrir une rémunération qui sera fonction des résultats auxquels ils se sont engagés."
T.M.com - Financièrement, où en est la situation de la compagnie ?
P.M. :"Depuis la privatisation nous sommes dans les clous avec le business plan. Cette année nous devrions revenir à l'équilibre avec notre résultat d'exploitation et en 2009 l'année devrait être celle du retour au bénéfice avec l'effet du Plan social (400 suppressions d'emploi) qui est aujourd'hui terminé et qui jouera à plein."
Pierre Marcy : "On peut dresser un bilan qui est plutôt bon, avec une hausse de 7,6% de notre activité en juillet août et une hausse de 10% de la recette moyenne par rapport à 2007. Pour l'ensemble de l'année nous tablons sur 950 000 passagers soit une croissance de 2%."
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P.M. :"Les traversées Tunisie ont affiché une bonne tenue malgré la concurrence accrue au départ de Gênes.
Nous réfléchissons actuellement avec la Compagnie tunisienne de navigation à un renforcement des actions marketing et commercial sur le marché français.
En ce qui concerne l'Algérie, le trafic a diminué globalement de 14%, sachant que notre offre était aussi en retrait de 20% sur la destination. Là encore nous travaillons avec l'ENMTV, la compagnie algérienne, à une harmonisation de l'offre afin de mieux l'adapter à la demande pour cet hiver."
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P.M. :"Certes, mais ces marchés n'échappent pas à la morosité de la conjoncture avec des passagers qui ont diminué le nombre de leurs traversées dans les deux sens..."
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P.M. :"Nous attendons l'arrivée d'un nouveau navire, un cargo-mixte d'une capacité entre 1 400 et 1 500 passagers qui va venir remplacer le "Monte Cinto".
Cette nouvelle unité permettra d'augmenter les capacités sur Porto Vecchio qui est une des lignes les plus prometteuses en terme de trafic touristique.
Au niveau de l'offre, nous allons aussi accentuer la qualité du service à bord, éléments dont nous voulons faire un éléments différenciateur avec la concurrence.
Nous réorganisons donc le service à bord (hôtellerie/restauration), avec des programmes de formation du personnel afin de mieux nous adapter aux besoins des passagers.
Enfin, nous reconduisons pour la 3e année consécutive l'événementiel lors des traversées et notamment les animations à destination des enfants et des adultes."
T.M. - Côté distribution quelles sont les grandes tendances ?
P.M. :"Tout d'abord, nous disposerons fin 2009 d'un nouveau système de resa en web design, intuitive, qui ne nécessite aucune formation particulière de la part du vendeur. Ce dernier pourra donc vendre indifféremment sur GDS ou via Internet.
L'année 2009 sera également celle du "recentrage" sur les 2 grands axes de notre activité : le tourisme d'affaires, séminaires et incentive et celle du TO maison Ferrytour Vacances, avec des produits court séjour hors saison."
T.M. - Comment s'opère le partage des ventes entre les différents réseaux de distribution ?
P.M. :"Les ventes sur Internet poursuivent leur progression avec 35% de volume des ventes Corse, soit une hausse de 5% d'une année sur l'autre au détriment des ventes en agence et sur notre propre réseau. En revanche, sur le Maghreb, on constate une stabilité côté ventes en agence.
Les agences de voyages représentent aujpurd'hui 17% de nos ventes sur la Corse (hors réseau Sncm), 76% sur l'Algérie et 63% sur la Tunisie. Globalement, le poids du réseau atteint 43% de nos ventes, avec en pointe Selectour, Afat et Thomas Cook."
T.M.com - Allez-vous pousser des partenariats et privilégier certains réseaux ?
P.M. :"Nous y travaillons. Le constat est que nous sommes arrivés à une stabilisation au niveau de la segmentation de nos ventes dans les agences. Pour améliorer nos résultats, nous devons maintenant rechercher un meilleur ciblage afin d'optimiser nos distributeurs mais aussi nos produits en fonction de la clientèle des points de vente concernés."
T.M.com - Quel est votre sentiment à propos de la conjoncture actuelle et avez-vous pris des précautions ?
P.M. :"Je rejoins l'APS qui a souligné le climat général d'insécurité actuel et les risques de défaillance. En ce qui nous concerne, nous négocions avec les réseaux afin de mettre en place des procédures et des échanges de bons procédés et d'alerte permettant une meilleure prévention des impayés.
Nous voulons rationaliser et sécuriser formellement les transactions avec les têtes de réseau afin d'aboutir à une meilleure transparence et aussi de leur offrir une rémunération qui sera fonction des résultats auxquels ils se sont engagés."
T.M.com - Financièrement, où en est la situation de la compagnie ?
P.M. :"Depuis la privatisation nous sommes dans les clous avec le business plan. Cette année nous devrions revenir à l'équilibre avec notre résultat d'exploitation et en 2009 l'année devrait être celle du retour au bénéfice avec l'effet du Plan social (400 suppressions d'emploi) qui est aujourd'hui terminé et qui jouera à plein."
